coeur coup enfant bonne coupable sur roman moi vie france center saint monde amour place photo presse homme chez enfants belle femme amis mort histoire papier rose demain centre air 2010 femmes nuit nature fille sourire bleu film pouvoir fleurs mer cadre amitié image centerblog center
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· FABLES DE MONSIEUR JEAN DE LA FONTAINE (133)
· Poèmes que j'aime (160)
· BEAUX PARTAGES (590)
· BEAUX TEXTES (286)
· DICTIONNAIRE DES PROVERBES (325)
· MES LECTURES (344)
· HOMMAGE A MAMAN (03/10/1928-03/09/2011) (11)
· PETITS REPORTAGES DES ANIMAUX (603)
· HUMOUR (208)
· CITATIONS ET PHOTOS DE NATURE (446)
fort joli !! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
un bon froid sec et la promenade est vivifiante !! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
c est tellement joli les premieres gelees http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
bonjour brigitte, je passe te faire un petit coucou avant que tu partes te faire opérer, je penserai bien à to
Par Harmony2011, le 25.11.2025
coucou bonne semaine et bon courage pour le 28
gros bisous a toutes les 2 http://lescock ersdemaryse.ce nte
Par lescockersdemaryse, le 24.11.2025
· HOMMAGE A MAMAN (03/10/1928 - 03/09/2011) 7 Crématorium
· Le lion et le rat Jean de La Fontaine 12
· Le coq et la perle Jean De La Fontaine
· "L'enfant et le Maître d'école" Jean de La Fontaine
· "Le chat et le renard" Jean de La Fontaine
· Le temps qui passe par des artistes
· "Le rat et l'éléphant" Jean de La Fontaine
· "Le cochon, la chèvre, et le mouton" Jean de La Fontaine
· "Je vivrai par delà la mort" Khalil Gibran
· "Un songe" de René François Sully Prudhomme
· La rentrée des classes en humour
· "Le voilier" William Blake?
· Hommage aux aides soignantes
· Le corbeau et le renard Jean de La Fontaine
· "La colombe et la fourmi" Jean De La Fontaine
Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
25.11.2025
11952 articles
L'auteur :
De nationalité France il est né à : Antibes le 06/06/1974
Guillaume Musso est un écrivain français. Il est le frère de Valentin Musso, auteur de romans policiers.
Il commence à écrire alors qu’il est étudiant.
À l’âge de 19 ans, fasciné par les États-Unis, il séjourne quelques mois à New York où il travaille comme vendeur de crèmes glacées.
En rentrant des États-Unis, il passe une licence de sciences économiques à l'Université de Nice, poursuit ses études à Montpellier et passe le CAPES de sciences économiques et sociales.
De 1999 à 2003, il est professeur de sciences économiques et sociales au lycée Erckmann-Chatrian de Phalsbourg et formateur à l’IUFM de Lorraine.
En septembre 2003, il intègre le Centre international de Valbonne où il enseignera au lycée les sciences économiques et Sociales pendant cinq ans.
En mai 2001 paraît son premier roman, Skidamarink, un thriller en forme de jeu de piste débutant par le vol de La Joconde au musée du Louvre.
Après un grave accident de voiture, Guillaume Musso imagine en 2004 l’histoire d’un enfant revenu de la mort : Et après... ; le roman se vend à plus de deux millions d’exemplaires et est traduit dans une vingtaine de langues.
Le film Et après tiré du roman sort sur les écrans le 14 janvier 2009, sous la direction de Gilles Bourdos, avec John Malkovich, Romain Duris et Evangeline Lilly.
Puis viennent Sauve-moi (2005), Seras-tu là (2006), Parce que je t’aime (2007), Je reviens te chercher (2008), Que serais-je sans toi ? (2009), La Fille de papier (2010), L'Appel de l'ange (2011), 7 ans après... (2012), Demain (2013), Central Park (2014), L'instant présent (2015) et La fille de Brooklyn (2016).
Avec 1 710 500 exemplaires vendus en 2016, Guillaume Musso est pour la troisième année consécutive le romancier français le plus vendu.
Ses livres sont traduits dans 36 langues et les ventes totales de ses romans dépassent les 18 millions d’exemplaires.
En octobre 2009, succédant à Philippe Claudel, Daniel Picouly, François Morel, Daniel Pennac et Éric-Emmanuel Schmitt, il est l’auteur de la « dictée d’ELA », donnant le coup d’envoi de la campagne annuelle « Mets tes baskets et bats la maladie » pour lutter contre les leucodystrophies.
