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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour : 26.11.2025
11954 articles


TERRE DES OUBLIS DUONG THU HUONG

TERRE DES OUBLIS   DUONG THU HUONG

L'auteure

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Il y aurait beaucoup à écrire sur le combat que cette femme a mené dans son pays.

Nationalité : Viêt Nam
Né(e) à : Thái Bình , 1947

Dương Thu Hương est une romancière et dissidente politique vietnamienne.

Issue d’une famille révolutionnaire et membre du Parti communiste, Duong Thu Huong fait partie de la génération Hô Chi Minh.
À vingt ans, elle dirige une brigade de la jeunesse communiste du mouvement "Chanter plus haut que les bombes", elle est envoyée au front pendant la guerre, sur le 17e parallèle, dans la région la plus bombardée du Vietnam.

De retour à Hanoï en 1977, elle devient scénariste pour le cinéma vietnamien.
À partir de 1980, alors qu’une de ses pièces de théâtre est censurée, elle conteste violemment la censure et la lâcheté des intellectuels.
À partir de 1989, la politique du « renouveau » marquant le pas, Duong Thu Huong devient de plus en plus populaire dans l’opinion publique et de moins en moins acceptée par le pouvoir.

Avocate des droits de l’homme et des réformes démocratiques, elle n’a cessé de défendre vigoureusement, à travers ses livres, ses engagements pour finir par être exclue du Parti en 1990 pour « indiscipline, » avant d’être arrêtée et emprisonnée sans procès le 14 avril 1991.
Son arrestation provoqua un large mouvement de protestation en France et aux États-Unis, dans les organisations de défense des droits de l’homme.

Elle fut libérée en novembre 1991, mais dû vivre en résidence surveillée à Hanoï jusqu’en 2006.
Malgré cet exil intérieur et bien que ses livres soient désormais interdits de publication dans son pays, Duong Thu Huong reste au Vietnam un des écrivains les plus populaires et les plus discutés.
Son œuvre est traduite dans le monde entier.

Arrivée en France en 2006 pour défendre Terre des oublis (Sabine Wespieser éditeur), elle a décidé d’y rester et de se consacrer à l’écriture.


Après Itinéraire d’enfance en 2007, Au Zénith, a paru en 2009, toujours aux éditions Sabine Wespiese.

 

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L'histoire :

Alors qu'elle rentre d'une journée en forêt, Miên, une jeune femme  du Hameau de la Montagne, situé en plein coeur du Vietnam, se heurte à un attroupement :
l'homme qu'elle avait épousé quatorze ans auparavant et qu'on croyait mort en héros est revenu.
Entre-temps Miên s'est remariée avec un riche propriétaire terrien, Hoan, qu'elle aime et avec qui elle a un enfant.

Mais Bôn, le vétéran communiste, réclame sa femme.
Sous la pression de la communauté, Miên, convaincue que là est son devoir, se résout à aller vivre avec son premier mari.

Au fil d'une narration éblouissante, la romancière passe de l'un à l'autre des personnages de ce triangle tragique. 
Miên tente désespérément de se réhabituer à un homme épousé très jeune, physiquement détruit par des années de combats et d'errance dans la jungle, mû par la seule obsession d'engendrer un fils. La jeune femme, nuit après nuit, vit un calvaire. Elle ne peut oublier Hoan qui, résigné, a fui vers la ville où, malgré ses succès commerciaux, vit un enfer.
Plongeant dans le passé de ces trois innocentes victimes, éclairant leurs destinées individuelles par l'évocation d'une société pétrie de principes moraux et politiques, convoquant leur quotidien dans une somptueuse description de sons, d'odeurs et de couleurs, Duong Thu Huong donne véritablement corps à son pays.

Terre des oublis, grand roman de l'après-guerre du Viêtnam, est un livre magistral.

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https://www.voyageursdumonde.fr/voyage-sur-mesure/magazine-voyage/a-la-decouverte-du-vietnam

 

Extraits :

 

     "Si Miên l'avait regardé dans les yeux en cet instant, elle aurait vu toute la tendresse qui le submergeait. Elle aurait vu non seulement l'amour mais la soumission, non seulement la prière mais la supplication, non seulement le désir mais la terreur, la terreur de la solitude sans fin, la solitude qui rend faible et lâche...Et derrière ces sentiments mélangés, elle aurait vu rejaillir le feu d'un été vieux de quatorze ans. Le temps n'a pas éteint cette flamme. Il a soufflé dessus pour en faire un brasier, le brasier d'un flamboyant en fleurs dans le ciel d'été."

