Thèmes

aimer air amis amitié amour animaux article belle blog bonne center centerblog

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· FABLES DE MONSIEUR JEAN DE LA FONTAINE (133)
· Poèmes que j'aime (160)
· BEAUX PARTAGES (589)
· BEAUX TEXTES (284)
· DICTIONNAIRE DES PROVERBES (325)
· MES LECTURES (344)
· HOMMAGE A MAMAN (03/10/1928-03/09/2011) (11)
· PETITS REPORTAGES DES ANIMAUX (602)
· HUMOUR (208)
· CITATIONS ET PHOTOS DE NATURE (446)

Rechercher
Derniers commentaires Articles les plus lus

· HOMMAGE A MAMAN (03/10/1928 - 03/09/2011) 7 Crématorium
· Le lion et le rat Jean de La Fontaine 12
· Le coq et la perle Jean De La Fontaine
· "L'enfant et le Maître d'école" Jean de La Fontaine
· "Le chat et le renard" Jean de La Fontaine

· Le temps qui passe par des artistes
· "Le rat et l'éléphant" Jean de La Fontaine
· "Le cochon, la chèvre, et le mouton" Jean de La Fontaine
· "Je vivrai par delà la mort" Khalil Gibran
· "Un songe" de René François Sully Prudhomme
· La rentrée des classes en humour
· "Le voilier" William Blake?
· Hommage aux aides soignantes
· Le corbeau et le renard Jean de La Fontaine
· "La colombe et la fourmi" Jean De La Fontaine

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "brigitisis" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Blogs et sites préférés

· afriqnjim
· alainsunman
· alaintao
· anacreation
· anarchistar
· anouchka028
· atouslesreveurs
· augustepotage
· aupaysderosalie
· ayala

Voir plus


Statistiques

Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour : 18.10.2025
11905 articles


BEAUX PARTAGES

LE CHIEN ET LE LOUP ICHIBANDA

Publié le 03/10/2025 à 19:37 par brigitisis Tags : moi enfants nuit sourire center centerblog image
LE CHIEN ET LE LOUP      ICHIBANDA
LE CHIEN ET LE LOUP   
 
 
Le loup lança un regard noir au chien et demanda :
« Cousin, que penses-tu des gens ? »
Le chien baissa les yeux.
Sa voix était basse, épuisée :
« Quand ils veulent humilier quelqu'un… ils l'appellent un chien. »
Le loup haussa les sourcils, surpris :
« Tu as fait du mal à leurs enfants ? »
« Jamais. »
« Tu les as trahis ? »
« Non, jamais. »
« Tu les as gardés, protégés de moi nuit après nuit ? »
« Oui, toujours. »
Le loup esquissa un sourire amer :
« Et dis-moi… comment appelle-t-on ceux qu'ils admirent ? Courageux, sages, libres ? »
Le chien soupira profondément :
« On les appelle… des loups. »
Le silence régna.
Finalement, le loup secoua la tête avec un doux sourire :
« Ne t’avons-nous pas dit dès le début d’être l’un des nôtres ?
J’ai détruit leurs troupeaux, effrayé leurs enfants, leur ai causé des ennuis…
Et pourtant, quand ils veulent glorifier quelqu’un, ils le comparent à moi ? »
 
Il s’approcha du chien et ajouta à voix basse :
« Souviens-toi, cousin : les gens honorent ceux qui les oppriment et méprisent ceux qui les servent fidèlement.
Je ne comprends pas non plus, mais c’est ainsi. »
 
 ICHIBANDA
 
 
A méditer ...
Tellement vrai ...
 
 
brigitisis_signature
 
 

LES CHOSES SIMPLES

Publié le 29/09/2025 à 15:17 par brigitisis Tags : vie moi monde belle fond sourire texte centerblog image
LES CHOSES SIMPLES
 
 
 
