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coucou ma brigitte,
je passe en coup de vent...
je viens juste chercher une photo de la si belle vénus que j
Par tubesetfonds, le 20.10.2025
c'est très touchant, cette histoire nous montre clairement la domination du fort sur le faible ce qui est preu
Par Anonyme, le 20.10.2025
coucou ma belle! voilà le week-end qui se termine il a fait un temps de saison !!!!. j'espère que tu as passé
Par mamietitine, le 19.10.2025
bonjour mon amie brigitte
me suis levée avant le soleil
pour venir te souhaiter
un tout beau weekend d
Par douceuretdetente, le 17.10.2025
vénus a une vie bien remplie et beaucoup d'imagination pour les bêtises
Par Anonyme, le 16.10.2025
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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
18.10.2025
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TEXTE DE MICHEL QUOIST " L'AMOUR EST UN VOYAGE"
LETTRE DE BRIGITTE A SA MAMAN.
Tu sais maman que ces derniers jours partagés avec toi, j’ai supplié tous les dieux de la terre de venir te chercher, que tu ne méritais pas cette longue fin de vie où chaque respiration devient un tourment. Te voir diminuer, régresser, avec le recul c’est rien s’il n’y avait pas cette souffrance qui crispe les traits et change les caractères. Dans cette petite chambre, où je fus si pénible de t’envahir, j’ai vécu tant de moments avec toi que je ne serais plus la même et que je ne peux plus avoir de certitudes…
Toi tu semblais résignée, dans l’acceptation, calme et apaisée, tu attendais. Vivre 9 jours et 9 nuits à partager le moindre souffle de ta vie, à dormir en fonction de ta respiration, à trembler au moindre silence prolongé…a été un cadeau que tu m’as fait…un cadeau qui changera le reste de ma vie…tu m’as donné une leçon de courage, tu m’as montré l’essentiel, ce qui est réellement important : ne pas écouter ce qu’on ne veut pas entendre, ne pas se laisser blesser et être fier du chemin que l’on a fait. On a parlé avec des mots…On a parlé sans mots…
Si j’ai choisi ce texte sur l’amour, c’est parce que j’ai compris que vous aviez vécu papa et toi maman, une grande histoire d’amour, une vraie avec des valeurs importantes de la vie. Au-delà des orages, des nuages, vous avez toujours eu votre arc en ciel. Vous avez été un exemple et vous avez réussi votre vie…
Je ne sais pas pourquoi, mais il y a tant de mystères que l’on ne comprend pas, je suis persuadée que tu attendais que papa vienne te chercher…Il était parti le 3 mai, il est venu te chercher le 3 septembre…comment voulais tu qu’il s’en sorte sans toi ? Et toi tu semblais si perdue finalement sans lui !!! Malgré tout l’amour dont on peut entourer quelqu’un, il est écrit qu’à un moment, ce cadeau de la vie lui est enlevé…Il y a un moment où c’est mieux de partir…
On ne sait pas quand, ni où…et c’est drôlement mieux…Par contre on peut rêver de retrouver une autre forme de vie avec les personnes aimées…C’est ce que permet le rêve :
Tu es partie sur la pointe des pieds…A t on le choix dans ce moment ultime du passage ?
Peut être…oui peut être que l’on peut choisir de partir quand quelqu’un ne vous tient plus la main, simplement parce que c’est plus facile de s’en aller sans se retourner…et qu’on ne veut pas faire de la peine, et qu’à l’instant du départ pour cet ultime voyage vers l’inconnu, on a envie d’être pudique et réservée…Alors, partir oui puisqu’il le faut, mais sur la pointe des pieds, sans se retourner !!! Sans dire Adieu ou Au revoir ou A demain …
Le 06 septembre 2011.
Brigou.
CHANSON "VOTRE AMOUR " DE MANNICK VIDEO DE THIERRYBACHER SUR YOU TUBE.
Parole de Une Autre Vie:
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TEXTE "LE TEMPS" AUTEUR INCONNU DE MOI , LU PAR CHRISTIANE.
