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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour : 20.09.2025
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Corps coupable Laura Lippman

Corps coupable   Laura Lippman

L'auteurevintage_janvier_2031

D'origine juive par son grand-père paternel et comptant également des ancêtres écossais et irlandais, Laura Lippman, née le 31 janvier 1959 à Atlanta en Géorgie, est une auteure américaine spécialisée dans le roman policier et le thriller.
Sa famille déménage à Washington en 1961, puis à Baltimore, au Maryland où elle grandit. Elle est la fille du journaliste Theo Lippman, Jr., éditorialiste du Baltimore Sun, et de Madeline (Mabry) Lippman, une bibliothécaire.

Après des études en journalisme complétées à l'Université Northwestern, elle devient un temps reporter pour le Tribune Herald au Texas, d'abord à Waco, puis à San Antonio.
Elle se lance dans l'écriture de récits policiers à la fin des années 1990.

Elle est surtout connue pour avoir publié une série de romans se déroulant à Baltimore et ayant pour héroïne Tess Monaghan (un nom inspiré à l'auteur par les voisins immédiats de son quartier d'enfance), une journaliste qui abandonne sa carrière pour devenir détective privée. Laura Lippman fait également paraître des thrillers psychologiques sans héros récurrent.

Grâce à ses romans, elle est successivement lauréate du prix Agatha, du prix Edgar-Allan-Poe, du prix Nero et des prix Anthony, prix Macavity, prix Gumshoe (en) et prix Shamus.

En 2007, Ce que savent les morts (What the Dead Know), est le premier de ses livres à apparaître sur la liste des best-sellers du New York Times.
En 2014, son roman Leakin Park (Every Thing Secret, 2003) est adapté au cinéma par Amy Berg sous le titre Every Secret Thing, avec Diane Lane et Dakota Fanning.

Laura Lippman vit à Federal Hill, le quartier Sud de Baltimore.
En plus de poursuivre sa carrière d'écrivain, elle enseigne au Goucher College de Towson dans l'État du Maryland, en banlieue de Baltimore. Elle est l'épouse de David Simon, journaliste et producteur exécutif de la série Sur écoute (The Wire) de chaîne de télévision payante américaine HBO.

 


Résumé :


Pour ses voisins de Turner's Grove, charmante banlieue bourgeoise de Baltimore, Héloïse Lewis est juste une jeune femme dynamique et méritante. Veuve avant même la naissance de son enfant, elle est devenue l'une des lobbystes les plus efficaces de l'état tout en réussissant à être une mère attentive, présente aux réunions de parents d'élèves et aux matchs de foot de son fils .
Mais pour certains hommes riches et discrets, elle est aussi celle qui peut leur fournir toutes les « accompagnatrices » qu'ils veulent pour la nuit.
Un jour pourtant, les cloisons étanches qui séparent ses deux vies sont prêtes à tomber.
L'une de ses « employées » a décidé de la faire chanter tandis qu'une autre « femme d'affaires » est retrouvée assassinée.
Sur le lieu du crime, certains indices pourraient intriguer les enquêteurs : ils les mèneraient tout droit vers un dangereux criminel, aujourd'hui incarcéré mais qu'Héloïse a bien connu ?
Sans diplôme, sans famille et sans amis, Héloïse doit trouver une solution.
De toute urgence.


Citations :


«C'était nouveau, d'ailleurs, cette violence verbale qu'il exerçait sur elle. Elle ne savait pas très bien comment réagir, même si elle l'avait entendu balancer des injures à sa mère durant toute son enfance. ça ne lui avait jamais traversé l'esprit qu'il commencerait un jour à lui infliger le même traitement. Elle se croyait préservée, la petite fifille à son papa.»

«Ses conversation avec les autres mères ont polies mais brèves. Elle ne sait pas à qui en attribuer la faute. Elle a arrêté d'essayer de comprendre si elle était distante parce que les autres mères la snobaient, ou bien si elle était snobée parce que les autres mères la sentaient distante. Quoi qu'il e soit, elle est reconnaissante du manque d'intérêt qu'on lui porte. ça lui facilité la vie.»

«Comme beaucoup de parents de sa génération, Héloïse n'a pas de croyances religieuses très marquées, en dehors du fait qu'une religion ( en tant qu'institution ) est bonne pour les enfants. Si on insistait, elle prononcerait surement tout un laïus pour éviter d'employer le "athée". Elle adorerait avoir la foi, mais elle a le sentiment que les religions se préoccupent uniquement de leurs propres intérêts. Un peu comme une arnaque subtile, à l'image de ces vieilles publicités Ronco. Et ce n'est pas tout ! Pour un versement hebdomadaire de 19,95 dollars seulement, vous pouvez bénéficier d'une vie éternelle en suivant nos lois contradictoires sans poser de questions ! Si elle devait absolument choisir une étiquette, ce serait " agnostique". Autrement dit, une athée qui assure ses arrières.»