Plus je vieillis, plus je comprends que ce sont les choses simples qui rendent vraiment la vie belle.
Un café chaud au petit matin, un sourire d’enfant qui éclaire la journée, l’odeur rassurante du linge propre…
Et ce simple miracle d’ouvrir les yeux, d’être là, dans le présent, sans chercher à tout contrôler ni à tout comprendre.
Plus je vieillis, plus je réalise que ce sont les épreuves qui m’ont enseigné les plus grandes leçons.
La gratitude ne naît pas des journées parfaites, mais de celles qui m’ont brisé, bousculé, obligé à me relever.
C’est dans ces moments-là que j’ai appris à voir la valeur de chaque chose, et que j’ai trouvé en moi cette force discrète, faite d’imperfections mais aussi de beauté.
Et plus le temps passe, plus je découvre que chaque matin est une nouvelle chance.
Que j’ai le droit de choisir mes combats, de décider où poser mon énergie, et surtout quelle attitude adopter, même quand je ne peux pas changer ce qui m’entoure.
Parce qu’au fond, la vraie liberté ne réside pas dans ce qui nous arrive…
 Elle se trouve dans la manière dont nous choisissons de regarder le monde.
 
 
 
Très beau texte de sagesse et de résilience !

t1AdEaC6YVhh_2

TRES BEAU TEXTE DE JACQUES PREVERT sur le temps qui passe

Publié le 23/08/2025 à 17:01 par brigitisis Tags : center centerblog image sur vie enfants belle fond amis demain nuit message texte coeur
TRES BEAU TEXTE DE JACQUES PREVERT sur le temps qui passe

 

Un très beau texte de Jacques Prévert sur le temps qui passe

 



A peine la journée commencée et ... il est déjà six heures du soir. 
A peine arrivé le lundi et c'est déjà vendredi. ...
et le mois est déjà 
fini...
et l'année est presque écoulée .

... et déjà 40, 50 ou 60 ans de nos vies sont passés. 
... et on se rend compte qu’on a perdu nos parents, des amis. 
Et on se rend compte qu'il est trop tard pour revenir en arrière .
Alors... Essayons malgré tout, de profiter à fond du temps qui nous reste... 

N'arrêtons pas de chercher à avoir des activités qui nous plaisent... 
Mettons de la couleur dans notre grisaille... 
Sourions aux petites choses de la vie qui mettent du baume dans nos cœurs.
Et malgré tout, il nous faut continuer de profiter avec sérénité de ce temps qui nous reste.


Essayons d'éliminer les "après" ... 

♥ Je le fais après ... 
♥ Je dirai après ... 
♥ J'y penserai après ...

On laisse tout pour plus tard comme si "après" était à nous. 


Car ce qu'on ne comprend pas, c'est que :
♥ après, le café se refroidit ... 
♥ après, les priorités changent ... 
♥ après, le charme est rompu ... 
♥ après, la santé passe ... 
♥ après, les enfants grandissent ... 
♥ après, les parents vieillissent ... 
♥ après, les promesses sont oubliées ... 
♥ après, le jour devient la nuit ... 
♥ après, la vie se termine ... 
Et après c’est souvent trop tard....


Alors... Ne laissons rien pour 
plus tard... 

Car en attendant toujours à plus tard, nous pouvons perdre :
♥ les meilleurs 
moments, … 

♥ les meilleures expériences, 
♥ les meilleurs amis, 
♥ la meilleure famille... 


 Le jour est aujourd'hui...
 L'instant est maintenant...

Nous ne sommes plus à l'âge où nous pouvons nous permettre
de reporter à 
demain ce qui doit être fait tout de suite.

Alors voyons si vous aurez le temps de lire ce message
et ensuite de 
le partager.


Ou alors vous le laisserez peut-être pour... “plus tard”... 
Et vous ne le partagerez “jamais” ...

 

Jacques Prévert

 

Posté en 2023, je le remets aujourd'hui car plus que jamais ce texte parle à mon coeur...et il parle à beaucoup ...
Superbe texte sur le temps qui passe inexorablement et dont il faut profiter.

Ne pas perdre l'essentiel...ne pas oublier les priorités...
Une très belle leçon de vie.

