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que c est joli !!!! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 29.09.2025
bonne semaine a toi et a venus
le soleil est present et c est bien pour les promenades
bisous a toutes
Par lescockersdemaryse, le 29.09.2025
j'espère que tu tiens le coup , bonne semaine a toi le soleil est là mais pas chaud gros bisous lysiane saperl
Par saperlipopette87, le 29.09.2025
de si jolies photos
bien beau le cochon
bonjou r mon amie brigitte
un réveil en douceur
pour ce lundi mat
Par douceuretdetente, le 29.09.2025
kikou brigitte
c'est tellement injuste cette maladie
je comprends ce chagrin qui n'est pas facile a apais
Par le-coin-de-verdure, le 28.09.2025
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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
29.09.2025
11875 articles
L'auteur :
Mark Spragg a passé toute son enfance dans un ranch du Wyoming.
Ses descriptions de la dure vie, des magnifiques paysages sauvages, du lien d'amitié entre les hommes, de l'attachement des hommes pour leurs chevaux et leurs chiens sont dépeints comme des tableaux vivants.
Ecrivain emblématique de l'Ouest américain, traduit dans une quinzaine de langues, il est aussi l'auteur du roman "une vie inachevée", qui a été porté à l'écran par Lasse Hallström avec Robert Redford dans le rôle principal.
Résumé :
Un grand roman, lyrique, tendre, souvent poignant. L'histoire de deux ranchers, amis d'enfance, que leur amour pour la même femme n'a jamais pu vraiment séparer. Après bien des années, quand elle finit par les quitter pour refaire sa vie ailleurs, les deux hommes se lancent à sa poursuite en un improbable voyage à travers le Wyoming et le Nebraska, à la rencontre de leur destin...
Personnages inoubliables, grandeur sauvage des paysages, vies dures et pleines de risques, l'auteur d'Une vie inachevée prouve avec ce roman aussi déchirant qu'un Brokeback Mountain, qu'il est, à l'instar des Cormac McCarty et des Thomas McGuane, un des grands romanciers de l'Ouest américain.
Extrait du livre :
"McEban recule le camion et la remorque à chevaux jusqu'au hangar ouvert qui longe l'écurie du côté est, puis il allume la lumière de la cour. Son éclat aveuglant frappe le sol dénudé, tombe en oblique sous la charpente, contre le toit de tôle, sur les toiles d'araignées qui dessinent des museaux de chat. Des papillons de nuit tourbillonnent autour de la grosse ampoule. Woody souffle sur la paille qui jonche le sol, il traque les souris, et McEban se penche par-dessus le plus petit des deux tracteurs Deere. Il fait démarrer le moteur pour en vérifier le circuit hydraulique. Le tracteur est muni d'un godet et équipé pour traîner une herse.
En marche arrière, il fait monter le tracteur dans la remorque. La vibration du moteur contre les parois d'acier martèle son squelette. Il pose le godet et l'attelage au fond de la remorque puis coupe le moteur du tracteur. Il descend de la remorque et secoue la tête à droite et à gauche pour tâcher de chasser le tintement de ses oreilles, de la base de son crâne. Il se dirige vers la lampe qui éclaire la cour et l'éteint. Il s'adosse au piquet en attendant que ses yeux s'adaptent. Ses oreilles bourdonnent toujours.
La nuit est restée chaude. La lune s'est couchée, il fait complètement noir. Il sent une démangeaison dans ses jambes et ses bras, là où les os ont été cassés et ressoudés. Son pied douloureux semble fait de pièces coupantes.
Lorsqu'il arrive à discerner la cabine du camion, il s'avance en boitant, ouvre la portière et siffle à travers ses dents de devant. Woody saute sur le siège et se couche contre la portière opposée. McEban monte après lui.
«Tu veux qu'on baisse la vitre ?» demande-t-il.
Le chien le regarde en souriant. McEban s'allonge sur le siège et tourne la manivelle.
Ils restent ainsi, dans l'obscurité, dans le silence, vitres baissées, la remorque attachée derrière eux, le tracteur chargé, jusqu'à ce que la nuit soit presque finie, jusqu'à ce qu'on y voie assez pour distinguer les ornières jumelles de la route pâle qui s'étend devant eux."
"Dans le rêve, la flamme de la bougie anime la pièce.
Son corps commence à sombrer, elle part à la dérive. Elle sombre loin de lui, la flamme vacille et l'aspire comme de l'eau. Exactement. Il la sent tomber et il resserre son étreinte. Sa main serre la sienne. Puis les deux mains. Il ferme les yeux.
Il entend les chevaux ruer, dehors, tirer sur leur bride et hennir. Ils s'agitent, tremblent dans la nuit, les pâles comme les sombres. Ils baissent la tête, reniflent le sol, écoutent la promesse d'eau sous leurs pieds. Une rivière coule, souterraine. Toute une rivière, les poissons, l'écume, tout.
Puis, c'est sa voix à elle qu'il entend. Claire. Douce."
Critique de l'express :
Depuis que Jim Harrison y a déposé son baluchon, l'Ouest américain ne cesse d'inspirer les écrivains. Ils y découvrent des paysages qui sont autant de suppléments d'âme, comme des clairières ouvertes sur l'absolu.
Mon humble avis.
J'avais beaucoup aimé ce livre lors de sa parution en 2007. J'en avais aimé les personnages... Je viens de le relire avec le même plaisir...Plus "dur" aussi bien dans les rapports humains que dans les descriptions de la vie dans ces états d'Amérique, on en reste imprégné après la dernière page.
Brigitisis.