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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
26.11.2025
11954 articles
L'auteur :
De nationalité France il est né à : Antibes le 06/06/1974
Guillaume Musso est un écrivain français. Il est le frère de Valentin Musso, auteur de romans policiers.
Il commence à écrire alors qu’il est étudiant.
À l’âge de 19 ans, fasciné par les États-Unis, il séjourne quelques mois à New York où il travaille comme vendeur de crèmes glacées.
En rentrant des États-Unis, il passe une licence de sciences économiques à l'Université de Nice, poursuit ses études à Montpellier et passe le CAPES de sciences économiques et sociales.
De 1999 à 2003, il est professeur de sciences économiques et sociales au lycée Erckmann-Chatrian de Phalsbourg et formateur à l’IUFM de Lorraine.
En septembre 2003, il intègre le Centre international de Valbonne où il enseignera au lycée les sciences économiques et Sociales pendant cinq ans.
En mai 2001 paraît son premier roman, Skidamarink, un thriller en forme de jeu de piste débutant par le vol de La Joconde au musée du Louvre.
Après un grave accident de voiture, Guillaume Musso imagine en 2004 l’histoire d’un enfant revenu de la mort : Et après... ; le roman se vend à plus de deux millions d’exemplaires et est traduit dans une vingtaine de langues.
Le film Et après tiré du roman sort sur les écrans le 14 janvier 2009, sous la direction de Gilles Bourdos, avec John Malkovich, Romain Duris et Evangeline Lilly.
Puis viennent Sauve-moi (2005), Seras-tu là (2006), Parce que je t’aime (2007), Je reviens te chercher (2008), Que serais-je sans toi ? (2009), La Fille de papier (2010), L'Appel de l'ange (2011), 7 ans après... (2012), Demain (2013), Central Park (2014), L'instant présent (2015) et La fille de Brooklyn (2016).
Avec 1 710 500 exemplaires vendus en 2016, Guillaume Musso est pour la troisième année consécutive le romancier français le plus vendu.
Ses livres sont traduits dans 36 langues et les ventes totales de ses romans dépassent les 18 millions d’exemplaires.
En octobre 2009, succédant à Philippe Claudel, Daniel Picouly, François Morel, Daniel Pennac et Éric-Emmanuel Schmitt, il est l’auteur de la « dictée d’ELA », donnant le coup d’envoi de la campagne annuelle « Mets tes baskets et bats la maladie » pour lutter contre les leucodystrophies.
En 2012, il est nommé chevalier de l'ordre des arts et lettres.
L'histoire :
Critiques Presse
LeDevoir 13 mai 2019
Sous le vernis du suspense efficace, le livre de Guillaume Musso est notamment une forme d’hommage léger à la littérature.
LaPresse 26 avril 2019
Dans ce roman aux multiples ramifications, qui prend un malin plaisir à jouer au chat et à la souris avec le lecteur, Musso offre une palpitante mise en abîme de la vie d'écrivain, mettant même son double fictif ultimement en scène.
Lexpress 17 avril 2019
En mêlant intrigue policière et histoire d'un écrivain mythique débusqué sur une île sauvage par une jeune journaliste, Musso joue sur les pouvoirs ambigus de la création littéraire.
Liberation 15 avril 2019
Si on n’aime pas les thrillers, il n’y a aucune raison de lire Guillaume Musso. A moins d’être sensible à l’argument commercial : il est l’auteur qui vend le plus de livres en France. La Vie secrète des écrivains, son dix-septième livre, est bien construit.
LaLibreBelgique 11 avril 2019
Un thriller efficace, mais pas de la grande littérature.
LeJournaldeQuebec 09 avril 2019
Que se passe-t-il lorsqu’une jeune journaliste particulièrement motivée s’entête à vouloir découvrir pourquoi un écrivain à succès vit en ermite depuis des années dans une petite île de la Méditerranée ? Dans La vie secrète des écrivains, l’écrivain français Guillaume Musso propose une intrigue superbement ficelée – un thriller intime, dit-il – qui garde le lecteur rivé sur les pages du livre... jusqu’à la toute fin.
Lexpress 02 avril 2019
Ce nouveau roman semble assurément le plus personnel et le plus abouti de l'auteur à succès.