 

 

brigitisisautomne_1 

 

LA PART CACHEE DE SOI-MEME ....Grand-Père

Publié le 21/08/2025 à 18:52 par brigitisis Tags : vie moi monde coup homme fond musique maison sourire texte centerblog image
LA PART CACHEE DE SOI-MEME ....Grand-Père
 
Il y a une part en moi, cachée,
Que je ne montre à personne,
De définitivement triste.
Je n'ouvre pas souvent cette partie-là.
C'est un peu comme un tiroir aux oubliettes.
Mais en vérité, on ne l'oublie pas.
On fait semblant.
Il y a une part de moi, comme une musique de piano avec seulement trois notes, qui se répète en boucle,
Les trois manquements, les trois trahisons, les trois pires abandons.
C'est un placard de ma maison intérieure,
C'est un cachot dont je suis l'unique prisonnier.
Je maintiens mon sourire parce que j'aime la vie, j'aime la vivre, j'aime la ressentir.
Mais je sais que cette nostalgie teinte le fond de mon âme.
Je sais que lorsqu'on a goûté dans la bouche la trahison, les cendres s'en échappent à chaque respiration.
Je sais que la tristesse, aussi justifiée soit-elle, ne mérite aucunement qu'on la laisse nous maîtriser.
Mais voilà, il y a des jours où ça remonte et l'invisible devient palpable.
L'indicible ne meurt jamais.
Et le mal que l'on nous fait,
Change aussi la personne que l'on est.
Si on ne change pas, c'est qu'on n'a pas compris la leçon.
J'ai trouvé mes leçons de vie difficiles à supporter, dures à comprendre, et pourtant j'ai compris.
Je ne suis plus celui que l'on a détruit, piétiné, et insulté.
Je ne serai plus jamais cet homme humilié.
En vérité, personne ne voit ça de moi.
Je crois que même mes yeux clignent quand le tiroir s'ouvre.
Pour que je ne regarde plus la tempête, mais que je savoure l'accalmie.
J'ai compris que l'humain était la pire espèce de ce monde, et j'ai compris que je faisais partie de ce pire.
C'est dans cette phrase que je me perds.
Je suis une part de ce monde qui me déçoit, qui est capable du pire.
Du coup, pour compenser, j'essaie vraiment d'être meilleur.
Et putain que parfois c'est difficile d'être bon dans un monde de méchants.
 
 
 
 
"Mais voilà, il y a des jours où ça remonte et l'invisible devient palpable "
Et ces jours là, on a ou on donne l'impression de ressasser, de ne pas avancer, de cultiver les mauvais souvenirs...
Mais ce n'est jamais facile d'oublier certaines blessures de notre vécu...
Ce texte est une sacrée leçon de vie, tellement vrai...
 
BRIGITISIS_ORDI

Les grands-parents texte de Grand-Père

Publié le 21/08/2025 à 18:40 par brigitisis Tags : vie merci moi amour maison histoire heureux nature cadeau background texte centerblog image
Les grands-parents    texte de Grand-Père
 
 
• Grand-père, pourquoi restes-tu toujours à la maison et ne sors-tu pas te promener ?
... Ce n'est pas facile, petit-fils. Ma force n’est plus la même et sortir seul n’est plus si simple.
• Mais grand-père, nous pouvons toujours y aller ensemble. Je peux vous aider.
... J'apprécie votre offre, mais je ne veux pas être un fardeau pour vous.
• Vous ne seriez jamais un fardeau. J'adore passer du temps avec toi.
...Avant, nous sortions en famille. Désormais, chacun est occupé avec sa propre vie.
• Je sais, grand-père. La vie est devenue si rapide et si chargée.
...Oui, et parfois j'ai l'impression qu'ils nous ont oubliés. Votre grand-mère et moi passons nos journées à attendre des visiteurs.
• Mais grand-père, pourquoi ne nous as-tu pas dit que tu ressentais cela ?
...Nous ne voulons pas que vous vous sentiez obligé de nous rendre visite. Nous voulons juste de la compagnie, sans causer de désagréments.
• Je vais parler aux autres. Nous ferons davantage d'efforts pour venir vous voir.
...Ce serait merveilleux. Votre grand-mère dit toujours à quel point les jours où la maison était pleine de rires lui manquent.
• Je promets que nous viendrons plus souvent. Ils ne devraient pas se sentir seuls.
...Merci, petit-fils. Nous voulons juste avoir le sentiment de faire toujours partie de leur vie.
 