LE TEMPS
Le temps, le temps, c’est important le temps
Qu’on met à se connaître
Qu’on met à oublier
Qu’on passe à la fenêtre.
Le temps que met le petit prince
Pour retourner vers l’infini
Dans le ciel bleu de la province
Un oiseau tombe et tout est dit.
Le temps que mettent les roses
Pour refleurir après l’été
Et pour reperdre, à peine écloses,
Le souvenir d’avoir été.
Le temps efface toute larme
Pour laisser trace de son sel
Le temps que cesse toute alarme
Pour que renaisse l’arc en ciel.
Le temps d’apprendre que j’existe
Et de découvrir l’univers
C’est déjà le bout de la piste
Et les endroits vont à l’envers.
« À ceux que j’aime... |
et ceux qui m’aiment » |
![]() | Quand je ne serai plus là, relâchez-moi, Laissez-moi partir, J’ai tellement de choses à faire et à voir Ne pleurez pas en pensant à moi, Soyez reconnaissants pour les belles années, Je vous ai donné mon amitié, Vous pouvez seulement deviner Le bonheur que vous m’avez apporté. |
Je vous remercie de l’amour que chacun m’avez démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
Je ne suis pas loin, et la vie continue...
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
Et si vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement
La douceur de l’amour que j’apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer, je ne suis pas là, je ne dors pas, Je suis les mille vents qui soufflent, Je suis le scintillement des cristaux de neige, Je suis la lumière que traverse les champs de blé, Je suis la douce pluie d’automne, Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin, Je suis l’étoile qui brille dans la nuit, N'allez pas sur ma tombe pour pleurer, Je ne suis pas là, Je ne suis pas mort. (prière indienne) |
|
CHANSON DE GINETTE RENO "CEUX QUI S'EN VONT, CEUX QUI NOUS LAISSENT"
Parole de Ceux Qui S'en Vont:
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TEXTE "JE VIVRAI PAR DELA LA MORT" AUTEUR INCONNU, LU PAR NICOLE.
JE VIVRAI PAR DELA LA MORT
Je vivrai par delà la mort,
Je chanterai à vos oreilles
Même après avoir été emporté
Par la grande vague de la mer
Jusqu’au plus profond de l’océan.
Je m’assiérai à votre table
Bien que mon corps paraisse absent,
Je vous accompagnerai dans vos champs,
Esprit invisible.
Je m’installerai avec vous devant l’âtre,
Hôte invisible aussi.
La mort ne change que les masques
Qui recouvrent nos visages.
Le forestier restera forestier,
Le laboureur, laboureur,
Et celui qui a lancé sa chanson au vent
La chantera aussi aux sphères mouvantes.
Parole de Un Peu Plus Haut, Un Peu Plus Loin:
Parole de Un Peu Plus Haut, Un Peu Plus Loin:
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CHANSON DE GINETTE RENO : "UN PEU PLUS HAUT, UN PEU PLUS LOIN".VIDEO DE MICHOUBERLIN sur you tube.
TEXTE "POUSSIERE D'ETOILES" LU PAR BRIGITTE, AUTEUR INCONNU.
Poussière d'étoiles.
Fort comme l'attraction des astres, l'amitié et l'amour entre nous,
Rapide comme la lumière, le passage d'une vie
Mystérieux comme l'univers, le trajet qui fait ce que nous sommes.
Mais plus long qu'une éclipse, l'absence de ceux qu'on aime
Moins réguliers que les marées,
Ces souvenirs qui reviennent et que nous avons partagés
Intenses, ces minutes chargées d'une vie
Qu'il nous faut résumer à la hâte,
Une fois pour toutes et tous.
Nous ne sommes que poussière d'étoiles,
Appelées à briller juste un moment.
Maintenant que tu t'éloignes, je te sens plus proche que jamais
Et jamais tu ne fus plus serrée contre moi,
Comme la peine contre ma gorge.
