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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour : 23.11.2025
11951 articles


HOMMAGE A CHARLES AZNAVOUR 1

 

 

 

 

La Mama

Ils sont venus
Ils sont tous là
Dès qu'ils ont entendu ce cri
Elle va mourir, la mamma
Ils sont venus
Ils sont tous là
Même ceux du sud de l'Italie
Y a même Giorgio, le fils maudit 
Avec des présents plein les bras 
Tous les enfants jouent en silence 
Autour du lit sur le carreau 
Mais leurs jeux n'ont pas d'importance 
C'est un peu leurs derniers cadeaux 
A la mamma

 

On la réchauffe de baisers
On lui remonte ses oreillers
Elle va mourir, la mamma
Sainte Marie pleine de grâces
Dont la statue est sur la place
Bien sûr vous lui tendez les bras 
En lui chantant Ave Maria 
Ave Maria 


Y a tant d'amour, de souvenirs 
Autour de toi, toi la mamma 
Y a tant de larmes et de sourires 
A travers toi, toi la mamma

Et tous les hommes ont eu si chaud
Sur les chemins de grand soleil
Elle va mourir, la mamma
Qu'ils boivent frais le vin nouveau
Le bon vin de la bonne treille
Tandis que s'entassent pèle-mêle
Sur les bancs, foulards et chapeaux
C'est drôle on ne se sent pas triste
Près du grand lit de l'affection
Y a même un oncle guitariste
Qui joue
Qui joue en faisant attention

A la mamma

Et les femmes se souvenant
Des chansons tristes des veillées
Elle va mourir, la mamma
Tout doucement, les yeux fermés
Chantent comme on berce un enfant
Après une bonne journée
Pour qu'il sourit en s'endormant
Ave Maria


Y a tant d'amour, tant de souvenirs
Autour de toi, toi la mamma
 Tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi la mamma
Que jamais, jamais, jamais
Tu nous quitteras...

 

Charles Aznavour

 

 

La Bohème


Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
On est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu'un jour sur deux
Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
Tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous…

Charles Aznavour

 

 

 

Tu te laisses aller!

 

C'est drôle ce que t'es drôle à regarder
T'es là , t'attends, tu fais la tête
Et moi, j'ai envie de rigoler
C'est l'alcool qui monte dans ma tête
Tout l'alcool que j'ai pris ce soir
Afin d'y puiser le courage
De t'avouer que j'en ai marre 
De toi et de tes commérages
De ton corps qui me laisse sage
Et qui m'enlève tout espoir.

J'en ai assez... faut bien qu'j'te l'dise
Tu m'exaspères, tu me tyrannises
Je subis ton sale caractère
Sans oser dir'que t'exagères
Oui t'exagères, tu le sais maintenant
Parfois je voudrais t'étrangler
Dieu que t'as changé en cinq ans
Tu t'laisses aller, tu t'laisses aller

Ah! tu es belle à regarder
Tes bas tombant sur tes chaussures
Et ton vieux peignoir mal fermé
Et tes bigoudis là! quelle allure, quelle allure
Je me demande chaque jour
Comment as-tu fait pour me plaire
Comment ai-je pu te faire la cour ?
Et t’aliéner ma vie entière
Tiens, Comme ça tu ressembles à ta mère
et ta mère n'à rien vraiment mais vraiment rien pour inspirer l'amour

Devant mes amis quelle catastrophe
Tu m'contredis, tu m'apostrophes
Avec ton venin et ta hargne
Tu ferais battre des montagnes
Ah! Ah! j'ai décroché le gros lot
Le jour où je t'ai rencontrée toi 
Si tu t'taisais, encore ce s'rait trop beau mais madame parle
madame cause madame s'exprime madame est libérée...


Tu t'laisses aller, tu t'laisses aller

Tu es une brute et un tyran
Tu n'as pas de cœur et pas d'âme
Pourtant je pense bien souvent
Que malgré tout tu es ma femme
Si tu voulais faire un effort
Tout pourrait reprendre sa place
Pour maigrir fais un peu de sport
Arrange-toi devant la glace
Est-ce que je sais moi! 

