MES POEMES SUR L'AMOUR

Rêve d'amour

Une vie à s’aimer sans jamais se quitter,
Chaque jour partager les soucis de la vie,
S’éveiller le matin tellement rassurée,
Dans des bras protecteurs rester là alanguie.

Pouvoir se reposer contre lui, allongée
Et savoir contempler d’un regard amoureux
Le visage aimé et même un peu ridé,
Demeurer simplement silencieux et heureux.

S’embrasser tendrement au cours de la journée,
Comme ça, sans raison, juste pour le plaisir,
Se frôler, se toucher, toujours émerveillés
Et sentir dans ses yeux renaître le désir.

A chacun ses passions et ses occupations,
On ne s’étouffe pas au bout de tant d’années.
Pas de cris, pas de heurts, ni de lamentations,
Le bonheur d’échanger et de tout partager.

Et les jours de soleil, aller se promener,
Marcher main dans la main sur des sentiers fleuris
Au hasard des chemins, au fond de la forêt
Ecouter les oiseaux et le coucou qui crie.

Échanger un sourire, toujours tendrement
Avec de l’amitié, de la complicité,
Partager un fou rire comme des enfants,
Et sentir dans mon dos une main m’enlacer

S’indigner, s’alarmer des mêmes cruautés
Que l’homme fait subir sans respect pour la vie,
Et s’engager parfois, l’avoir à ses côtés
Pour des causes perdues, aider à la survie.

Accepter que le temps fasse des changements,
Quand le pas devient lent, meurtri par des douleurs,
Que les corps fatigués ne sont plus comme avant,
Mais que marcher à deux est toujours le bonheur.

Et savoir échanger sans toujours s’agresser,
On peut s’aimer très fort et être différent,
Personne n’est parfait, chacun ses qualités
Mais savoir apprécier les moments partagés.

Se dire que la vie nous est juste prêtée
Et ne pas l’oublier pour ne pas la gâcher !
Moments privilégiés où on se sent aimé
Le bonheur d’être deux dans la sérénité.

Qu’un amour se renforce tout au fil des ans,
Qu’il ne soit ni aigri, ni fini, ni usé,
Que le désir reste malgré les changements :
Des regards échangés, grande complicité…

Laissez moi rêver un beau rêve éveillé,
Laissez moi oublier toutes les trahisons,
Cette usure du temps, ces échecs répétés
Et ces humiliations qui font des déceptions.

Laissez-moi mes illusions d’un amour profond,
D’un amour qui accepte les marques du temps,
Qui garde le désir des corps qui se défont,
Qui voit au-delà des  cheveux devenus blancs.

Saint Apollinaire, le 24 Mai 2012.

Brigitisis.

Photo prise sur le net.