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fort joli !! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
un bon froid sec et la promenade est vivifiante !! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
c est tellement joli les premieres gelees http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
bonjour brigitte, je passe te faire un petit coucou avant que tu partes te faire opérer, je penserai bien à to
Par Harmony2011, le 25.11.2025
coucou bonne semaine et bon courage pour le 28
gros bisous a toutes les 2 http://lescock ersdemaryse.ce nte
Par lescockersdemaryse, le 24.11.2025
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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
26.11.2025
11954 articles
Quelques créations pour vous souhaiter un très beau week-end de Pâques !
Les fonds proviennent du site pinterest, merci pour ces partages.
Même mes chers disparus ont pu revivre en cette occasion...
La magie des photos...
Merci à Napo et Guylaine pour les tubes des mes "bébés", merci aux amies qui partagent des tubes pour que l'on puisse faire des créations selon les évènements du calendrier ou de la vie...
Gros bisous.
Brigitisis
" Le temps est une valeur irremplaçable qui n'a pas de prix dans nos vies.
Le perdre ou chercher à le passer est un absolu non sens..."
Christian Crossman
Oui, déjà Pâques...
Une très belle création de notre amie...
Belle fête de Pâques à vous...
Merci Lucilyne...
http://lucilyne.centerblog.net/
et merci à Mamititine pour toutes les belles signatures qu'elle m'offre...
http://mamietitine.centerblog.net/

Source : sonnette.centerblog.net sur centerblog.
Il n'y aura pas de paix sur cette planète
tant que les droits de l'homme seront violés
en quelque partie du monde que ce soit.
Il n'y a pas d'autre bonheur que la paix.
Proverbe thaï
La tolérance est une vertu qui rend la paix possible.
Kofi Annan
La paix, la tolérance, le respect mutuel, les droits de l'homme,
l'état de droit et l'économie mondiale
ont tous également souffert des actes terroristes.
Kofi Annan
C'est en parvenant à nos fins par l'effort,
en étant prêt à faire le sacrifice de profits immédiats
en faveur du bien-être d'autrui à long terme,
que nous parviendrons au bonheur caractérisé
par la paix et le contentement authentique.
Dalaï lama
Le courage est le prix que la vie exige pour accorder la paix.
Amelia Earhart
Ce qu'il faut surtout pour la paix, c'est la compréhension des peuples.
Les régimes, nous savons ce que c'est :
des choses qui passent.
Mais les peuples ne passent pas.
Charles De Gaulle
Voici comment le problème du mariage est posé :
le mari attend et veut la paix, le calme plat et l'épuisement ;
la femme rêve les émotions du commencement,
les joies de l'âme, le mois d'avril, l'aube !
l'un veut dormir, l'autre s'éveille.
Victor Hugo
La paix ne s'obtiendra jamais par les armes.
Roland Poupon
Entre la logique de la révolution et sa philosophie
il y a cette différence que sa logique peut conclure à la guerre, tandis que sa philosophie ne peut aboutir qu'à la paix.
Victor Hugo
Le silence est la sagesse, la lumière et la paix de l'homme.
Mohamed Cherif
Un peu de magie et de rêve, d'espoirs et de sagesse...
Bonne soirée
Brigitisis
La musique chasse la haine chez ceux qui sont sans amour.
Elle donne la paix à ceux qui sont sans repos,
elle console ceux qui pleurent.
Pablo Casals
Que pouvez-vous faire pour promouvoir la paix dans le monde ? Rentrer chez vous et aimer votre famille !
Mère Teresa
L'intelligence défend la paix.
L'intelligence a horreur de la guerre.
Paul Vaillant.
La paix n'est pas l'absence de guerre, c'est une vertu,
un état d'esprit, une volonté de bienveillance,
de confiance, de justice.
Baruch Spinoza
On trouve toujours de l'argent pour faire la guerre,
jamais pour vivre en paix.
Albert Brie
Paix et tranquillité, voilà le bonheur.
Proverbe Chinois
Et de l'union des libertés dans la fraternité des peuples
naîtra la sympathie des âmes, germe de cet immense avenir
où commencera pour le genre humain la vie universelle
et que l'on appellera la paix de l'Europe.
Victor Hugo
Insistons sur le développement de l'amour, la gentillesse,
la compréhension, la paix.
Le reste nous sera offert.
Mère Teresa
Pour faire la paix avec un ennemi,
on doit travailler avec cet ennemi,
et cet ennemi devient votre associé.
Nelson Mandela
Tant que la paix boite et la guerre cours,
l'humanité souffrira toujours.
Salim Boudiaf
Des messages de paix pour ces images de douceur...
Brigitisis