En 2012, il est nommé chevalier de l'ordre des arts et lettres.
L'histoire :
Un campus prestigieux figé sous la neige
Trois amis liés par un secret tragique
Une jeune fille emportée par la nuit
Côte d’Azur - Hiver 1992
Une nuit glaciale, alors que le campus de son lycée est paralysé par une tempête de neige, Vinca Rockwell, 19 ans, l’une des plus brillantes élèves de classes prépas, s’enfuit avec son professeur de philo avec qui elle entretenait une relation secrète. Pour la jeune fille, « l’amour est tout ou il n’est rien ».
Personne ne la reverra jamais.
Côte d’Azur - Printemps 2017
Autrefois inséparables, Fanny, Thomas et Maxime – les meilleurs amis de Vinca – ne se sont plus parlé depuis la fin de leurs études. Ils se retrouvent lors d’une réunion d’anciens élèves. Vingt-cinq ans plus tôt, dans des circonstances terribles, ils ont tous les trois commis un meurtre et emmuré le cadavre dans le gymnase du lycée. Celui que l’on doit entièrement détruire aujourd’hui pour construire un autre bâtiment.
Critiques Presse :
Lexpress 04 mai 2018
Pour écrire son roman, un de ses plus maîtrisés, l'écrivain a expliqué à l'AFP s'être inspiré des "Campus Novels", un genre littéraire popularisé notamment par le Britannique David Lodge ou l'Américain Michael Chabon.
LePoint 02 mai 2018
Guillaume Musso, le plus gros vendeur de livres de l'Hexagone, imagine un polar dans la France d'Emmanuel Macron. Tout pour marcher.
Lexpress 24 avril 2018
Guillaume Musso maîtrise son sujet et embarque ses lecteurs sur un chemin parsemé de chausse-trapes. La lecture achevée, on s'aperçoit (trop tard) que le romancier avait pourtant parsemé son récit d'indices.
Culturebox 24 avril 2018
Ce roman ce pourrait être "Twin Peaks au pays de Pagnol", s'amuse Guillaume Musso, l'écrivain préféré des Français qui publie mardi son 15e titre, "La jeune fille et la nuit", son premier thriller se déroulant entièrement sur la Côte d'Azur, où il est né il y a 43 ans.
LeJournaldeQuebec 23 avril 2018
Angoissant, très rythmé, ce nouveau suspense explore le destin de trois amis d’enfance liés par des secrets tragiques.
Extraits :
"Il avait pris du poids et perdu ses cheveux, elle avait perdu sa blondeur et pris des rides. Mais avec le temps leur couple semblait mieux assorti. C’était l’effet normalisateur de la vieillesse : elle fanait les beautés trop éclatantes et donnait parfois de la patine et du lustre à des physiques plus banals."
"Pour être honnête, j'ai même été impatient de vieillir, parce que cela signifiait mettre de la distance avec un passé qui, loin d'être un paradis perdu, m'apparaissait comme l'épicentre d'un drame que j'avais fui toute ma vie."
"Pendant mon temps libre - et j'en avais beaucoup -, je faisais la seule chose qui m'apaisait vraiment : écrire des histoires. A défaut de maîtriser ma vie, je m'inventais des mondes lumineux, délestés des angoisses qui me rongeaient. Les baguettes magiques existent. Pour moi, elles prenaient la forme d'un Bic Cristal. Pour un franc cinquante, on vous donnait accès à un instrument capable de transfigurer la réalité, de la réparer, voire de la nier."
"Du plus loin que je me souvienne, je m’étais toujours senti seul, vaguement étranger au monde, à son bruit, à sa médiocrité qui vous contaminait comme une maladie contagieuse.
Un moment, je m’étais fait croire que les livres pouvaient me guérir de ce sentiment d’abandon et d’apathie, mais il ne faut pas trop demander aux livres.
Ils vous racontent des histoires, vous font vivre par procuration des bribes d’existence, mais ils ne vous prendront jamais dans leurs bras pour vous consoler lorsque vous avez peur."
" Mais, comme la plupart des gens qui vivent leur premier amour, je pensais que jamais plus je n’éprouverais un sentiment si profond pour quelqu’un. Et sur ce point, l’avenir devait malheureusement me donner raison.