Extraits :
"Je venais d’avoir vingt-quatre ans et j’étais à un moment compliqué de mon existence. Deux ans plus tôt, j’étais sorti diplômé d’une école de commerce parisienne, mais je n’avais pas cherché d’emploi correspondant à ma formation. Je n’avais fait ces études que pour rassurer mes parents, et je ne voulais pas d’une vie scandée par la gestion, le marketing ou la finance. Ces deux dernières années, j’avais jonglé avec des petits boulots pour payer mon loyer, mais j’avais consacré toute mon énergie créative à l’écriture d’un roman, La timidité des cimes, qui venait d’être rejeté par une dizaine de maisons d’édition. J’avais punaisé toutes les lettres de refus sur le panneau au-dessus de mon bureau. Chaque fois que j'avais enfoncé une épingle dans la surface de liège, j’avais eu l’impression de me l’enfoncer dans le cœur tant mon accablement était à la mesure de ma passion pour l’écriture."
"Stephen King répétait souvent que trente maisons d’édition avaient refusé Carrie. La moitié des éditeurs londoniens avaient trouvé le premier tome de Harry Potter « beaucoup trop long pour les enfants ». Avant d’être le roman de science-fiction le plus vendu au monde, Dune de Franck Herbert avait essuyé une vingtaine de rejets. Quant à Francis Scott Fitzgerald, il avait, paraît-il, tapissé les murs de son bureau avec les cent vingt-deux lettres de refus envoyées par les magazines à qui il avait proposé ses nouvelles."
"Peut être Bernard Dufy avait il raison, mais personnellement je pensais exactement le contraire : le style n’était pas une fin en soi. La première qualité d’un écrivain était de savoir captiver son lecteur par une bonne histoire. Un récit capable de l’arracher à son existence pour le projeter au cœur de l’intimité et de la vérité des personnages. Le style n’était que le moyen d’inverser la narration et de la rendre vibrante."
"— Vous allez vraiment fermer la librairie ?
— Sans regret, affirma-t-il. Les gens ne lisent plus, c’est comme ça.
Je nuançai :
— Les gens lisent peut-être différemment, mais ils lisent toujours.
Audibert tourna le gaz pour couper le sifflement de la cafetière italienne.
— Enfin, vous voyez ce que je veux dire. Je ne vous parle pas de divertissement, je vous parle de la vraie littérature.
Bien sûr, la fameuse « vraie littérature »… Il y avait toujours un moment avec les gens comme Audibert où cette expression – ou celle de « vrai écrivain » – revenait sur le tapis. Or je n’avais jamais laissé à personne le droit de me dire ce que je devais lire ou pas. Et cette façon de s’ériger en juge pour décider ce qui était de la littérature et ce qui n’en était pas me paraissait d’une prétention sans bornes."
"Écrire est difficile ?
Oui, mais sans doute moins que beaucoup d’autres boulots. Ce qui est compliqué et source d’angoisse, c’est le côté irrationnel de l’écriture : ce n’est pas parce que vous avez écrit trois romans que vous saurez écrire le quatrième. Il n’y a pas de méthodes, de règles, de parcours fléché. Chaque fois que vous débutez un nouveau roman, c’est le même saut dans l’inconnu.
Justement, que Savez-vous faire à part écrire ?
Il paraît que je fais très bien la blanquette de veau.
Pensez-vous que vos romans passeront à la postérité ?
J’espère bien que non.
Quel rôle peut jouer la littérature dans la société contemporaine ?
Je ne me suis jamais posé la question et je n’ai pas l’intention de commencer aujourd’hui.
Vous avez également pris la décision de ne plus donner d’interviews ?
J’en ai déjà trop donné… C’est un exercice faussé qui n’a plus grand sens, hormis la promotion. Le plus souvent – pour ne pas dire toujours –, vos propos sont rapportés de manière inexacte, tronqués, sortis de leur contexte. J’ai beau chercher, je ne trouve aucune satisfaction à « expliquer » mes romans, et encore moins à répondre à des questions sur mes préférences politiques ou sur ma vie privée.