« Les autres, y compris les George, finissaient toujours, un jour ou l'autre, par devenir mélancoliques, par s'adoucir et par se mettre à parler d'eux, cherchant à se rapprocher des gens avec qui ils vivaient. Les clients aussi racontaient de longues histoires censées justifier la manière dont ils en étaient venus à tromper leurs femmes avec des prostituées. Comment les gens pouvaient croire qu'en partageant des choses personnelles, ça les rendrait plus proches des autres ,? Ils ne faisaient que bêtement divulguer des informations, ce qui permettait à quelqu'un d'autre d'avoir un moyen de pression contre eux.»

« Elle aperçoit les fenêtres les fenêtres illuminées des voisins avec les ombres des familles derrière. Elle sait que ces femmes sont fatiguées, probablement beaucoup plus qu'elle. Elles n'ont pas assez de temps pour elles. Non, pour être exacte, elles n'ont pas du tout de temps à se consacrer. Si elles travaillent, elles se sentent coupables. Si elles ne travaillent pas, elles se sentent coupables. Si elles travaillent à mi-temps, elles sont persuadées qu'elles sont mauvaises sur les deux plans, à la fois pour s'occuper des enfants et pour s'épanouir dans leur carrière. Certaines d'entres elles sont probablement en train de siroter un verre de vin, comme elle, en regardant par la fenêtre ou en fixant un grand écran plasma, les yeux dans le vague.»

_ Pourquoi ?
C'est une question simple, et pourtant, il est impossible d'y répondre, comme c'est souvent le cas avec ce genre d'interrogations.
Pourquoi est-ce qu'il ne faut pas perdre espoir ? Parce que le vieux mythe, celui de la boîte de Pandore, nous explique qu'il y a toujours de l'espoir. Parce que, sans espoir, comment peut-on se lever le matin ? Mais... et si l'espoir n'était qu'une illusion, une jolie histoire qu'on se racontait pour se rassurer ? Pourquoi est-ce qu'il ne faut pas perdre espoir ?»

«Elle tombe au moment de la "happy hour" et se retrouve entourée de personnes qui paraissent plutôt heureuses. Elle avait depuis longtemps abandonné l'idée de faire un jour partie de ces gens, mais c'était ce qu'elle souhaitait pour son fils. Était-ce être altruiste que de vouloir une vie meilleurs pour son enfant ? Ou bien est-ce que, que au contraire, ce n'est qu'une autre forme d'égoïsme ?»

« J'ai appris que l'égalité commence dans les opportunités offertes. Nous vivons dans une culture où les femmes vendent leur corps. Tout au long de l'histoire, des femmes ont vendu leur corps et continueront à le faire. Rien ne sert d'utiliser des euphémismes pour en parler, tout comme rien ne sert de juger ces femmes. Mais c'est humain de vouloir protéger tous les membres de notre société.»

«En dépénalisant la prostitution, ces femmes bénéficieront de davantage de sécurité.»

« Les travailleuses de l'industrie du sexe, comme je préfère les appeler, risquent leur vie à longueur de temps. En tant que membre de la société, est-ce qu'on peut affirmer qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter pour ces personnes mises à l'écart uniquement parce qu'elles exercent un métier particulier ? Leur délit n'engendre aucune violence. Intrinsèquement, il n'est pas nuisible. Il ne détruit pas les mariages. Pour certains, même, il les sauve.»

« On aurait dit qu'il venait d'avoir une révélation : on peut avoir passé l'âge pour quelque chose mais le garder au fond de notre cœur.»

« Est ce qu'il existe une plus grande folie que de croire qu'on contrôle complétement une situation ?»


«Mais si l'hypocrisie n'existait pas dans notre monde, il n'y aurait aucune prostituée.»

Note de l'auteur

"On se trompe tous, à un moment ou à un autre, au fil de notre vie, en pensant contrôler complétement une situation, en se croyant particulièrement malin."

 

Mon humble avis :

 

Un portrait de femme à l'enfance difficile...avec un père violent...
Une vie tellement triste du fait d'un mauvais choix pour le premier amour à 17 ans...
Le problème de se construire et de la difficulté de vivre dans certains milieux, et sans famille aimante près de soi.
Avec des flash-back  Laura Lippman nous permet de découvrir tous les événements qui l'ont construite au fil des années et nous fait comprendre  la femme qu'elle est aujourd'hui.
L'auteure traite avec pudeur et bienveillance un sujet tabou et rarement traité dans la littérature : la prostitution.
Un livre sur le pardon et sur l'amour d'une femme devenue une merveilleuse mère pour son fils.
Une lecture avec quelques sujets graves abordés de façon agréable.

 

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