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je suis pas en forme problèmes de santé mais je pense a toi , bonne soirée bone nuit bin diamnche gros bisous
Par saperlipopette87, le 15.11.2025
eh oui je souffre d insomnie generalement la nuit je suis devant mon ordi durant 3h/
du coup je m occupe je f
Par lescockersdemaryse, le 15.11.2025
coucou
je t ai envoye par mail des calendriers
j espere que celui qui est personnalise te plaira...
Par lescockersdemaryse, le 14.11.2025
encore un super bel endroit merci pour le partage
bisou s http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 14.11.2025
oh super sympa !! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 14.11.2025
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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
15.11.2025
11944 articles
L'auteur :
Inger Frimansson, née le 14 novembre 1944 à Stockholm, est une romancière,journaliste et poète suédoise, auteure de quelques romans policiers et d'ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse.
Elle amorce sa carrière d'écrivain en 1984. À la fin de 1997 et en 1998, elle est rédactrice pigiste.
La justesse et la finesse de ses descriptions des méandres de l'esprit se retrouvent dans la structure même de ses livres.
Ses romans sont souvent à la frontière du thriller psychologique, genre qu'elle aborde franchement avec son titre le plus connu Bonne nuit, mon amour, thriller haletant . paru en 1998, qui remporte le prix du meilleur roman policier suédois.
L'action se déroule successivement en Suède et dans la jungle tropicale de la Malaisie.
En 2005, paraît une suite à "Bonne nuit, mon amour" intitulée "L'Ombre dans l'eau."
L'histoire
Justine Dalvik, la quarantaine, vit retirée dans la maison de son enfance, au bord du lac Mälar en Suède,où elle puise la force indispensable pour survivre aux drames de son passé : la mort précoce de sa mère, la haine de sa belle-mère, la perversité de ses camarades de classe ...
Et voici qu'une malédiction semble s'abattre sur les membres de son entourage qui disparaissent dans des circonstances aussi mystérieuses que tragiques : un homme atteint par une fléchette empoisonnée, une femme retrouvée dans une mare de sang ...
Pourquoi le sort s'acharne-t-il sur Justine ?
Connaîtra-t-elle un jour la paix intérieure, l'amour véritable ? Jusqu'où votre compassion pour cette âme torturée pourra-t-elle aller ?
Frimansson, l'un des auteurs les plus en vogue, tisse une histoire de terreur psychologique qui révèle ce qui arrive lorsqu'une victime décide de prendre sa revanche sur un monde qui a fait de sa vie un enfer.
Critiques :
«Ce thriller psychologique vient de révéler une nouvelle reine du crime. Mary Higgins Clark n'a qu'à bien se tenir.»
Avantages
«Frimansson réussit à nous faire craindre Justine tout en nous empêchant de la détester.»
Le Figaro Magazine
«À frissonner d'effroi.»
Marie-France
Extraits :
"Pas un bruit, pas un oiseau ni même la chute d'une goutte, uniquement le bruit étouffé de ses propres foulées cadencées lorsqu’elle s’élança à l’assaut de la côte, puis leur écho quand elle parvint au pont de bois sur lequel elle fut vraiment à un cheveu de tomber. L'humidité due à la présence de l'eau avait provoqué la formation d'une plaque traîtresse sur laquelle les semelles de ses Avia dérapèrent.
Non, on ne s'arrête pas! On ne faiblit pas maintenant ! Ses poumons brûlaient, un râle sifflant et régulier sortait de sa gorge.
Elle repoussait ses limites, comme si elle était lui, Nathan.
Tu étais censé être fier de moi, m'aimer."
"L'oiseau s'était installé sur l'appui de la fenêtre ; il la fixait d'un œil et craillait pour manifester son mécontentement. Un merle se pavanait, dehors dans l'allée, enrobé de sa graisse hivernale et les plumes en bataille. Durant l'automne, leur chant se modifiait. Il devenait monocorde et strident comme si quelqu'un pinçait une corde de guitare trop tendue. L'autre chant, celui qui était à la fois mélancolique et jubilatoire, cessait généralement vers la fin de l'été et renaissait à la vie à la fin du mois de février. On l’entendait alors de la cime d'un des arbres les plus élevés.