Mon autre circonstance atténuante était de croire que je connaissais l’amour parce que j’avais lu des romans. Or seuls les coups dans la gueule vous apprennent réellement la vie. En ce mois de décembre 1992, j’avais quitté depuis longtemps les rives du simple sentiment amoureux pour dériver vers le territoire de la passion. Et la passion n’a rien à voir avec l’amour.
La passion est un no man's land, une zone de guerre bombardée, située quelque part entre la douleur, la folie et la mort. »
"J’ouvris la bouche pour crier, mais déjà Clément venait de se saisir d’un tesson de bouteille. Impuissant, je le vis lever le bras pour abattre sur moi le long morceau de verre brisé. Puis le temps se délita et je sentis ma vie s’échapper. Ce fut l’une de ces secondes qui donnent l’impression de durer plusieurs minutes. L’une de ces secondes qui font basculer plusieurs existences."
"Tout était blanc et givré. J'étais fasciné par le paysage. Tandis que je fendais l'air, j'avais l'impression de faire corps avec la nature, comme si les arbres, la neige et le vent m'absorbaient dans leur cortex de cristal. Autour de moi, tout n'était que lumière et absolu. Une parenthèse glacée, un territoire vierge, presque irréel. La page blanche sur laquelle je me remis à croire que j'allais écrire les prochains chapitres de ma vie."
"Quelques-uns surent rester dignes. Parmi eux, Jean-Christophe Graff, mon prof de français, et Mlle DeVille, la prof de littérature anglaise des hypokhâgnes. Je n’assistais pas à ses cours, mais je l’entendis avoir cette formule dans le bureau de ma mère : « Ne nous abaissons pas à fréquenter la médiocrité, car c’est une maladie contagieuse. »
"Dans une ambiance de carnaval, des chars multicolores se mettaient en branle pour la traditionnelle bataille de fleurs. Une foule dense et joyeuse se massait derrière les barrières en acier : des mômes avec leurs parents, des ados déguisés, de vieux Antibois qui avaient délaissé leur terrain de pétanque.
Quand j’étais enfant, la bataille de fleurs traversait toute la ville. Désormais, sécurité oblige, il y avait un flic tous les dix mètres et les chars tournaient en rond avenue de Verdun. L’air était chargé d’un mélange de joie et de tension. On aurait voulu s’amuser et se lâcher, mais le souvenir de l’attentat du 14 juillet à Nice était dans toutes les mémoires. J’éprouvais de la peine et de la rage en regardant les enfants qui agitaient des bouquets d’œillets parqués derrière les barricades. La menace d’attentat avait tué chez nous la spontanéité et l’insouciance. Nous avions beau prétendre le contraire, la peur ne nous quittait jamais vraiment et faisait planer sur toutes nos joies une ombre indélébile."
"Jamais je ne prétendrais connaître vraiment quelqu'un. J'étais un adepte de l'axiome de Garcia Marquez : "Tout le monde a trois vies : une vie publique, une vie privée et une vie secrète."
"Tu as tout abdiqué pour elle. Pour lui plaire, tu as renoncé à tout ce qui constituait ta singularité. Tout ce qui faisait que tu était un garçon différent des autres."
"- Ce n'est qu'en regagnant la résidence que j'ai véritablement pris conscience de la splendeur du paysage. Il ne neigeait plus. Le vent avait chassé les nuages, dévoilant des constellations et une lune pleine. Tout était tellement féérique que je suis revenue sans quitter le lac des yeux. Je me souviens encore du crissement de mes pas sur la neige et du reflet bleu de la lune à la surface de l'eau."
" Mais elle était du monde, où les plus belles choses
Ont le pire destin,
Et en rose elle a vécu ce que vivent les roses,
L'espace d'un matin..."
"Toi, tu vis dans un monde littéraire et romantique, mais la vraie vie, ce n'est pas ça. La vie, c'est violent."
"Il serait temps que tu t'endurcisses, Thomas. Et que tu comprennes que l'existence, c'est la guerre.
Toi qui aimes les livres, relis Roger Martin du Gard: "L'existence toute entière est un combat. La vie, c'est de la victoire qui dure."
"Je me retire sur la pointe des pieds, la tête pleine de questions. J'ai déjà vu quantité de cons essayer de se faire passer pour les futés, mais c'est la première fois que je vois un homme intelligent vouloir passer pour un con."