Connaître la biographie des écrivains que l’on admire permet pourtant de mieux comprendre leurs écrits…
Comme Margaret Atwood, je pense que vouloir rencontrer un écrivain parce qu’on aime son livre, c’est comme vouloir rencontrer un canard parce qu’on aime le foie gras.
Mais n’est-il pas légitime d’éprouver l’envie d’interroger un écrivain sur le sens de son travail ?
Non, ce n’est pas légitime. La seule relation valable avec l’écrivain, c’est de le lire."
"- Ecoutez, je voudrais juste des conseils de votre part. Pour améliorer mon écriture.
- Des conseils ? Mais aucun conseil n’a jamais rendu un écrivain meilleur ! Si tu avais trois sous de jugeote, tu l’aurais déjà compris par toi-même.
- Donner un peu de son attention aux autres ne fait de mal à personne.
- Personne ne peut t’apprendre à écrire. C’est quelque chose que tu dois apprendre seul."
"Parce que l'existence d'un écrivain est le truc le moins glamour du monde, soupira Fawles. Tu mènes une vie de zombie, solitaire et coupée des autres. Tu restes toute la journée en pyjama à t'abimer les yeux devant un écran en bouffant de la pizza froide et en parlant à des personnages imaginaires qui finissent par te rendre fou. Tu passes tes nuits à suer sang et eau pour torcher une phrase que les trois quarts de tes maigres lecteurs ne remarqueront même pas. C'est ça, être écrivain."
"Pourquoi un homme au faîte de sa gloire abandonne-t-il soudain tout ce qu'il aime faire, tout ce qui le construit et le nourrit, pour s'enfermer dans la solitude ? Qu'est-ce qui s'était déréglé dans la vie de Fawles au point qu'il renonce à tout ça ? Une lourde dépression ? Un deuil ? Une maladie ? Personne n'avait jamais réussi à répondre à ces questions. Quelque chose me disait que, si j'arrivais à percer le mystère Nathan Fawles, je parviendrais également à réaliser mon rêve de publier un livre."
"La planète est devenue une fournaise, de grandes parties du monde sont à feu et à sang, les gens votent pour des fous furieux et s'abrutissent devant les réseaux sociaux. Ca craque de partout, alors ..."
"Il continua à tourner les pages pour revoir ses annotations.
— Il y a des rebondissements, les dialogues sont souvent bien troussés, parfois drôles, et on ne peut pas dire que l’on s’ennuie…
— Mais ?
— Mais il manque l’essentiel.
Ah oui, quand même…
— Et c’est quoi l’essentiel ? demandai-je, assez vexé.
— À ton avis ?
— Je ne sais pas. L’originalité ? Les idées neuves ?
— Non, on s’en fout des idées, il y en a partout.
— La mécanique de l’histoire ? L’adéquation entre une bonne histoire et des personnages intéressants ?
— La mécanique, c’est un truc de garagiste. Et les équations, c’est un truc de matheux. Ce n’est pas ça qui te fera devenir un bon romancier.
— Le mot juste ?
— Le mot juste, c’est utile dans les conversations, se moqua-t-il. Mais n’importe qui peut travailler avec un dictionnaire. Réfléchis, qu’est-ce qui est vraiment important ?
— L’important, c’est que le livre plaise au lecteur.
— Le lecteur est important, c’est vrai. Tu écris pour lui, on est d’accord, mais chercher à lui plaire est le meilleur moyen pour qu’il ne te lise pas.
— Bon, je ne sais pas, alors. C’est quoi l’essentiel ?
— L’essentiel, c’est la sève qui irrigue ton histoire. Celle qui doit te posséder et te parcourir comme un courant électrique. Celle qui doit te brûler les veines pour que tu ne puisses plus faire autrement que d’aller au bout de ton roman comme si ta vie en dépendait. C’est ça, écrire. C’est ça qui fera que ton lecteur se sentira captif, immergé, et qu’il perdra ses repères pour se laisser engloutir comme tu l’as toi-même été."
" Un roman, c'est de l'émotion, pas de l'intellect. Mais pour faire naître des émotions, il faut d'abord les vivre. Il faut que tu ressentes physiquement les émotions de tes personnages. De " tous " tes personnages : les héros comme les salauds.
- C'est ça, le véritable métier de romancier ? Créer des émotions ?
Fawles haussa les épaules.
