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bonjour mon amie
bonjour octobre ,
avec l automne bien installée
le 10 ,,j aurai 15 ans de blogs
que d
Par douceuretdetente, le 01.10.2025
hello le soleil brille un peu frisquet ce matin , passe une bonne journée gros bisous lysiane saperlipopette 8
Par saperlipopette87, le 30.09.2025
j'ai beaucoup de bons souvenirs! http://mamynoh a2.centerblog. net
Par Luce/Joly, le 30.09.2025
la semaine dernière sur m6 a 18h30 il y avait les recettes sur la corse et cette semaine c'est la bretagne!!j'
Par Luce/Joly, le 30.09.2025
coucou brigitte j'espère que tout va bien!en ce moment pas de chance pour moi car il y a 10 jours je suis tomb
Par Luce/Joly, le 30.09.2025
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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
01.10.2025
11878 articles
Paillasson le hérisson
Paillasson le hérisson se frottait le museau contre les rebords rugueux d'une planche déclouée de l'enclos de la petite chapelle de Sainte-Barbe, à Saint-Jean-de-Luz.
S'étant raclé la truffe dans les règles de l'art, il visa ensuite une belle écharde, assez longue et solidement arrimée pour la faire glisser entre ses piquants et se gratter ainsi le dos en des endroits inaccessibles et propices aux démangeaisons tatillonnes.
Paillasson s'étira à satiété, soulagé, et s’assit pour siester, face à l'océan.
Son déjeuner de vers de terre avait été trop copieux et son ventre accusait le coup.
La brise marine, qui lui chatouillait les narines, était la bienvenue car la chaleur post-meridiem claquait toute velléité d'effort.
Plongé dans un rêve de cuirasses, notre polisson ne sentit pas monter la Brouillarta, grand vent annonciateur de tempête au Pays Basque.
La palissade hoqueta, tressauta puis toutes ses planches voulurent reprendre leur liberté en même temps, tels des garnements capricieux et trépignants à l'heure de la récré.
Mais le sommeil de Paillasson n'avait cure d'un peu d'agitation paroissiale.
Il continuait de roupiller contre vents et marées.
Jusqu'à ce qu'une première goutte de pluie mélangée d'embruns termine sa course précipitée en explosant de joie sur la truffe du hérisson.
Se hérissant l'échine, Paillasson ouvrit un œil au pif.
N'ayant pas suivi de cours de probas, il ne put apprécier la douce ironie de la nouvelle goutte de pluie qui choisit justement de tomber dans l’œil ouvert.
Définitivement agacé, il se résolut à se dérouler et dodeliner vers l'abri le plus proche.
Bien lui en prit car, quelques secondes plus tard, il tombait des hallebardes, bien meilleures duellistes que ses piquants.
La tempête fouettait maintenant sans discontinuer la petite chapelle.
Paillasson était, quant à lui, bien à l'abri sous son rocher, au sec ; il patienta longtemps, très longtemps, le regard hagard, perdu dans les flaques, où les frasques des vers de terre lui inspiraient mets et merveilles.
Puis, comme dans toute histoire classique et binaire, après la pluie, vînt le beau temps.
Le soleil commençait à peine à réchauffer le sol détrempé, que Paillasson avait déjà terminé son nouveau gueuleton de vers de terre.
L'air marin et la lumière estivale lui donnèrent ensuite envie d'une petite promenade.
Il opta pour la digue !
Il se prit un dernier ver pour la route, et descendit la colline en dodelinant, repu.
Les vagues étaient encore puissantes et certaines passaient par-dessus les blocs de pierre, dans un fosbury impeccable.
Hypnotisé par le spectacle, il ne remarqua pas tout de suite la présence d'un objet rond au milieu de la digue, qui n'était pas là les jours précédents.
Intrigué, il s'en approcha assez pour reconnaître un de ses congénères, roulé en boule, mais dont les piquants étaient bizarrement teintés de violet.
Il avança encore puis toussota légèrement, se racla un peu la gorge et, heureux d'avoir de la compagnie, se présenta, guilleret:
— Bonjour, hum... je suis Paillasson, le hérisson !
Aucune réponse.
Il fut un peu déçu de ce silence et s'apprêtait à réitérer ses présentations, quand une petite voix s'éleva de nulle part :
— Bo... bonjour, je suis Picotine, l'oursine !
— Vous êtes un oursine ? Vous ressemblez plutôt à un hérisson qui a peur ! demanda Paillasson, surpris.
— Tout d'abord, je suis unE oursine, et ensuite, je ne sais pas ce qu'est un hérisson !
— Ben... un hérisson, c'est... comme moi !
S'ensuivit un dialogue encore plus passionnant, au cours duquel Paillasson et Picotine se racontèrent leurs vies respectives, lui, adorant se dorer la pilule au soleil en sirotant un ver, elle, se faire caresser les flancs par l'écume salée des vagues, lascive, sur un rocher chauffé par le soleil...
Image qui piqua la curiosité de Paillasson.
Tout émoustillé par cette rencontre fortuite d'une demoiselle ma foi fort charmante, il dodelina un peu plus près de Picotine, en vue d'un accostage.
Malheureusement, un hoquet de Belharra envoya une vague déferler soudainement sur la digue et balaya l'oursine, qui ne put se retenir au bastingage de leur amitié naissante, et fut emportée au fond de la baie de Saint-Jean-de-Luz.
Paillasson se précipita vers le rebord et aperçu Picotine qui se posait en douceur sur le sable, au fond de l'eau.
Il ne pouvait plus lui parler ni l'entendre et, à l'idée d'avoir perdu une amie, une larme perla d'un œil... et il rendit la goutte de pluie à l'océan.
Laurent Martin
Que je l'aime ce joli conte si bien écrit de ce petit hérisson solitaire et de sa belle rencontre avec cette petite oursine...
Une rencontre d'un beau moment de vie...d'une amitié naissante mais peut-être d'un amour impossible...
Je suis une incorrigible romantique...
Brigitisis
c'est un joli conte, mais un amour impossible comme tu dit
tu es incorrigiblement romantique bibizzzzz
http://naposcar.centerblog.net
Très mignonne cette histoire ! On peut toujours rêver ! Un jour j'ai trouvé un hérisson, en boule, dans mon jardin. J'ai pu passer un doigt au milieu et c'était tout chaud, tout doux. Malheureusement mon gendre m'a dit de le laisser, que j'allais attraper plein de puces ! Je l'ai donc reposé. Et pourtant j'étais prête à aller chez le vétérinaire acheter de l'anti-puces pour hérissons...
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