"Derrière son sourire, derrière le masque teinté d’une légère arrogance, je devinais une souffrance que je n’avais pas perçue à l’époque. Tout au moins une insécurité qui me confirmait ce que j’avais expérimenté plus tard en côtoyant d’autres femmes : la beauté était aussi une expérience intellectuelle, un pouvoir fragile dont on ne savait parfois plus très bien si on était en train de l’exercer ou de le subir."
"Je détaillai les clichés inédits avec une certaine émotion. C'était une véritable ode de beauté. On y trouvait tout ce qui faisait le charme de Vinca. Rien chez elle n'était parfait. La singularité de sa beauté résidait dans l'assemblage de toutes ses petites imperfections qui finissait par constituer un ensemble gracieux et équilibré, validant le vieil adage que le tout n'est jamais partiel."
"Jean-Christophe Graff s'était suicidé en 2002. Déjà quinze ans. Pour moi, il représentait une nouvelle victime de la malédiction des gentils. Cette loi injuste, ce sale destin qui accablait certaines personnes un peu trop fragiles qui avaient comme seul tort d'essayer de bien se comporter avec les autres. Je ne savais plus qui avait prétendu que les hommes ne reçoivent du destin que ce qu'ils sont capables d'endurer, mais c'était faux. Le plus souvent, le destin est un salopard pervers et vicieux qui prend son pied en broyant la vie des plus faibles alors que tant de connards mènent une existence longue et heureuse."
"- Justement, c’est le privilège du romancier, non ?
Écrire des fictions pour défier la réalité. Pas simplement pour la réparer, mais pour aller la combattre sur son propre terrain. L’ausculter pour mieux la nier. La connaître pour, en toute conscience, lui opposer un monde de substitution."
"— Tu sais pourquoi il s'est suicidé ?
Elle me renvoya dans les cordes :
— Tu crois encore qu'il y a une réponse unique et rationnelle qui expliquerait pourquoi les gens se donnent la mort ?"
"Il y a des gens qui sont restés coincés quelque part dans le temps. Des gens pour qui le passé ne passe pas."
"Chaque fois que je songe à mon avenir, je vois la peur, l'ennui, le vide, la fuite, la douleur.
Mais soudain, je t'aperçois, Thomas ! A travers la vitre, ta silhouette ployée par le vent se détache dans la blancheur laiteuse de cet après-midi d'hiver. Et comme chaque fois, mon cœur bondit dans ma poitrine et mon humeur s'adoucit. D'une seul coup, je n'ai plus sommeil. D'un seul coup, j'ai envie de vivre et d'avancer. Parce qu'il n'y a qu'avec toi que ma vie pourrait être sereine, prometteuse, porteuse de projets, de voyages, de soleil et de rires d'enfants.
Je pressens qu'il existe un chemin étroit vers le bonheur, mais je ne pourrai l'emprunter qu'avec toi.
Je ne sais par quelle magie la souffrance, la boue, la noirceur que je porte en moi depuis l'enfance semblent s'effacer lorsqu'on est ensemble. Mais je sais que sans toi, je serai toujours seule."
"Elle me rappela que pour les femmes comme nous, venues de rien, la vie était une guerre sans relâche : il fallait se battre pour tout, tout le temps. Que souvent les forts et les faibles n'étaient pas ceux que l'on croyait. Que beaucoup de gens menaient en silence de douloureux combats intimes."
"Annabelle et Francis étaient deux caractères rudes et tranchés qui avaient dû trouver un réconfort mutuel en se bâtissant une bulle dont ils étaient les seuls architectes. Deux individualités fortes qui s'étaient toujours construites contre le monde. Contre sa médiocrité, contre l'enfer des autres dont ils n'avaient eu de s'émanciper. La belle et la bête. Deux tempéraments hors du commun qui méprisaient les convenances, les codes, le mariage."
"Soudain, l'évidence m'a sauté au visage. J'avais envie de pleurer de rage. La vérité était là, sous nos yeux depuis le début, depuis si longtemps, masquée par un détail qu'aucun de nous n'avait su voir.
Un détail qui changeait tout."
"Je m'appelle Richard Degalais et je suis fatigué de vivre.
Si la vie est une guerre, Je ne viens pas seulement d’encaisser un assaut. Dans les trachées de l’existence, je viens de me faire cisailler le ventre à la baïonnette. Obligé de capituler sans condition dans la plus douloureuse des batailles."
