Tableau de Victor Bauer

Pour vivre l'amour

Pour vivre l'amour,

il faut être deux,

on ne peut faire le parcours,

en avançant le coeur malheureux.

Si en lançant un mot,

l'autre n'y répond pas,

le seuil devient trop haut,

on n'est pas présent sans être là.

Il faut savoir regarder en face,

ce que l'on souhaite et ce qui est,

pour ne jamais perdre la trace,

de ce que l'on peut vivre en vrai.

On peut toujours donner du coeur,

et quelquefois c'est l'amitié,

qui donnera bien plus de douceur,

qu'un amour où un seul est relié. 

Alexandra Julien

Je crois que la solitude à deux est pire que la vraie solitude.

Brigitisis

Source : fandeloup.centerblog.net sur centerblog.

Il y a les mots qui ne sont pas dits,

et l'irréel qu'on imagine,

il y a ce que la vie écrit,

qui fait sourire ou qui chagrine,

Il y a des êtres qui se mélangent,

et d'autres qui ne se trouvent jamais,

il y a des âmes qui dérangent,

et d'autres qui rêvent en secret,

Il y a des regards qu'on poursuit,

et d'autres qu'on souhaite éviter,

il y a des amours qu'on choisit,

et d'autres qu'on voudrait amitié,

Il y a le passé qui rappelle,

et d'autres temps à reconstruire,

il y a l'avenir qui donne des ailes,

quand le présent n'est pas soupir.

Il y a le silence qui rassure,

et d'autres bruits qui nous effrayent,

il y a la douceur de l'écriture,

et d'autres cris qui ne viennent jamais,

Il y a des gens venant vers moi,

et puis la solitude autour,

un mélange de chaud et de froid,

un peu comme l'absence et l'amour.

Alexandra Julien

Parce que j'aime beaucoup...

Brigitisis

Je retourne à mon amour.

Je retourne à mon amour,

cette passion, douce folie,

celui qui rime avec toujours,

qui ne s'efface pas en une nuit.

Je retourne tracer de mes mains,

à l'encre douce les émotions,

quelques désirs d'alexandrins,

sous le fil tendre de l'intuition.

Je retourne caresser la plume,

tout en jalousant le papier,

qui lentement met son costume,

pour ne pas se laisser déshabiller.

Je retourne à la poésie,

qui m'a trouvée petite enfant,

et qui depuis comme une amie,

me fait grandir patiemment.

Je retourne à l'indélébile,

puisqu'ici rien n'est éternel,

et l'encre de ses mots subtils,

sème en mon coeur des mots fidèles.

Je retourne décrire l'innocence,

l'amour, la paix, l'espoir, la joie,

lorsque survient trop tôt l'absence,

l'écriture me prend dans ses bras.

Alexandra Julien

Encore un bel écrit d'Alexandra Julien pour tenter d'expliquer pourquoi depuis jeune, certaines personnes ont envie de mettre sur papier émotions et sentiments....

Brigitisis

Si...

Si on n'était pas si pressé,

on pourrait prendre plus le temps,

se satisfaire de contempler,

ce que nous offre le présent.

Si perdre ne faisait pas peur,

on ne chercherait plus à avoir,

on trouverait notre bonheur,

dans un sourire au coin du square.

Si l'abandon ne faisait pas mal,

on ne craindrait plus de s'offrir,

l'amour pourrait ouvrir le bal,

pour chanter ce qu'il a à nous dire.

Si l'éloignement ne laissait pas seul,

on se tiendrait bien mieux la main,

et on ferait meilleur accueil,

à ceux qui croisent nos chemins.

Si on ouvrait juste les yeux,

on pourrait voir qu'il y a les anges,

qui nous offrent des cadeaux précieux,

bien différents de nos challenges.

Si on écoutait plus la vie,

on entendrait les coeurs vibrer,

nous dire que la paix ça se choisit,

et qu'on se doit juste d'Aimer.

Alexandra Julien

Une illustration avec une peinture de Victor Bauer pour ce très beau poème à méditer...

Brigitisis

Je suis comme l'oiseau,

ne cherche pas à me saisir,

j'ai peur des cages et des barreaux,

où je ne peux m'épanouir.

Offre-moi juste ton épaule,

pour me poser quand vient l'envie,

je sifflerai des airs drôles,

qui nous feront danser la nuit.

Mon deuxième nom est liberté,

je vais et je viens à ma guise,

seule la confiance peut m'attirer,

je ne reste que sous la franchise.

Je suis comme l'oiseau,

et toi es-tu si différent ?

L'habit n'habille pas le moineau,

je crois qu'on se ressemble à présent.

On pourrait traverser le ciel,

et se poser sur un nuage,

admirer comme la Terre est belle,

et dormir peau contre plumage.

Si le vertige vient te trouver,

j'irai te saisir une étoile,

pour que tu cesses d'être effrayé,

et rendre le ciel sentimental.

Alexandra Julien

Juste parce que j'aime chaque mot de ce poème...