 

     "En temps de guerre, le mariage ressemblait à l'accomplissement d'un devoir ou à un cadeau que les villageois offraient aux jeunes gens avant leur départ à la guerre.
           "Demain, je prendrai la route, demain j'irai au front..."

 

"La jalousie et la rancœur, comme un instinct, imprègnent en permanence l'esprit des paysans. La médiocrité et la bassesse recèlent une force supérieure à celle des gens d'honneur car elle ne connaissent ni loi ni règle, ne dédaignent aucun mensonge, aucune fourberie. De tout temps, quiconque vit dans les villages et les communes doit obéir sans discuter à la volonté silencieuse des masses s'il ne veut pas être isolé, attaqué de tout les côtés. "Les décrets royaux cèdent le pas aux coutumes du village." Les femmes qui osaient s'opposer aux masses ont toujours dû quitter le village pour vivre d'expédients ou se prostituer dans les villes. Même après être parties, quand elles reviennent, elles subissent des pressions impitoyables que le temps n'adoucit jamais. La loi formellement inscrite dans les textes n'a aucune valeur, aucune force face à cette loi invisible, jamais promulguée."

"Aucun navire n'a envie de rester ancré au port. Il y pourrirait inutilement. ce serait un gâchis de la nature."

 

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Fleuve Nhât Lê

 

     "Elle doit revenir vers Bôn, renouer la vie conjugale d’antan, reprendre un amour éteint fané, l’amour d’un fantôme errant aux abords d’un cimetière."


"Sa femme devient plus tendre que jamais, non pas de la tendresse d'une femme paisiblement installée dans son bonheur, mais de la tendresse désespérée, démente de celle qui sera bientôt chassée du paradis et qui le sait."

 


"Ses yeux noirs le fixent, tremblant, assoiffés, affamés, douloureux. Les yeux d'une bête sauvage qui s'abreuve pour la dernière fois au ruisseau avant de pénétrer dans le désert. Le regard d'une femme ramassant les derniers fruits de la terre dans la rizière avant la venue de l'hiver. Les yeux du condamné à mort dégustant le repas de grâce avant son exécution."

    "C'est donc cela, la séparation... La séparation. Je n'arrivais pas à l'imaginer. Chacun vivra dans son coin. La maison deviendra une tombe où s'enterrent les souvenirs."

 

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Amica Travel Bao Lac, petit village situé aux confins de Cao Bang

 

     "L'homme n'est pas une autruche. Il doit faire face à la vie, qu'elle soit heureuse ou malheureuse, riche ou misérable, paisible ou périlleuse. Dieu a donné à l'homme de marcher debout, contrairement aux bêtes, pour lui permettre de regarder droit devant."

     "Dehors, le crépuscule s'éteint. Le ciel violacé tourne au gris cendre. Pas de clair de lune. Les couronnes des orangers se diluent dans l'ombre. L'étoile du soir ne point pas comme d'ordinaire. La maison sombre dans la nuit. L'ombre vénéneuse s'infiltre à travers la peau, pénètre dans la chair, les nerfs, les os. Ils sentent leurs membres flageoler, leurs esprits se décomposer. Ils n'ont plus la force de pleurer, de se plaindre, de s'aimer. Les vagues du désir se sont retirées comme une marée, laissant sur le rivage des algues exténuées. La tristesse, comme des ailes invisibles de chauve - souris, balaie leurs visages, les étouffent. Miên est allongée, la tête posée sur le bras de son mari. Ils restent figés comme des bûches. L'ombre se fait de plus en plus épaisse dans les plaintes des insectes, les claquements de langue des lézards et, de temps en temps, les cris affolés des oiseaux. La nuit s'avance. Sur ses pas, le Génie des ombres sème les pétales des rêves. À la longue, épuisés, l'homme et la femme s'endorment."

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Le Courrier du Vietnam : Préservation de la biodiversité de la cordillère de Truong Son - Le Courrier du Vietnam

 

"La salle de bains n'est en fait qu'une surface de deux mètres carrés pavée de chutes de briques, entourée de claies de bambou. Les volontaires l'ont bâtie en réparant la maison. La vieille cuvette a été frottée, lavée à fond, installée dans un coin et remplie d'eau. Une ficelle de parachute tendue entre deux branches sert à suspendre les vêtements. Bôn a posé le savon parfumé sur une fourche à trois branches du goyavier. Miên le prend, le regarde. C'est un Camay. L'enveloppe blanche a jauni, les arêtes usées commencent à se déchirer. Bôn l'a pourtant gardé neuf ans dans son paquetage pour lui rapporter. L'unique cadeau après une guerre. Les yeux de Miên se mouillent soudain."