" Pour appuyer ses dires, elle cita Stendhal et son processus de cristallisation amoureuse : « Au moment où vous commencez à vous occuper d’une femme, vous ne la voyez plus telle qu’elle est réellement, mais telle qu’il vous convient de la voir. »
"Notre discussion tournait à vide. Nous restions chacun sur nos positions. Peut-être parce qu'il était vain de chercher une responsabilité. Peut-être parce que nous étions tous les deux coupable et innocents, victimes et bourreaux. Peut-être parce que la seule vérité était de reconnaître qu'il y avait eu, en 1992, au lycée Saint-Exupéry de Sophia Antipolis, une fille fascinante qui rendait dingue ceux qu'elle laissait entrer dans sa vie. Parce que, quand vous étiez avec elle, vous aviez l'illusion folle que son existence même était une réponse à cette question que nous nous posons tous : Comment traverser la nuit ?"
"Il était vain de nier la complexité des sentiments et des êtres humains. Nos vies étaient multiples, souvent indéchiffrables, minées par des aspirations contraires. Nos vies étaient fragiles, à la fois précieuses et insignifiantes, baignant tantôt dans les eaux glacées de la solitude, tantôt dans le filet tiède d'une fontaine de Jouvence. Nos vies surtout n'étaient jamais vraiment sous contrôle. Un rien pouvait les faire basculer. Une parole murmurée, un regard qui pétille, un sourire qui s'attarde pouvait nous élever ou nous précipiter dans le néant. Et malgré cette incertitude, nous n'avions d'autre choix que de faire semblant de maîtriser ce chaos en espérant que les inflexions de nos coeurs sauraient trouver leur place dans les desseins secrets de la Providence."
"En regardant attentivement ma mère sur la photo, je m’aperçus qu’elle tenait un trousseau de clés entre les mains. Sans doute les clés de ce foutu gymnase. Les clés du passé, mais celles qui m’ouvraient aussi les portes de l’avenir."
"Toute ma vie, je n’ai fait que ça. Ecrire. Dans un double mouvement contraire : construire des murs et ouvrir des portes. Des murs pour endiguer la cruauté ravageuse de la réalité, des portes pour s’échapper dans un monde parallèle - la réalité non pas telle qu’elle est, mais telle qu’elle devrait être."
"Il savait qu’il mettait le doigt dans un engrenage démoniaque, mais il aimait cette idée que la vie ne vous envoyait que des épreuves que vous pouviez supporter. Le bien amène le mal, le mal amène le bien. L’histoire de sa vie."
"Voilà ma version de l'histoire. Elle repose sur tous les éléments et les indices que j'ai pu glaner lors de mon enquête : les liens présumés de Francis avec la mafia, les virements d'argents qui repartaient vers New-York, ma rencontre fortuite avec Vinca à Manhattan.
J'aime à penser que cette histoire est vraie. Même s'il n'y a peut-être qu'une seule chance sur mille que les choses se soient passées ainsi. En l'état actuel de l'avancée de l'enquête, personne ne pourrait réfuter totalement cette version. C'est ma contribution de romancier à l'affaire Vinca Rockwell."
"Je me sens bien. La vie me fait moins peur. Vous pouvez m'attaquer, vous pouvez me juger, vous pouvez me ruiner. J'aurai toujours à portée de main un vieux Bic mâchouillé et un bloc-notes froissé. Mes seules armes. A la fois dérisoires et puissantes.
Les seules sur lesquelles j'ai toujours pu compter pour m'aider à traverser la Nuit."
Mon humble avis :
Pas de dépaysement à New-York cette fois.
Guillaume Musso nous emmène dans un cadre enchanteur de sa Provence natale, à Antibes sentir le mimosa et admirer la mer...J'oubliais le mistral...
J'ai aimé les personnages, et je retrouve l'écriture que j'aime tant, avec ses citations d'auteurs et l'histoire bien construite.
C'est un thriller empli de surprises, de rebondissements et de suspens, sans prise de tête, fait pour passer un beau moment de lecture évasive et qui comme à chacun de ses livres m'emporte ailleurs, dans son univers captivant.
On y retrouve des thèmes chers à l'auteur : l'amour, la puissance d'un amour de jeunesse, les secrets de famille bien enfouis, l'amitié, la vie familiale, le temps qui passe...
Toujours et encore des réflexions sur la vie, sur le temps qui passe, des réflexions qui parlent à nos coeurs.
Et au fil des pages une intrigue qui m'a captivé, de découverte en découverte et jusqu'à la dernière page...
Et oui, un beau moment de lecture...