Je voudrais te parler encore, mais à quoi bon :
Ce que nous avons à nous dire
N'a besoin que d'une simple étreinte que tu viens de trouver,
Alors que moi...je cherche encore.
CHANSON MAGNIFIQUE DE FRANCOISE HARDY, ECRITE POUR SON FILS.
TEXTE ECRIT ET LU PAR SA PETITE FILLE CINDY.
Pour ma mamie Chérie,
A l’heure où je te parle, tu as surement dû rejoindre papi. Tu allais avoir 83 ans le 3 octobre. Ta vie a été longue et riche, au point où je ne saurais la résumer.
Aujourd’hui je choisis d’évoquer les beaux souvenirs que tu me laisses.
Tu as été très présente dans mon enfance, les souvenirs sont donc nombreux.
Tu venais toujours me chercher à l’école et en rentrant, pour mon plus grand bonheur, j’avais le droit à une banane écrasée avec du sucre.
Tu t’occupais aussi de moi pendant les vacances et parfois je venais dormir chez toi quand mes parents allaient à leurs soirées. Ces derniers savent à quel point j’étais heureuse de venir te voir : « Chouette, on va chez mamie Thérèse !!!! » J’étais contente de venir car tu étais gentille, tu me complimentais souvent pour mes dessins et j’avais toujours droit à des sucreries comme des sucettes ou des Vichy au citron. Parfois je repartais même avec de jolies tresses. Peu de gens le savent, mais tu étais une excellente coiffeuse.
Tu t’occupais de moi avec beaucoup de patience. C’est une des nombreuses qualités que je te reconnais. Dans la famille R…, on a du caractère. Combien de fois ai-je râlé quant on rentrait à pied à V…., et tu ne me grondais même pas. Même attitude quand je me rebellais face à ton gratin d’épinard. Avec le temps, je me demande comment ai-je pu bouder un si bon plat ?!
Ado, j’ai enfin pu apprécier à sa juste valeur ta cuisine. Ton gratin dauphinois, tes épinards, tes viandes en sauce dont toi seule avait le secret ainsi que le rituel de la tarte aux pommes et du jus d’orange vont me manquer.
Outre ces qualités de cuisinière, je crois que toute la famille serait d’accord pour t’accorder le césar de la meilleure couturière. Le nombre de rideaux, de pantalons que tu as ajustés, de boutons raccommodés est in quantifiable, tout comme notre gratitude envers ces services.
Outre ce César, tu mériterais un Oscar pour ta générosité et ton courage. J’ai déjà évoqué ta patience que tu as eu envers moi, mais tu l’as eu aussi envers d’autres personnes. Je pense à Papi, qui n’a pas toujours était facile avec toi à la maison. J’ai souvent était témoin de vos accrochages, et je tiens à te dire que j’admire cette patience et cet amour que tu lui as porté dans les moments difficile.
Ces dernières années, tu m’as montré une facette de toi qui m’était jusqu’alors inconnue. C’est le côté sentimental. C’était il y a 3 ans, mes parents étaient partis en voyage et j’avais passé la semaine chez toi. Un soir tu es venue me voir, et tu t’es spontanément confiée à moi, tu m’as raconté des choses très personnelles. Toi qui d’habitude es si discrète, cette conversation m’a étonnée. Ce soir là, j’avais découvert une autre image de toi et une complicité nouvelle est née. Aujourd’hui, je considère ce moment comme un beau cadeau et je ne suis pas prête d’oublier cette discussion privilégiée.
Enfant, et ado tu m’as toujours soutenu et encouragé dans ma vie et dans mes études. Depuis que je suis petite, tu me dis toujours : « Ma chérie travaille bien à l’école, ai une bonne situation » et cette année tu m’as fortement soutenue et tu as cru en moi : « Je suis sûre que tu auras ta mention au bac et ton concours » Ces encouragements m’ont beaucoup aidé à tenir le coup pendant cette année de terminale et ont porté ses fruits.