" Il faut un amour réciproque pour former un couple. Ne m'en veux pas si je te le dis, il vaut mieux se satisfaire dans le trou d'un arbre que coucher avec une femme qui ne vous aime pas"

 

 

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Bao Lac

 

"Vous croyez alors que le ciel protège les commerçants chinois ?
- Ils ont d'authentiques talents. Tout d'abord parce qu'ils ont de l'expérience. Les Chinois savent commercer depuis l'Antiquité. Ils savaient déjà construire des bateaux pour franchir les mers, ils connaissaient déjà la valeur de l'argent pendant que nous autres, Vietnamiens, nous chantions les louanges de la pauvreté honnête, de la pureté d'âme, et que nous méprisions ceux qui faisaient fortune par la voie du commerce et non grâce aux moissons et aux prébendes mandarinales. Le choix de nos valeurs était erroné dès le départ. Nous en payons le prix."

 

"Les mois et les années semblent longs, interminables et, pourtant, quand on se retourne pour les regarder, ils semblent aussi brefs qu'une pluie, l'ombre d'un nuage, le rêve d'une nuit d' été..."

"On dit que les femmes des régions de pêche sont particulièrement sensuelles parce qu'elles mangent plus de poisson que de riz."

 

"C'est peut-être grâce à ceux qui ont un regard et des sentiments différents des nôtres sur la réalité que nous avons la chance de nous remettre en question, de sonder les zones obscures au tréfonds de notre âme, que nous ne voyons jamais tant que nous vivons au milieu des gens qui nous ressemblent."

"Hoan sait bien qu'on continue d'exercer le plus vieux métier du monde, que de tout temps ce métier perdure, publiquement ou clandestinement. Sans doute un métier au service des hommes acculés au malheur comme lui ou de ceux qui étaient trop pauvres ou trop défigurés pour trouver une femme capable de les aimer."

 

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Baie de Halong

 

 

"La mer se soulève sous ses yeux. Le soleil vient de poindre au-dessus de l'eau. L'est s'embrase de lueurs roses, radieuses, fraîches. Les voiles teintées de soleil, les ailes des mouettes chavirent sur la crête des vagues. La mer de tous les jours. Mais le vent frais frappe son visage, lui procure la sensation de revivre. Sa tête est légère, limpide, comme si les nuages noirs qui s'y entassaient s'étaient dispersés, comme si l'averse bienfaisante des premiers jours de la saison des pluies avait balayé la poussière et les ordures de la ville, nettoyé ses égouts engorgés."

"Hoan se gourmande, mais ses pieds l'entraînent sur la plage, ses oreilles guettent, à travers le rugissement des vagues, les gémissements des amants, leurs respirations haletantes accompagnant les gestes de l'amour qu'il ne connaît que trop. Ces bruits raniment dans sa mémoire les scènes d'amour passées, le corps de la bien-aimée, sa respiration, l'odeur de ses cheveux, de sa sueur, de tout petits gestes, des signes intimes qu'ils sont seuls à reconnaître. Tout, tout lui revient à l'esprit, jusqu'au moindre détail de leurs enivrantes étreintes."

 

"Car il était sûr que Mièn n'aimait que lui, lui seul, uniquement lui. Son retour vers le premier homme n'était qu'un suicide, le sacrifice d'une femme née dans une société soumise à d'incessantes guerres, où la vie tremblante des hommes palpitait comme des ailes éphémères, où toute leur énergie s'enracinait dans la fidélité et la résignation tenace de leur épouse."

"En venant au monde, qui ne souhaite pas vivre aussi bien que son prochain ? Mais les dons du ciel ne sont pas uniformément distribués, la chance n'et pas uniformément partagée, il vaut mieux ne pas jalouser les autres."

"Personne ne peut choisir pour son prochain. Maintenant, c'est à vous de prouver vos talents. Il y a une saison pour les fleurs, un moment de beauté pour les femmes, un âge pour les hommes. Quels que soient ses talents, au seuil de la vieillesse, l'homme finit par succomber."

"Le Hameau de la montagne est trop exigu. Dans ce petit monde clos, la joie passe come un reflet de lumière, un souffle de vent . La tristesse et l'anxiété rôdent comme l'effluve exaltant, vénéneux d'un filtre maléfique, comme un opium qui enivre et paralyse l'âme des hommes car chacune de ces âmes fragiles , esseulées, barbares, recèle le germe maladif , envieux, secret, inavouable d'un drame terrifiant comme un orage, bien que ses désirs inaltérés s'accompagnent en permanence de terreur."