Justine avait toujours habité cet endroit au bord de l'eau, à Hässelby Villastad."
"Le soir commençait déjà à tomber. Elle se trouvait dans le corridor du haut ; elle plaça une chaise à côté de la fenêtre et se servit un verre de vin. Au loin, les eaux du lac Mälar scintillaient ; les flots dansaient à la surface, illuminés par l'éclairage extérieur de la maison voisine, qu’un minuteur allumait dès la tombée de la nuit. La demeure était rarement occupée, et elle ne connaissait pas les gens qui vivaient là maintenant. C’était aussi bien.
Elle était seule. Libre d’agir comme bon lui semblait. De faire ce qu’il fallait pour s’épanouir, devenir forte, vivante, comme tout le monde.
C’était son droit."
"De plus en plus souvent, son existence lui inspirait de la tristesse. Elle éprouvait le sentiment récurrent que l’apogée de sa vie était derrière elle depuis belle lurette, et qu'à présent tout était trop tard.
Tout quoi?"
"Je me demande quand ça a pris fin. Je me demande à quel moment on passe du statut d'être humain jeune et plein d'espoir à celui de machine semblable à un robot."
"-C'est pareil pour moi. La routine, la routine...Je me dis que ça pourrait être l'année dernière ou celle d'avant ou même la précédente. C'est un perpétuel recommencement. je suis épuisée, au bord du burnout."
"Le cimetière est le lieu de repos des morts, stipulait le panneau à l'entrée ; ici, on n'était pas censé trouble la tranquillité, être bruyant. Les morts en avaient eu assez au cours de leur vie et ils avaient à présent le droit de reposer en paix."
"La plupart étaient impossibles à se procurer - même chez des bouquinistes- si bien qu'il était obligé de fréquenter la bibliothèque municipale sur Sveavägen pour les trouver. Forcé était le terme approprié. L'atmosphère régnant à l'intérieur de la grande salle circulaire était réellement lugubre sans qu'il parvienne à déterminer pourquoi. Ces gens qui manipulaient des livres jour après jour et rencontraient au quotidien des emprunteurs affamés de textes ne devraient-ils pas être plus positifs? Leur vie n'en était-elle pas illuminée? Chaque fois qu'il présentait son ouvrage et sa carte de lecteur au bureau de prêt, il avait l'impression de déranger comme si sa seule présence était source de difficultés pour les femmes installées derrière le guichet."
"Lui n'était pas très porté sur al lecture.
- Des histoires inventées de toutes pièces, quel intérêt? Des gens qu'un mec a juste sortis de son chapeau...Est-ce que ce n'est pas mieux de s’intéresser aux vraies personnes dans la vraie vie?"
"Si tu avais été mariée et avais eu des enfants, tu comprendrais ce que je veux dire. Pendant de nombreuses, de très nombreuses années, tout est centré sur les gamins. Tu fais de ton mieux pour le protéger des dangers et des tentations ; ta vie entière se résume à être un bon parent ; tu n'as pas assez en toi pour également être un bon partenaire...pas assez d'énergie...parce que tu travailles toute la journée...et un jour tout ça est fini. Les gamins se sont envolés, délaissant le nid. Et on reste là, à observer l'autre, mari et femme, et on ne sait plus comment se comporter."
"Il se sentait à nouveau abattu. Cela lui arrivait plusieurs fois par an, pour autant ce n'était pas une dépression. Une dépression avérée serait plus lourde, plus profonde, plus difficile. Non, c'était plutôt une certaine forme de lassitude. Il était las du rythme de ses journées et de la monotonie de sa vie."
"Il se demandait si la glace était assez épaisse pour supporter le poids, mais il ne vit aucune trace humaine, juste les empreintes de pattes de petits animaux légers. Les buissons ensevelis sous la neige avaient gelé en formant des sortes de coraux figés. Il se pencha pour mieux les observer. Il aurait dû apporter son appareil photo. Pourquoi ne pensait-il jamais aux superbes clichés qu'on peut prendre en hiver?"