Quelques mois plus tard, la famille a commencé à lui rendre visite plus fréquemment.
Les rires et les conversations remplissaient à nouveau la maison des grands-parents et ils revivaient leur ancienne joie.
• Grand-père, tu te sens mieux maintenant que nous venons plus souvent ?
...Bien mieux, petit-fils. La solitude peut être un fardeau très lourd à notre âge.
• Je n'avais jamais réalisé à quel point tu souffrais.
...Il est parfois difficile pour les jeunes de comprendre. Ce n'est la faute de personne, c'est juste la nature de la vie.
• Mais maintenant que je le sais, je veux m'assurer qu'ils se sentent toujours accompagnés.
...Cela nous rend très heureux. Avoir une famille proche est le plus beau cadeau que nous puissions recevoir.
• Je vous promets que vous ne vous sentirez plus jamais seul. Nous serons toujours là pour vous.
...Merci, petit-fils.
 
N'oubliez jamais de valoriser le temps passé avec vos proches. Le temps passe vite et ce qui reste, ce sont les souvenirs et l'amour partagé.
 
 
Réflexion.
 
Cette histoire nous rappelle l’importance de valoriser et de prendre soin de nos grands-parents.
Souvent, dans le tumulte de la vie quotidienne, nous oublions à quel point nos visites et notre compagnie comptent pour eux.
Les grands-parents portent dans leur cœur un amour immense et parfois silencieux, attendant d’être reconnus et accompagnés.
Il est essentiel de leur donner le sentiment qu’ils font toujours partie intégrante de nos vies, en leur donnant du temps et de l’amour autant que nous le pouvons.

 
 
 
 
Un très beau texte à méditer...
Le temps passe si vite...
 
Brigitisis17

L'homme qui vous aime est : Grand Père

Publié le 21/08/2025 à 18:28 par brigitisis Tags : sur homme femme amis texte amour fille femmes centerblog image
L'homme qui vous aime est :  Grand Père
 
 
L'homme qui vous aime est :
 
Celui qui vous téléphone juste pour entendre votre voix.
Celui qui rit et pleure avec vous.
Celui qui pense à vous avant de s'endormir et quand il se réveille.
Celui qui pense à vous toute la journée ... qui vous embrasse sans raison.
Celui qui vous prend tel que vous êtes et ne veut pas vous changer.
Celui qui même s'il fait une erreur, essaie de la rattraper sans que vous le lui demandiez.
Celui qui essaie de vous comprendre ... qui vous aime tel que vous êtes ... qui vous rappelle après avoir raccroché son téléphone.
Celui qui reste éveillé juste pour vous regarder dormir.
Qui vous embrasse sur le front.
Qui s'en fiche si vous grossissez ou si vous perdez du poids au fil des ans.
Qui vous demande ce que vous voulez manger aujourd'hui ou si vous avez déjà mangé.
Celui qui prend votre main devant ses amis.
Qui vous dit constamment combien il se soucie  de vous et quelle chance il a de vous avoir.
Et qui, lorsqu'il vous présente ses amis, dit :
— " C'est la femme que j'aime".
 
Aimez cet homme parce qu'il vous aime et ne cessera jamais de vous aimer .
 
 
 
 
Un très beau texte sur l' amour, celui dont toute jeune fille ou jeunes femmes rêvent de rencontrer...
Brigitisis0_e235gr65tg5_55f5_rtr_2

Une peur dont on parle peu Le monde littéraire

Publié le 17/07/2025 à 18:24 par brigitisis Tags : sur centerblog image moi soi enfants femme message texte pouvoir
Une peur dont on parle peu    Le monde littéraire
Il y a une peur dont on parle peu,
 
 
 
