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grand merci mon amie
me suis servie
te souhaite un weekend comme tu les aimes
bizou et merci christiane
Par douceuretdetente, le 05.09.2025
je te souhaite un bon w end ainsi qu a venus
gros bisous a la semaine prochaine http://lescock ersdemaryse.
Par lescockersdemaryse, le 05.09.2025
tres jolie ta composition automne avec venus.... http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 05.09.2025
coucou ma douce
comme souvent, je ne suis pas très en avance pour te souhaiter une belle journée. j'espère q
Par mamietitine, le 05.09.2025
j'espère que tout va bien pour toi je te souhaite un bon weekend et une bonne soirée gros bisous lysiane saper
Par saperlipopette87, le 05.09.2025
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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
13.09.2025
11857 articles
Un soir de novembre
Il est environ 18 h 30 sur cette magnifique place du centre-ville.
Accoudé contre la fontaine « des trois ordres » en marbre de carrare, il attend.
Léo n’est plus tout jeune.
Cependant, son élégance lui enlève bien une bonne dizaine d’années.
Il porte un manteau en laine dans les tons de gris, une chemise blanche et un jean de bonne coupe qui laisse apparaître des bottines en cuir noir que l’on devine soigneusement cirées.
Une barbe de trois jours lui donne une touche de modernité.
Un foulard de soie noué autour de son cou complète l’ensemble avec goût.
Semblant ignorer la foule, assez dense en ce vendredi soir, qui gravite autour de lui, Léo fixe une rue en face de lui.
Le temps reste clément pour cette soirée d’automne et les terrasses sont pleines.
Des volutes de fumée s’échappent sans bruit des bouches des fumeurs, s’envolant vers le ciel dans des figures bleutées qui se forment et se déforment en prenant de la hauteur.
Léo, semblait captivé par ce spectacle et étourdi par le brouhaha, lorsque soudain, débouchant de l’angle de la rue d’en face, apparut un ange.
Du moins, c’est la vision qu’a eu Léo à cet instant précis.
Elle n’est encore qu’a une dizaine de mètres de lui, et elle lui sourit déjà, en inclinant légèrement la tête, un peu comme pour s’excuser de son retard.
Léo n’avait à aucun moment regardé l’heure, tout ce qui comptait, c’était qu’elle soit là.
Elle est légèrement plus petite que lui, ses cheveux bouclés lui tombent sur les épaules.
Ils ont des reflets de la couleur de l’automne.
Ses yeux noirs, au regard persan, brillent de mille feux.
Elle ne porte qu’un léger maquillage.
Sa beauté naturelle, ne semble pas en souffrir.
Elle s’est chaudement habillée, un long manteau lui couvre entièrement les jambes, on dirait qu’elle glisse sur le sol, tellement elle semble irréelle.
Tout à coup, autour d’eux, les couleurs disparaissent et la foule en noir et blanc semble se figer.
Maintenant, elle est contre lui.
Il la prend dans ses bras et l’embrasse tendrement.
Le temps vient de s’arrêter l’instant du baiser.
Ils se regardent, se parlent, décident de la suite.
Leurs yeux semblent aimantés.
Leurs âmes sûrement connectées.
Leurs mains se sont rejointes, comme une évidence.
Leurs doigts s’apprivoisent dans un ballet aérien.
Une terrasse de café les invite à s’asseoir.
Léo est intarissable.
Elle rit.
Le vin vient apporter à leurs palais des notes de plaisir, dans des musiques intérieures.
Un plateau de charcuteries semble un témoin indiscret à cette mélodie amoureuse qui se joue devant lui.
Elle l’écoute en inclinant la tête de droite à gauche, tout en douceur, au rythme de la musique provenant du bar.
Ses yeux parlent pour elle, Léo y perçoit un appel à l’amour.
À cet instant précis, il se sent Ulysse, emporté dans cette odyssée, mais ne voulant se priver de cette mélodie en terrasse.
Ses doigts flirtent avec le grain de sa peau, ils caressent délicatement la courbe de son cou.
Elle tremble, se rapproche, leurs lèvres se touchent, un frisson tout entier ondule dans leurs corps.
Il la sent complètement offerte.
Ce n’était plus une question charnelle, mais une sorcellerie profonde, comme si un nouveau destin l’appelait, lui, Léo, et l’entraînait progressivement vers des lendemains ignorés et ténébreux.
À la table voisine, un couple s’est arrêté de parler et les regarde, hypnotisé par ce couple irréel, d’une incroyable beauté.
Léo n’a plus d’âge, son corps est plus léger que l’air, il ne vit que pour cet instant, il sait que ce moment est magique.
Alors, il met tous ses sens en éveil, ordonne aux structures cérébrales les plus anciennes de son cerveau que sont les noyaux gris centraux de gérer ces déflagrations internes.
Plus tard dans la nuit, leurs corps entameront une symphonie dont la partition sera seule connue de lui et, tels les grands musiciens, il orchestrera leur union de façon magistrale.
— Pouvez- vous régler votre consommation, Monsieur, nous n’allons pas tarder à fermer.
Le garçon venait de mettre un terme à leurs ébats.
Léo fouilla dans sa poche, en sortit un billet de cinq euros et le tendit à l’employé.
Une fois son verre payé, il prit congé.
La place était déserte, les lumières déclinaient une à une.
Un vent froid s’était levé.
Il était temps de rentrer.
Il croisa quelques couples qui accéléraient le pas, pressés de rentrer au chaud.
Combien de temps était-il resté sur cette terrasse ?
Il n’en savait trop rien.
Il prit le chemin du retour.
Caramel, son fidèle chat, l’attendrait derrière la porte comme tous les soirs.
Un fois rentré chez lui, il se dirigea dans sa salle de bain, se dévêtit.
En quittant sa chemise, il sentit un parfum qui n’était pas le sien. Un parfum de femme visiblement.
Il se regarda dans le miroir et aperçut, de manière très visible, des traces de rouge à lèvres en forme de bouche sur sa peau.
Jaron
Entre rêve et nostalgie, bonheur d'un souvenir heureux d'un rendez-vous amoureux et tristesse de cet amour fini...
Un texte que je trouve très émouvant où l'imaginaire emporte l'espace d'un instant sur la solitude ...
Brigitisis
Tres beau texte Brigitte
Une douce nuit ma belle
gros bisous et pleins de calins aux loulous
http://naposcar.centerblog.net
Ode au travail :
J’aime le travail : il me fascine.
Je peux m’asseoir et le contempler pendant des heures et des heures.
J’aime le garder près de moi. Si je pouvais, je le caresserais : l’idée de m’y mettre et m’en débarrasser me fend le cœur
Jérôme K. Jérôme auteur de « Trois hommes dans un bateau »
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