"On ne peut pas se cacher, tu sais, quelle que soit la qualité de l'étoffe qu'on revêt. Qu'on soit drapé de soie, de velours ou de haillons."
"On doit également profiter de son enfance.Malheureusement, on ne s'en rend généralement compte qu'une fois qu'elle est finie. Les problèmes qu'on rencontre quand on est petit...ne sont rien comparés à ceux auxquels on est confronté en tant qu'adulte."
"- Les journaux parlent sans cesse de grands directeurs licenciés parce qu'ils sont incompétents, mais c'est bizarre qu'au passage ils empochent un beau pactole, des millions de couronnes pour le restant de leurs jours. Est-ce bien raisonnable ? Moi, j'ai fait mon boulot pendant des années ; je me suis bousillé le dos et je ne touche pas des millions de couronnes pour autant. Quelle est la valeur du dos d'un ouvrier? Que dalle. Tandis-que ces grands directeurs, eux, ils sont vautrés dans leurs fauteuils confortables et se baladent dans leurs belles voitures de luxe."
"- Avoir des enfants ne garantit pas qu'on se souvienne de vous. Mais, au moins, on est une sorte de créateur, et une partie de soi se perpétue...Y compris dans la génération suivante, sous une forme plus diluée bien sûr."
"Combien de logements penses-tu que j'ai habités? J'ai perdu le décompte. Il faut déménager et changer de perspective. Onrétrécit si on a la même vue jour après jour. Tu me suis ? On doit évoluer, Justine. Oser l'aventure."
"Rentre chez toi et console tes sœurs. Nous devons croire que ton père est bien là où il est. C'était un aventurier, et il est mort droit dans ses bottes, comme on dit. Il est mort au sommet de son bonheur. Dans la nature, pendant une grande aventure. Combien de gens ont eu cette chance ?"
Tout en parlant, elle s’aperçut que ce qu'elle disait était la vérité. En sacrifiant la personne qu'elle aimait et qu'il lui était la plus chère, elle lui avait permis d'échapper à la vie routinière et triviale de l'humanité, qui, tôt ou tard, aurait fini par le rattraper. Il ne serait jamais obligé de rentrer chez lui, n'aurait pas à vieillir, ni à sentir son corps se dégrader peu à peu, jusqu'à finir cloué sur un fauteuil roulant, perclus d'arthrite, déformé, oublié dans une maison de retraite publique. Oui, grâce à elle, il avait échappé à tout cela.
Mais le sacrifice était énorme."
"Ne serait-ce pas merveilleux si nous avions un chat qui se promènerait dansles chambres, parmi les résidents, en se frottant amicalement contre leurs jambes et sautant sur les genoux avant de se mettre à ronronner? La qualité de vie des pensionnaires s'en trouverait améliorée si le lieu était moins stérile."
Mon humble avis :
Un roman très particulier...
Roman noir qui devient thriller ...mais très bien écrit et passionnant...
Un roman psychologique.
Pas une histoire à l'eau de rose malgré son titre!
Au fil des pages, on découvre divers personnages dont Justine, pas forcément une personne très attachante, juste solitaire et bizarre, qui se révèle être le personnage principal..
Mais, à mesure que l'auteur dévoile son enfance, son adolescence, les derniers événements de sa vie, nous sommes pris dans une ambiance angoissante, dérangeante, oppressante.
Maltraitance d' enfant, cruauté entre gamines qui rappelle le harcèlement dont on parle tant aujourd'hui, rancœur, remord, culpabilité, le poids des blessures du passé, la peur de l'abandon, l'amour...Tous ces sujets sont là au fil des pages.
On sombre dans l'horreur sans s'en apercevoir.
L'auteur a crée la trame de l'histoire au cours des chapitres et des trois parties du livre, avec des flash-back et un récit froid, dénué d'émotion.
J'ai découvert qu'il y avait une suite, ce qui explique la fin qui me paraissait "inachevée" de ce livre...
Il faut donc que je me procure "Ombre dans l'eau" pour savoir ce que devient Justine...
Un roman suédois avec une atmosphère très particulière.
Un beau moment de lecture.