Il y a une peur dont on parle peu, mais que nous ressentons toutes.
Ce n’est pas celle des rides, ni de la canne, ni de la solitude.
C’est une autre… celle de se perdre soi-même dans un corps qui ne répond plus.
Celle de ne plus pouvoir se lever seule.
De ne plus aller aux toilettes sans aide.
Celle de dépendre.
Parfois, je me réveille et j’y pense tout bas, pour ne pas qu’on entende mon angoisse…
Que se passera-t-il si un jour je n’y arrive plus seule ?
Si ma main tremble et que je ne peux plus peindre.
Si mon esprit s’égare par instants, et que j’oublie le café sur le feu, les prénoms, ou même qui je suis.
Et non, je ne veux pas de pitié.
Je veux du respect.
Car même si le corps finit par céder, l’âme, elle, reste bien éveillée.
On ne cesse pas d’être une femme, ni digne, ni courageuse…
même si le corps ne bouge plus comme avant.
Mais parfois, ça fait mal.
Ça fait mal de voir comment on traite les vieux comme des fardeaux, comme des enfants maladroits.
Et ça aussi, ça fait peur : pas seulement dépendre…
Mais qu’on te voie comme quelqu’un qui dérange.
Alors, tant que je peux, je bouge.
Je me prépare mon café.
Je sèche mes larmes.
Je m’enlace.
Je me répète que j’ai de la valeur.
Parce que si un jour je ne peux plus le faire moi-même,
que celui ou celle qui me soigne le sache au moins.
Je ne veux pas de compassion, je veux de l’amour avec respect.
Et si le moment arrive où j’ai besoin d’aide…
Que l’on me tienne la main sans me faire sentir que je suis moins.
Parce que vieille, peut-être…
mais vide, jamais.
 
 
 Milka MagTorre
 
 
soinvous1
 
 
 
J'adore ce texte si bien écrit et que l'on ne peut que partager...
Ces périodes où les douleurs gâchent le quotidien et le plaisir de balader, font souffrir au moindre pas, on ne peut qu'avoir peur du lendemain et ressentir tout à fait ce qui est si bien exprimé dans ce message de Mika Mag Torre.

HCsJu_n4Sa0qkil62NoiWzHA7m0
 
 