C’est avec joie que je suis venue t’annoncer mes très bons résultats au bac. C’était un bel après-midi de juillet. Pour la première fois, je t’ai vu verser une larmette. Celle-ci, je ne pourrais jamais l’oublier, je la garde encrée dans ma mémoire pour les moments difficiles. Parfois ça vaut le coup de se battre pourvu qu’il y ait de la reconnaissance. Et de la reconnaissance pour toi j’en ai beaucoup. Tu m’as enseigné une bonne leçon de vie, de courage et de dignité.
Je te remercie pour tout.
Ta petite fille qui t’aime infiniment.
Ps : j’aurais aimé passer plus de temps avec toi suite au décès de papi, malheureusement la maladie t’a emportée..
TEXTE " L'ARBRE ET LA GRAINE " LU PAR BRUNO, SON FILS.
L’ARBRE ET LA GRAINE.
Quelqu’un meurt,
Et c’est comme des pas
Qui s’arrêtent…
Mais si c’était un départ
Pour un nouveau voyage ?
Quelqu’un meurt,
Et c’est comme une porte
Qui claque…
Mais si c’était un passage
S’ouvrant sur d’autres paysages ?
Quelqu’un meurt
Et c’est comme un arbre
Qui tombe…
Mais si c’était une graine
Germant dans une terre nouvelle ?
Quelqu’un meurt
Et c’est comme un silence
Qui hurle…
Très beau texte dont j’ignore le nom de l’auteur .
CHANSON "AVE MARIA" chantée par Céline DION :
Merci à bleujour 14 pour sa très belle vidéo sur you tube...Ce sera bientôt Noël et je n'aurais ni papa, ni maman cette année...Ils aimaient bien ma magie de Noël, mes décorations, mes pères noël, mes peluches parlantes, et ils savaient voir mes petites attentions...Eux qui n'avaient rien eu dans leur enfance, ils aimaient que j'ai gardé mon âme d'enfant et ils avaient su me la donner...Merci Papa, merci Maman...pour tout et pour mon ours Martin, qui fût mon "Doudou"avant l'époque des doudous!!!
MUSIQUE D'ACCUEIL A L'ARRIVEE
Parole de Mon Amie La Rose:
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TEXTE LU PAR NICOLE.
La mort n’est rien
La mort n’est rien,
Je suis seulement passé, dans la pièce à côté.
Je suis Moi. Vous êtes Vous.
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez moi le nom que vous m’avez toujours donné,
Parlez moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent,
Ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez.
Pensez à moi,
Priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison
Comme il l’a toujours été,
Sans emphase d’aucune sorte,
Sans une trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais je hors de vos pensées,
Simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Texte de Canon Henry Scott-Holland
DERNIER ADIEU
SERREMENT DE MAINS. MERCI A TOUS CEUX QUI ETAIENT PRESENTS ET QUI AIMAIENT MAMAN.
TEXTE ECRIT PAR MOI, SA FILLE...avec tellement d'amour...
Un toit en chaume et un petit escalier
Souvent irrégulier, sa rampe un peu usée,
Par les intempéries ou les chaleurs d’été…
Une maison en pierres, c’est là que tu es née.
Pas d’eau au robinet mais la source pas loin,
Pas d’électricité, des bougies et du pain…
Un simple quotidien, avec de l’affection
Et des jouets vivants, de tout petits chatons
Que tu cachais la nuit dans ton lit avec toi.
Ils ronronnaient doucement, rassurés dans le noir.
Tu suivais ta maman pour aller au jardin,
Tu l’aidais de ton mieux et si tu avais rien,
Excepté des sabots et des robes de lin ,
Un manteau pour l’hiver et des gants pour tes mains,
Il y avait en toi un amour de la vie,
Une force toujours dans un cœur sans envie,
La sagesse déjà de savoir où l’on va,
Dans un monde inconnu qu’on imagine pas…
Toi, tu aimais l’école, l’odeur de son papier,
Le vieux poêle ronflait et toi tu écoutais,
Timide et réservée, sauvage et effacée,
Mais avide d’apprendre à lire et à compter.