- En tout cas, c'est ce que j'attends, moi, quand je lis un roman.
- Lorsque je suis venu vous demander des conseils, pourquoi m'avez-vous répondu : " Fais autre chose de ta vie que de vouloir devenir écrivain " ?
Fawles soupira :
- Parce que ce n'est pas un boulot pour les gens sains d'esprit. C'est un boulot pour les schizophrènes. Une activité qui requiert une dissociation mentale destructrice : pour écrire, tu dois être à la fois dans le monde et hors du monde. Tu comprends ce que je veux dire ?
- Je crois, oui.
- Sagan avait trouvé la formule parfaite : " L'écrivain est un pauvre animal, enfermé dans une cage avec lui-même. "
"Romancier, ce n'est pas un boulot à mi-temps. Si tu es romancier, tu l'es vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Tu n'as jamais de vacances. Tu es toujours sur le qui-vive, toujours à l'affût d'une idée qui passe, d'une expression, d'un trait de caractère qui pourrait venir nourrir un personnage."
"- Les éditeurs… Les éditeurs sont des gens qui voudraient que tu sois reconnaissant quand ils te disent en deux phrases ce qu'ils pensent de ton livre, alors que tu as trimé deux ans pour le faire tenir debout. Des gens qui déjeunent jusqu'à 15 heures dans les restos de Midtown ou de Saint-Germain-des-Prés pendant que tu te brûles les yeux devant ton écran, mais qui t'appellent tous les jours si tu tardes à signer leur contrat. Des gens qui aimeraient être Max Perkins ou Gordon Lish, mais qui ne seront jamais qu'eux-mêmes : des gestionnaires de la littérature qui lisent tes textes à travers le prisme d'un tableau Excel. Des gens pour qui tu ne travailles jamais assez vite, qui t'infantilisent, qui savent toujours mieux que toi ce que veulent lire les gens ou ce qui est un bon titre ou une bonne couverture. Des gens qui, une fois que tu auras connu le succès - souvent malgré eux - , raconteront partout qu'ils t'ont "fabriqué".
"Mais finalement, ce sont les livres qui m'ont séparé de lui. Les livres dont il m'avait pourtant vanté les mérites.
"Je ne l'ai pas compris tout de suite, mais les livres ne sont pas toujours des vecteurs d'émancipation. Les livres sont aussi facteurs de séparation. Les livres n'abattent pas seulement des murs, ils en construisent. Plus souvent qu'on ne le croit, les livres blessent, brisent et tuent. Les livres sont des soleils trompeurs."
"Tu connais le concept grec du kairos ? C'est l'instant décisif qu'il ne faut pas laisser passer. Dans toutes les vies, même les plus merdeuses, le ciel te donne au moins une vie une vraie chance de faire basculer ton destin. Le kairos, c'est la capacité à savoir saisir cette perche que la vie te tend. Mais le moment est généralement très bref. Et la vie ne repasse pas les plats."
Mon humble avis :
J'ai lu tous les livres de Guillaume Musso depuis son premier et je reste unefidèle lectrice.
Dans ce livre, beaucoup de passages nous parlent de la vie d'un écrivain et c'est sûrement sonvécu qui inspire debelles réflexions sur le sujet : les débuts souvent difficiles même pour, il nous l'apprend, des auteurs comme Stephen King ou J.K Rowling, les refus de la part des maisons d'édition, des exigences presque capricieuses et qui peuvent mettre une pression difficile à vivre, une solitude face au clavier et la peur de la page blanche, la vie de famille souvent sacrifiée.
Mais dans ce roman, il y a beaucoup plus : des personnages attachants etprofondément humains avec leurs mystères, leurs tourments, leurs blessures et leurs secrets. ..et au fil des pages un virage soudain qui nous conduit au coeur d'un thriller, avec un meurtre à résoudre, une intrigue bien pensée, des rebondissements originaux et une fin qui surprend.
Depuis son premier livre, j'aime son écriture, son style, ses histoires et les dépaysements où il m'entraîne avec les mots.
Tout son talent entre autre est de m'avoir emmené en bateau pour que je puisse sentir la brise marine et entendre leclapotis de la mer.
Un beau moment de lecture...et encore une découverte originale.