La vie après 65 ans n’est pas une fin. le monde littéraire

Publié le 25/06/2025 à 22:03 par brigitisis Tags : sur vie amour monde fleur enfants musique histoire internet heureux sourire center texte centerblog image
La vie après 65 ans n’est pas une fin.  le monde littéraire
La vie après 65 ans n’est pas une fin.
C’est cette lumière dorée où, enfin, tu peux t’asseoir… et simplement sentir la chaleur.
     Entre ton premier souffle et le dernier, il existe un espace sacré : ce temps qui t’appartient.
Vis-le pour toi.
Pas pour laisser un héritage, ni pour répondre aux attentes des autres.
Pas pour ceux qui ignorent combien de nuits tu as veillé, combien de pièces tu as comptées avec soin.
Permets-toi de dépenser — non par caprice, mais avec joie.
Pas dans ce qui fait du bruit… mais dans ce qui fait du sens : les rêves, les étreintes, les instants qui sentent la vie.
      Ne cours plus après les placements. Investis en toi.
Le temps est ton bien le plus précieux.
Il ne doit pas t’effrayer, mais t’enchanter : avec un café au matin, une brise sur le visage, une conversation sans hâte.
      Tes enfants marchent désormais sur leurs propres chemins.
Tu leur as donné le meilleur de toi : amour, refuge, soutien, âme.
Maintenant — c’est ton tour.
Prendre soin de toi n’est pas de l’égoïsme.
C’est honorer tout ce que tu as donné.
      Soigne ton corps, non par vanité, mais par amour.
Bouge, respire profondément, mange sans culpabilité.
Et ne repousse pas tes rendez-vous médicaux — non par peur de tomber malade, mais par amour de la vie.
      Offre-toi de belles choses.
Tu n’as pas besoin d’un prétexte.
Un parfum, une fleur, une promenade sans but.
Fais-le pour toi.
Et partage-le avec celui ou celle qui marche à tes côtés.
Car l’argent ne réchauffe pas quand l’âme se sent seule.
      Ne reste pas prisonnier du passé.
Souviens-toi avec tendresse, mais avance.
Aujourd’hui est le seul moment véritable.
Ta tasse de thé, ta couverture, la lumière qui entre par la fenêtre…
C’est cela, vivre.
      Habille-toi comme tu te sens.
Il n’y a pas d’âge pour se sentir bien dans sa peau.
Le style ne se compte pas en années, il brille dans le regard.
      Apprends quelque chose de nouveau.
Internet n’est pas un monde étranger.
C’est un pont vers la musique que tu aimais, les personnes qui te manquent, les merveilles que tu peux encore découvrir.
Ose.
      Écoute les jeunes sans te comparer.
Ils ne veulent pas être toi, ils veulent apprendre de toi.
Ton histoire peut leur donner des racines.
      À cet âge, certains s’éteignent… d’autres s’illuminent.
Entoure-toi de ceux qui brillent.
La joie est contagieuse.
Et la choisir… c’est aussi une forme de sagesse.
      Vivre avec ses enfants n’est pas un devoir, c’est un choix.
Reste près s’ils t’apportent la paix.
Vis ailleurs s’ils te donnent la liberté.
Les deux… sont des preuves d’amour.
      Que ta flamme ne s’éteigne pas.
Commence quelque chose. N’importe quoi. Un jardin. Un poème. Une nouvelle promenade.
Offre à tes jours une raison de sourire.
      Parle avec douceur.
L’amertume fane plus que les années.
Pardonne, lâche prise, respire.
Ne porte que ce que ton cœur peut aimer.
      La douleur viendra. Mais qu’elle ne te définisse pas.
Réponds-lui avec un sourire.
Silencieux. Serein. Mais ferme.
      Et surtout — regarde-toi avec tendresse.
Tu es arrivé jusqu’ici.
Avec des cicatrices, oui.
Mais aussi avec une histoire.
Avec une sagesse.
Et de l’amour… encore vivant dans ta poitrine.
Vis.
Et sois heureux.
Non parce que tout est parfait.
Mais parce que toi…
Toi, tu es déjà un miracle.
 
 
Le monde littéraire
 
 
C'est déjà un miracle d'être encore en vie...
Un superbe texte à méditer et à partager...
 
Brigitisisbcc_bvcvb

On perd des gens...Anne V. Besnard

Publié le 06/05/2025 à 19:19 par brigitisis Tags : sur vie moi monde photo sourire texte centerblog image
On perd des gens...Anne V. Besnard
 
On perd des gens, on en rencontre d’autres.
Certains nous blessent, d’autres illuminent nos jours.
Certains laissent une cicatrice,
D’autres un sourire qui ne s’efface jamais.
On se réveille parfois le cœur léger,
D’autres matins, c’est le poids du monde qui repose sur nos épaules.
On avance, on recule, on hésite.
On prend des chemins, certains bons, certains mauvais.
On connaît nos moments de gloire,
Ces instants où l’on se sent invincible.
Et puis, on tombe.
On échoue, on doute, on regrette.
On trébuche dans les mots,
Dans les escaliers,
Dans nos propres pensées.
On cherche les bonnes phrases,
Mais elles nous échappent souvent.
On rit.
Beaucoup.
À en avoir mal au ventre, à en pleurer de joie.
On pleure aussi.
Souvent.
Trop, peut-être.
Pour un rien, pour un tout.
On se brise.
Le poignet, la jambe, le cœur, l’âme.
On tombe en morceaux, parfois sans bruit, parfois dans un fracas assourdissant.
Mais on recolle les morceaux.
On reconstruit.
Des villes, des ponts, des passerelles.
Des amitiés perdues, des amours brisés, des espoirs effacés.
On perd des objets,
On retrouve des souvenirs.
Un parfum qui nous ramène à hier,
Une chanson qui ouvre une blessure,
Une photo qui fige un instant révolu.
On se pose mille questions.
Pourquoi lui ? Pourquoi elle ? Pourquoi moi ?
Pourquoi la vie fait-elle si mal, parfois ?
Et puis on comprend, ou on fait semblant.
On apprend à vivre avec ce que l’on ne comprend pas.
On est intelligent et stupide à la fois.
Brillant un jour, terriblement con le lendemain.
On pense savoir, et puis on se trompe.
On croit être fort et parfois, un simple regard nous désarme.
On aime.
Parfois trop, parfois mal.
On s’accroche à des âmes qui ne savent pas nous retenir.
On attend des retours qui ne viendront jamais.
On espère, on désespère.
On a nos qualités, nos failles, nos paradoxes.
On veut tout et son contraire.
On se cherche, on se perd, on se retrouve.
On n’est pas parfait.
On ne le sera jamais.
Mais après tout,
Nous sommes humains !
 