Et les chiffres dansaient le soir à la veillée
Lorsque tu t’appliquais, la tête un peu penchée
Sur ton petit cahier où la flamme oscillait…
Quand l’hiver arrivait, la neige te bloquait
Mais tu voulais y aller, quatre kilomètres à pied,
Un peu peur en chemin, les pieds qui s’enfonçaient,
Les ombres du chemin accéléraient ton pas
Et sans te retourner tu marchais dans le froid.
Au printemps il fallait aider à la maison
Et refaire du bois pour la morne saison !
Tu as grandi ainsi, tricotant dans les prés
En gardant les moutons, pas de temps pour jouer
Pas d’argent pour acheter des futilités.
La vie dure, au fil des saisons, des années…
L’enfance, la guerre souvent les privations
Mais jamais dans ton cœur de trop plein d’émotion,
Pas d’envies, de jalousies, juste du bonheur,
Pas de ressentiment et aucune rancœur…
Une philosophie bien simple de la vie :
Le beau temps revient forcément après la pluie.
Et tu as fait le choix de venir travailler
A la ville de Gap qui te faisait rêver…
Un hôtel restaurant, des patrons très humains…
Un jeune homme aux yeux bleus venait chaque matin.
Il te troublait parfois, tu languissais demain
Il te faisait rêver à de beaux lendemains
En te faisant la cour, il t’a pris par la main,
Il ne t’a plus quitté, il était ton destin.
Tu le trouvais si beau mais tu ne disais rien,
Tu étais si jolie, ton cœur dans un écrin.
Les premières années à vivre en amoureux
Sans rien autour de vous mais tellement heureux
Dans une petite chambre, sans les commodités
Mais riche dans vos cœurs de rêves inachevés !
Une moto prêtée, des vélos empruntés
Pour aller voir les siens au village restés.
Des photos noir et blanc d’un couple amoureux
Qui est jeune, beau et qui a l’air si heureux…
Des tartines beurrées, une odeur de café,
Un parquet bien ciré, des patins pour glisser,
Une odeur de cahier, des plats bien cuisinés,
Les lessives, le ménage et les trajets
A pied…Une vie transformée par le progrès :
Train, autos, frigo, machine à laver, télé…
Qui aurait pu penser autant de changements
L’espace de ta vie et en si peu de temps !
Car tu allais avoir tes 83 ans,
Tu n’avais pas changé…juste des cheveux blancs
Des enfants réunis et des petits enfants,
Trois générations, le symbole de ton temps,
Et dans mon cœur, ce mot si merveilleux : « Maman ».
Il a empli ta vie et chaque jour durant
Je reste dans ma vie ton tout petit enfant,
Avec pour souvenir la douceur de tes bras,
La douceur de ta voix, l’aisance de ton pas,
Cette odeur de café dès que tu te levais
Ton petit tablier pour ne pas te tâcher…
Tartines du matin, éponges dans la main
Tu t’affairais toujours à préparer demain !
Je ne t’ai jamais vu trainer en pyjama
Et même en fin de vie, tu ne le voulais pas :
Tu dormais habillée pour conjurer le sort
Et tu semblais ainsi jouer avec la mort.
Les souvenirs de toi resteront bien ancrés
A jamais dans mon cœur, désormais endeuillé.
Et la fin de ta vie a été ton reflet :
Gentillesse, discrétion, ne pas déranger
Et partir doucement sur la pointe des pieds.
Tu ne m’as pas quitté et je t’emmènerai
Dès demain promener à l’aube dans les prés,
Les chiens sur nos talons, et ta main dans ma main
Nous irons simplement dans le petit matin…
Et tant pis pour tous ceux qui ne comprendront pas
Que je parle en marchant au rythme de tes pas…
Saint Apollinaire, le 07 septembre 2011
Brigitisis
A L'ARRIVEE DANS L'EGLISE
TEXTE LU PAR BRUNO, SON FILS : "SE PARLER" de Charles Singer
SUIVI DE LA CHANSON "MAMAN" DE CHRISTOPHE MAE.