Accroche un sourire à ta face
Maquille ton cœur et ton corps

Au lieu de penser que j'te déteste
Et de me fuir comme une peste
Essaie de te montrer gentille
Essaye

Redeviens la petite fille
Qui m'a donné tant de bonheur
Et parfois comme par le passé
J'aimerais que tout contre mon cœur
Tu te laisses aller, tu te laisses aller

Charles Aznavour

 

 

Non, je n'ai rien oublié

 

Je n'aurais jamais cru qu'on se rencontrerait
Le hasard est curieux, il provoque les choses
Et le destin pressé un instant prend la pause
Non je n'ai rien oublié

 

Je souris malgré moi, rien qu'à te regarder
Si les mois, les années marquent souvent les êtres
Toi, o toi tu n'as pas changé, la coiffure peut-être

Non je n'ai rien oublié
Rien oublié...

Marié, moi ? allons donc, je n'en ai nulle envie
J'aime ma liberté, et puis, de toi à moi
Je n'ai pas rencontré la femme de ma vie
Mais allons prendre un verre,
et parle-moi de toi

Que fais-tu de tes jours ? es-tu riche et comblée ?
Tu vis seule à Paris? mais alors ce mariage ?
Entre nous, tes parents ont dû crever de rage
Non... je n'ai rien oublié


Qui m'aurait dit qu'un jour sans l'avoir provoqué
Le destin tout à coup nous mettrait face à face
Je croyais que tout meurt avec le temps qui passe
Non je n'ai rien oublié

Je ne sais trop que dire, ni par où commencer ...
Les souvenirs foisonnent, envahissent ma tête
Et mon passé revient du fond de sa défaite
Non je n'ai rien oublié, rien oublié

A l'âge où je portais que mon cœur pour toute arme
Ton père ayant pour toi bien d'autres ambitions
A brisé notre amour et fait jaillir nos larmes
Pour un mari choisi sur sa situation

J'ai voulu te revoir mais tu étais cloîtrée
Je t'ai écrit cent fois, mais toujours sans réponse
Cela m'a pris longtemps avant que je renonce
Non je n'ai rien oublié


L'heure court ... déjà le café va fermer
Viens je te raccompagne à travers les rues mortes
Comme au temps des baisers qu'on volait sous ta porte
Non je n'ai rien oublié

Chaque saison était notre saison d'aimer
Et nous ne redoutions ni l'hiver ni l'automne
C'est toujours le printemps quand nos vingt ans résonnent
Non je n'ai rien oublié, rien oublié

Cela m'a fait du bien de sentir ta présence
Je me sens différent, comme un peu plus léger
On a souvent besoin d'un bain d'adolescence
C'est doux de revenir aux sources du passé

Je voudrais, si tu veux, sans vouloir te forcer
Te revoir à nouveau, enfin... si c'est possible
Si tu en as envie, si tu es disponible
Si tu n'as rien oublié
Comme moi oui moi ..qui n'ai rien oublié
non rien...

 

Charles Aznavour

 

 

 

 

 

Hier encore

Hier encore
J'avais vingt ans
Je caressais le temps
Et jouais de la vie
Comme on joue de l'amour
Et je vivais la nuit
Sans compter sur mes jours
Qui fuyaient dans le temps

J'ai fait tant de projets
Qui sont restés en l'air
J'ai fondé tant d'espoirs
Qui se sont envolés
Que je reste perdu
Ne sachant où aller
Les yeux cherchant le ciel
Mais le cœur mis en terre

Hier encore
J'avais vingt ans
Je gaspillais le temps
En croyant l'arrêter
Et pour le retenir
Même le devancer
Je n'ai fait que courir
Et me suis essoufflé
Ignorant le passé
Conjuguant au futur
Je précédais de moi
Toute conversation
Et donnais mon avis
Que je voulais le bon
Pour critiquer le monde
Avec désinvolture

Hier encore
J'avais vingt ans
Mais j'ai perdu mon temps
A faire des folies
Qui ne me laissent au fond
Rien de vraiment précis
Que quelques rides au front
Et la peur de l'ennui

Car mes amours sont mortes
Avant que d'exister
Mes amis sont partis
Et ne reviendront pas
Par ma faute j'ai fait
Le vide autour de moi
Et j'ai gâché ma vie
Et mes jeunes années

Du meilleur et du pire
En jetant le meilleur
J'ai figé mes sourires
Et j'ai glacé mes pleurs
Où sont-ils à présent
A présent mes vingt ans?


