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Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
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Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
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Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
bonjour brigitte, je passe te faire un petit coucou avant que tu partes te faire opérer, je penserai bien à to
Par Harmony2011, le 25.11.2025
coucou bonne semaine et bon courage pour le 28
gros bisous a toutes les 2 http://lescock ersdemaryse.ce nte
Par lescockersdemaryse, le 24.11.2025
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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
26.11.2025
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DANS LE DÉSERT
Le sable du désert s’est réveillé soudain
Dans cette immensité où chaque petit grain
Semble avoir son histoire à l’abri d’une dune
Sous un soleil de plomb, sous un clair de lune.
Les serpents du désert se dépêchent soudain
De ramper, de filer vers d’autres lendemains,
Éviter ces chenilles sorties d’on ne sait où
Qui depuis quelques jours semblent habiter leurs trous.
Les lapins blancs du désert demandent vraiment
Pourquoi tant de soldats, pourquoi tant d’armements
Ont envahi leurs plaines, ont tracé des terriers
Dans le sable comme eux et y restent cachés.
Les renards du désert s’interrogent en vain
Sur cette agitation qui fait de leur terrain
Un lieu de cauchemar qu’ils ne connaissent plus
Avec tous ces engins qui roulent et qui polluent.
Car l’homme se déchaîne, le monde le suit.
C’est un vent de violence, un vent de folie.
Subir la tempête sans pouvoir l’arrêter
Tel un grain de sable, se laisser emporter !
Venelles, le 8 février 1991.
Brigitisis
A SADDAM HUSSEIN
Quelle a été ton enfance ? Qu’as tu vécu
Pour devenir aujourd’hui cet individu
Assoiffé de puissance, avide de grandeur
Avec on ne sait quoi à la place du cœur.
N’as tu donc pas connu des bras qui te berçaient ?
La douceur d’une mère, la douceur d’un foyer ?
Ne sais tu pas le bonheur de vivre en paix ?
Aujourd’hui ta folie effraie le monde entier.
Ne vois tu pas l’horreur de ces bombardements ?
N’as tu donc dans ton cœur que des ressentiments ?
La haine t’habite, ressemble à la folie
Et ton regard glacial est désormais sans vie.
Tu pollues sans remords la mer, ses rivages…
Mouettes enlisées, reflet de ton image.
Ton visage me hante, la planète en danger…
Tu soulèves des foules avec des poings levés.
Au nom de quel grand dieu oses tu justifier
Le prix de vies humaines, le prix du sang coulé !
Pour servir ton dessein tu n’as plus rien d’humain.
Un grand froid m’étreint pour le monde de demain.
Venelles, février 1991
Brigitisis
SOUVENIRS DES GRANDS PARENTS
Je voudrais effacer les larmes de tes yeux
Mais trop de souvenirs te rattachent à ces lieux,
Des souvenirs d‘avant, des souvenirs d’antan,
Du temps où tu n’étais encore qu’une enfant.
Une faux aiguisée, les épaules bronzées
D’un grand-père aimé longeant son champ de blé.
Il avait la rigueur des hommes de son temps
Il vivait au rythme des saisons et des ans.
Travailleur acharné, à l’aube il se levait
Pour cultiver la terre, il peinait et suait.
Il avait fait Verdun, refusait d’en parler
Pour effacer la guerre, ses atrocités.
Un visage ridé par le soleil, le vent
Yeux bleus plein de douceur et de beaux cheveux blancs.
Elle me prenait le bras…marchait à petits pas,
Me parlait de sa vie en chuchotant tout bas.
Elle savait consoler les chagrins et riait
De ce qui autrefois la faisait tant pleurer.
Que dire de ce vide que tu ressens en toi
A la seule pensée qu’elle ne reviendra pas.
Les lieux sont toujours là, la nature inchangée,
Leurs présences flottent dans ton cœur à jamais.
Tu les vois soudain avec leur jeu de dame…
Tu les vois soudain dans tes yeux plein de larmes.
Venelles, mars 1991
Brigitisis
PETITE FILLE
L’image d’une enfant qui courait dans les près
Ce soir, soudain, dans l’ombre sur moi, s’est penchée.
Je l’ai reconnue avec ses cheveux dorés,
Ses yeux bleus plein de ciel, de rêves inachevés.
Un chien sur les talons, elle aimait promener,
Marcher à travers champs récemment moissonnés…
Le vent, les ruisseaux, les près étaient ses amis.
La tête vers les oiseaux, elle cherchait leurs nids.
Elle aimait le tilleul tout au fond du jardin,
Ainsi que le mûrier sur l’aire du voisin.
Elle écoutait le vent chanter aux peupliers
La bise caresser les beaux arbres fruitiers.
Elle aimait le grenier, son odeur de pommes…
Le cellier avec le lait caillé, ses tommes…
La boite en fer blanc emplie de bons biscuits
Et le chien de berger qui s’appelait Bobi.
L’odeur du bois mouillé et les feux de genêts
Qu’on allumait en gardant pour se réchauffer…
Les soirées d’automne où les terres labourées
Semblent se reposer d’avoir donné du blé.
Elle aimait les vendanges, cueillait le raisin
L’instant de la grappe au moment du bon vin…
Les poules et les lapins n’avaient plus de secret…
Chaque jour le bon grain, il fallait leur donner.
Les années ont passé, elle n’a rien oublié
Ni le souffle du vent, ni la terre mouillée…
Son besoin de la lune, du ciel étoilé,
Son besoin de verdure, de bois et de près.
Elle m’a murmuré qu’elle ne pouvait changer,
Que le monde reste beau à qui sait regarder
Un soleil qui se couche, un matin qui s’éveille,
Une fleur des champs que butine une abeille.
Tel un oiseau s’envole, elle s’en est allée…
Je suis restée longtemps dans le noir à songer
A cette enfant venue du plus profond de moi
A cette enfant restée au plus profond de moi…
Paris, août 1990.
Brigitisis