Source : papillondereve.centerblog.net sur centerblog.

Brigitisis

La journée sera belle,

Parsemée d'étincelles,

Semant sur le chemin,

Les fleurs du destin.

On choisit notre vie,

Alors disons juste oui,

À ce qui fait grandir,

Et donne le sourire.

Osons faire les choix,

Quitte à se risquer parfois.

Pour la sérénité,

Il faut savoir lâcher,

Ce qui brouille l’intérieur,

Et crée quelques douleurs,

Pour avant d'être vieux,

Se permettre d'être heureux.

Alexandra Julien

Un poème à méditer...

Brigitisis

C'est fatiguant tu sais,

d'écrire avec le coeur,

de lui faire livrer ses secrets,

de lui faire décrire le bonheur.

De son encre il se vide,

jusqu'à ne plus battre parfois,

les mots sont trop rapides,

souvent il ne suit pas.

La plume voudrait tout dire,

et puis elle se retient,

ou le po'aime attire,

ou bien il met le frein.

La main est fatiguée,

de trop tenir la plume,

elle désire se poser,

comme l'eau laisse l'écume.

C'est fatiguant tu sais,

d'écrire avec le coeur,

il s'embrouille à chercher le vrai,

mais tout n'est pas à l'intérieur.

Faut parfois aller vers la vie,

pour oser tenir une main,

pour voir si tous les mots écrits,

peuvent aider à aller plus loin. 

Alexandra Julien

Parfois le coeur voudrait écrire mais les mots restent au fond de nous...

Brigitisis

Mon amoureux de mes quinze ans, 

il était très particulier,

à la fois simple et singulier,

nageant entre l'amour et l'amitié,

mon coeur un jour a succombé.

J'aimais tout ce qu'il dégageait,

surtout ses yeux qui parlaient vrai,

ses côtés tellement secrets,

et la lumière qu'il diffusait,

on ne s'est pas compris tout le temps.

On a nagé contre le vent,

mais sans laisser les sentiments,

couler dans le flot des tourments,

on a traversé l'insouciance,

en ayant des moments de chance,

des partages pleins de bienveillance,

rythmés par nos pas en cadence,

il m'a donné l'oubli de l'âge.

L'amour ne rend pas tout le temps sage,

mais j'aimais nos enfantillages,

qui parfois mettaient en otage,

une histoire d'amour et de jeux,

qui nous a fait devenir vieux.

À trop jouer avec le feu,

tout s'est fini dans un adieu,

même si la flamme est encore là,

il faut s'éloigner quelquefois,

reprendre la vie comme il se doit,

à l'âge réel que l'on a.

Alexandra Julien

Entre l'amour et l'amitié, l'insouciance et le sérieux...une très belle histoire qui reste dans le coeur.

Brigitisis

A la fois tout et rien

Il y a les mots qui ne sont pas dits,

et l'irréel qu'on imagine,

il y a ce que la vie écrit,

qui fait sourire ou qui chagrine,

Il y a des êtres qui se mélangent,

et d'autres qui ne se trouvent jamais,

il y a des âmes qui dérangent,

et d'autres qui rêvent en secret,

Il y a des regards qu'on poursuit,

et d'autres qu'on souhaite éviter,

il y a des amours qu'on choisit,

et d'autres qu'on voudrait amitié,

Il y a le passé qui rappelle,

et d'autres temps à reconstruire,

il y a l'avenir qui donne des ailes,

quand le présent n'est pas soupir,

II y a le silence qui rassure,

et d'autres bruits qui nous effrayent,

il y a la douceur de l'écriture,

et d'autres cris qui ne viennent jamais,

Il y a des gens venant vers moi,

et puis la solitude autour,

un mélange de chaud et de froid,

un peu comme l'absence et l'amour.

Alexandra Julien, 

Il y a dans ce poème

tant de vérités que je ressens

toujours ces rêves de je t'aime

mais cette peur des sentiments.

Brigitisis

En illustration, un tableau de Victor Bauer

Danse avec la vie

Immobile, fragile,

tu attends sous le vent,

un signe, même futile,

pour te dire qu'il est temps,

Tu laisses passer les heures,

pour ne plus rien sentir,

pour oublier les peurs,

qui parfois te déchirent,

Les oiseaux chantent pour toi,

un air doux et joyeux,

tu ne les entends même pas,

car ton âme sonne creux,

Où crois-tu donc aller,

en restant engourdie,

cesse de t'oublier,

et danse avec la vie,

Si derrière tout est noir,

dessine donc l'avenir,

colore le de l'espoir,

qu'il te faut acquérir,

Ressens l'air qui passe,

pour réveiller ta peau,

et prends enfin ta place,

dans un monde plus beau.

Alexandra Julien,

La vie ne nous donne pas forcément l'envie de danser...

Pourtant on ne doit pas oublier le bonheur d'être en vie. Un poème à lire et relire les jours de spleen...

Brigitisis

En illustration, un tableau de Steve Hanks