 
Anne V. Besnard
 
 
On pourrait intituler ce superbe texte : "Juste la vie"
Je le trouve superbe et tellement vrai ...
 
 
_3a6e491f-0e05-41e7-86a3-882d7f5c04c3_pixian_ai

Fable du Théorème du singe

Publié le 23/04/2025 à 15:46 par brigitisis Tags : sur centre article histoire centerblog image
Fable du Théorème du singe
La fable du théorème du singe
 
Il était une fois une expérience fascinante menée par un groupe de scientifiques, qui voulaient observer un phénomène de comportement collectif.
Ils placèrent cinq singes dans une pièce.
Au centre, un escabeau menait à un régime de bananes suspendu au plafond, appétissant mais inatteignable autrement.

 
La règle invisible

Dès qu’un singe essayait de grimper sur l’escabeau pour attraper les bananes, un mécanisme se déclenchait : une douche glacée aspergeait violemment les autres singes.
Rapidement, une dynamique étrange s’installa.
À chaque tentative de grimper, les autres singes, pour éviter la douche froide, se mettaient à frapper celui qui essayait de monter.
Bientôt, plus aucun singe n’osa approcher l’escabeau, de peur de se faire attaquer.

Une expérience encore plus surprenante

Les chercheurs décidèrent alors de remplacer les singes, un par un :

1. Un premier singe fut remplacé par un nouveau. Ne connaissant pas la règle, ce dernier tenta immédiatement de grimper sur l’escabeau.
Aussitôt, les autres le frappèrent.
Il apprit rapidement à ne plus essayer, sans même comprendre pourquoi.

2. Peu après, un deuxième singe fut remplacé. Comme le premier, il essaya de grimper et se fit corriger par les autres, y compris par le premier remplaçant, qui participait activement à la punition… sans en connaître la raison.

3. Le processus continua : trois, quatre, puis cinq singes furent remplacés un à un.
À la fin, aucun des cinq singes présents dans la pièce n’avait connu la douche froide, mais ils continuaient à frapper tout nouvel arrivant qui tentait de grimper.
 
Une morale troublante
 
Au bout du compte, aucun singe ne savait pourquoi il était interdit de monter sur l’escabeau.
Pourtant, la règle invisible persistait, transmise uniquement par habitude et conformisme.
Pourquoi personne ne montait sur l’escabeau ? Pas à cause de la douche glacée, mais parce que “on a toujours fait comme ça”.
 
 Enseignement :
 
"Le théorème du singe est une fable décrivant une expérience imaginaire menée sur un groupe de singes.
Elle exprime la transmission et la perpétuation de croyances collectives au sein d'une population progressivement renouvelée, et ce même après que la cause première de ces croyances est éteinte et après la disparition de tout témoin de cette cause.
Le phénomène et les comportements supposés des singes n'ont pas été confirmés dans la réalité par une expérience conforme à celle décrite dans la fable."

"Cette histoire est utilisée pour symboliser par exemple la naissance et le fonctionnement de la « culture d'entreprise », des cultures familiales et des secrets de famille notamment.

Elle tente d'expliquer par la parabole comment une habitude se perpétue et devient tradition, longtemps après qu'on en a oublié la raison, au point parfois d'aboutir à des situations bloquées.

Selon un article dans la revue Psychology Today, cette histoire serait inspirée d'une expérience réelle présentant quelques similitudes. ( Stephenson 1967 ) ."


Une fable bien pensée à méditer ...
 
brigitisis_girafe