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Maison sur pilotis à Bao Lac

 

       "J'ai raté le coche. Ce train ne reviendra plus jamais. Il n'y a plus que de l'herbe et des feuilles mortes dans la cour de la gare, il n'y a plus de voyageur attendant le train, il n'y a même plus de trace de ce train d'autrefois... Je me suis trompé. Le train de la vie n'offre qu'un seul voyage, il ne revient jamais dans une gare qu'il a quittée..."

     "La femme est un monde mystérieux, incompréhensible. Elle se désintéresse de la logique ordinaire et n'écoute que la voix de son cœur. C'est pourquoi l'homme n'arrivera jamais à sa hauteur... La femme est plus clairvoyante que l'homme sans doute justement grâce à ce fond obscur de son âme où l'intelligence s'arrête, où l'intuition érige ses antennes invisibles mais efficaces."

"Non, non...C'est banal et ce ne l'est pas. La curiosité des gens n'est pas aussi innocente que vous le dites. Elle s'accompagne toujours de préjugés, de cruauté. Souvent, elle tue, un homme, un amour. Elle détruit une famille sans risquer le tribunal ou la prison. Elle n'a même pas de visage sur lequel on puisse cracher... Ce qu'on appelle la curiosité, l'opinion, la rumeur de la foule, est une chose invisible et pourtant terrifiante."

 "Les infirmières, les sages-femmes, les parents des malades, des femmes attendant d'accoucher vont et viennent, chacun poursuivant ses travaux, ses objectifs. Hoan regarde leurs visages. Il comprend soudain à quel point l'homme est seul. La vie pullule sur terre. La société des hommes ne diffère pas énormément de celle des fourmis, mais les fourmis sont plus heureuses, elles n'éprouvent pas le besoin de partager leurs sentiments."

     "S'il en est ainsi, j'ai en main le talisman dont tout le monde rêve. J'ai trouvé un compagnon de route. O mon fils, dépêche toi de grandir. Je créerai moi-même l'Histoire pour toi, tu n'auras à payer aucune dette du passé. Tu m'appartiens totalement, tu seras mon compagnon jusqu'à la mort...."

 

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VOV World  Les Co Tu dans la cordillère de Truong Son

 

Mon humble avis

 

794 pages d'un récit passionnant, troublant, captivant, parfois...dérangeant!
Je découvre cette auteure avec ce livre... que j'avais depuis longtemps ...
Car il m'a fallu du temps avant d'avoir envie de m'envoler dans ce lointain pays. Surement pour les images que j'avais du Vietnam, trop lié aux guerres et à la violence.

Avec un style d'écriture très belle, limpide, poétique dans ses descriptions de la nature, simple et émouvante dans l'histoire de cette femme Miên si attachante, Duong Thu Huong nous y emmène et nous fait partager le poids des coutumes d'autrefois et son impact sur la vie des Hommes et surtout des femmes.
Elle nous transporte  dans l'âme de chacun des personnages avec leurs monologues intérieurs.
Et de ce récit émouvant, prenant et tellement dépaysant on ne sort pas indemne!

Avec talent elle nous parle à la fois d'amour et à la fois de la triste vie de ceux qui ne le rencontre pas ou le perde!
Tant de sujets graves y sont traités de façon libre : la politique, la famille, la pauvreté, le désir, la sexualité, la prostitution, les rites, le poids de l'esprit villageois, et l'importance des origines et des destins et des croyances...
On apprend beaucoup la façon de se soigner toutes sortes de problèmes avec les vertus de plantes et l'importance que cela a pour les gens.
J'ai vraiment été transporté dans ce Hameau des montagnes, dans l'enfer du côté sombre des villes et franchement perdue dans cette jungle impitoyable et immense et son impitoyable guerre.
L'auteur est une humaniste qui, avec ce livre, fait passer le message des combats de sa vie : désir de liberté, de justice, de tolérance, de démocratie, des messages forts !
Elle nous rappelle notre désir et l'importance d'aimer et d'être aimé dans notre recherche du bonheur .
Oui, "Terre des oublis,  grand roman de l'après-guerre du Viêtnam, est un livre magistral."

Merci aux auteurs et aux sites de ses superbes photos qui illustrent très bien les lieux de ce récit...

Brigitisis

 



Commentaires (2)

douceuretdetente le 25/08/2022
je suis émue ,
je lis et relis
trop beau pleins de sentiments
bonjour mon amie
bon jeudi ,,que le soleil
brille dans ton coeur ,,
autant que dans le ciel
merci de tes partages d images
Un peu désert sur les blogs
c est la fin des vacances ,,
"ça ira mieux demain !"
bizou mon amie
Christiane

http://douceuretdetente.centerblog.net


lescockersdemaryse le 26/08/2022
cette histoire est touchante.........
http://lescockersdemaryse.centerblog.net


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