Charles Aznavour

 

 
 

Et pourtant...

Un beau matin, je sais que je m'éveillerai
Différemment de tous les autres jours
Et mon cœur délivré enfin de notre amour
Et pourtant, et pourtant
Sans un remord, sans un regret, je partirai
Droit devant moi, sans espoir de retour
Loin des yeux, loin du cœur, j’oublierai pour toujours
Et ton corps, et tes bras et ta voix, mon amour

REFRAIN
Et pourtant, pourtant
Je n'aime que toi
Et pourtant, pourtant
Je n'aime que toi
Et pourtant, pourtant
Je n'aime que toi
Et pourtant

 
J'arracherai sans une larme sans un cri
Les liens secrets qui déchirent ma peau
Me libérant de toi, pour trouver le repos
Et pourtant, et pourtant
Je marcherai vers d'autres cieux d'autres pays
En oubliant ta cruelle froideur
Les mains pleines d'amour, j'offrirai au bonheur
Et les jours et les nuits et la vie de mon cœur

REFRAIN
Et pourtant, pourtant
Je n'aime que toi
Et pourtant, pourtant
Je n'aime que toi
Et pourtant, pourtant
Je n'aime que toi
Et pourtant


Il faudra bien que je retrouve ma raison
Mon insouciance et mes élans de joie
Que je parte à jamais me détachant de toi
Et pourtant, et pourtant
Dans d'autres bras, quand j'oublierai jusqu'à ton nom
Quand je pourrai repenser l'avenir
Tu deviendras pour moi qu'un lointain souvenir
Quand mon mal et ma peur et mes pleurs vont finir

REFRAIN
Et pourtant, pourtant
Je n'aime que toi
Et pourtant, pourtant
Je n'aime que toi
Et pourtant, pourtant
Je n'aime que toi
Et pourtant

 

Charles Aznavour

 

 

 

 

Sur ma vie

 

Sur ma vie je t'ai juré un jour
De t'aimer jusqu'au dernier jour de mes jours
Et le même mot
Devait très bientôt
Nous unir devant Dieu et les hommes

Sur ma vie je t'ai fait le serment
Que ce lien tiendrait jusqu'à la fin des temps
Ainsi nous vivions
Ivres de passion
Et mon cœur voulait t'offrir mon nom

Près des orgues qui chantaient
Face à Dieu qui priait
Heureux je t'attendais
Mais les orgues se sont tues
Et Dieu a disparu
Car tu n'es pas venue

Sur ma vie j'ai juré que mon cœur
Ne battrait jamais pour aucun autre cœur
Et tout est perdu
Car il ne bat plus
Mais il pleure mon amour déçu

Sur ma vie je t'ai juré un jour
De t'aimer jusqu'au dernier jour de mes jours
Et même à présent
Je tiendrai serment
Malgré tout le mal que tu m'as fait
Sur ma vie
Chérie
Je t'aimerai

 

Charles Aznavour

 

 

Emmenez moi

Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbe le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux

Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Aux reflets de ciel bleu
De mirage
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés
Où l'on vit presque nu
Sur les plages

Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du Nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord


Emmenez-moi
Au bout de la terre
Emmenez-moi
Au pays des merveilles
II me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil.

Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main

Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève

Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au-devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve

Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port

Emmenez-moi
Au bout de la terre
Emmenez-moi
Au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerai dans
La soute à charbon

Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfants
Sur des îles lointaines
Où rien n’est important
Que de vivre
Où les filles alanguies
Vous ravissent le cœur
En tressant m'a-t-on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent

Je fuirai laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort

Emmenez-moi
Au bout de la terre
Emmenez-moi
Au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Emmenez-moi 
Au bout de la Terre 
Emmenez-moi 
Au pays des merveilles 
Il me semble que la misère 
Serait moins pénible au soleil 

Charles Aznavour

 

 

Un poète est parti, le poète des mots, qui écrivait de façon merveilleuse la langue de shakespeare...le poète des moments de vie : la solitude, la tristesse, l'espoir, l'amour, le temps qui passe, les souvenirs...



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