Je suis Adèle, la plus jeune des cloches de mon village. L’an passé, à la veille de Pâques, je suis allée à Rome pour la première fois. Ce fut un long voyage et, ... quelle aventure !.
La tradition veut que nous prenions la route afin de rapporter des friandises aux enfants. Mais, à ma grande honte, je n’avais rien trouvé et je mis cela sur le compte de mon inexpérience… De plus, j’avais pris du retard et je perdis la trace de mes aînées.
Je pris donc le chemin du retour seule et le cœur bien lourd. Il me restait encore à traverser la chaîne des Monts Noirs quand je fus surprise par une affreuse tempête. Les bourrasques de vent violent m’obligèrent à rejoindre la terre ferme.
Je réussis à me poser, au cœur d’un village sombre et épuisée par les remous de la tempête, je m’endormis aussitôt, paralysée par le froid. Des chuchotements me réveillèrent. Un vieil homme et sa petite-fille m’observaient avec inquiétude :
- Viens chez nous. C'est dangereux de dormir dehors, par ce temps.
La neige tomba alors avec force comme pour confirmer les paroles de l’homme. J’hésitai pourtant mais l’enfant me regardait avec une telle tendresse que je décidai de les suivre sans plus d’hésitations. Et, c’est ainsi que mon voyage prit une tournure imprévue. Dès lors, la neige ne cessa pas de tomber… Il aurait été trop dangereux de poursuivre ma route.
Cette pause qui ne devait durer que peu de temps, se transforma en un long séjour! Je me résolus donc à vivre chez le vieil homme et je pensais ne plus revoir mon cher clocher. Heureusement une profonde amitié m’unit à mes hôtes. Je vis le bon côté de ma nouvelle vie.
L’homme à la barbe blanche jouait du violoncelle tout au long du jour, tandis que sa petite-fille l’accompagnait de sa douce voix.
Et moi, je battais la mesure avec une telle fougue que bientôt notre musique résonna dans toute la vallée. Les villageois, intrigués puis ravis vinrent nous écouter. Parfois, rassemblés autour de la cheminée, nous devisions gaiement. Un jour, ils me confièrent la raison de l’éternel mauvais temps… Voilà bien longtemps, ils avaient refusé d’ouvrir leurs portes à un étrange nain qui cherchait refuge.
Ce dernier les punit : Il fit disparaître le soleil derrière un écran de nuages et condamna ainsi le pays à un hiver éternel.
En réfléchissant à cela, il me vint une idée… J’étais la seule à pouvoir les aider, la seule à savoir voler.
Je pris donc mon élan, je montai très haut dans le ciel et criais de toutes mes forces ! A mon grand étonnement, les nuages s’écartèrent sur mon passage. Le soleil apparut ensuite, chaud et magnifique inondant la vallée de sa belle lumière … J’avais réussi, moi, Adèle, une jeune cloche, à briser le charme d’un magicien et ramener le bonheur dans ce pays.
L’heure de rentrer chez moi était arrivée, à présent. Je quittais à regret mes chers amis. Je crois même avoir versé quelques larmes quand la fillette m’embrassa une dernière fois.
Mais j’étais fière car les villageois m’aidèrent à accomplir ma mission : ils confectionnèrent une quantité incroyable d’œufs en chocolat qu’ils glissèrent dans ma robe de bronze, au moment du départ.
Quand je parvins au-dessus de mon village, mon cœur battait très fort.
Je déchargeais aussitôt ma précieuse cargaison, tout en imaginant le visage radieux des enfants à la découverte de mes petites merveilles, ce matin-là, jour de Pâques…

Jocelyne Marque et Joëlle Llapasset -
http://www.philagora.org/contes/
Un peu de magie pour ces journées de repos...
Brigitisis
La révolte grondait chez les lapins, à la veille de Pâques. Certains voyaient là un surcroît de travail inadmissible...
D’autres pensaient que les petits des Hommes ne méritaient pas un tel dévouement...
Le vieux Bill réunit tous les membres de la confrérie afin de briser cette grève naissante dans l’oeuf. Il était le plus vieux et cela lui conférait le statut de chef.
Quand Bill prit la parole, tous l’écoutèrent avec un profond respect: leur aîné représentait la sagesse même.
« Mes petits, puisque vous voilà tous rassemblés, je veux vous raconter l’histoire de votre arrière grand-père. Il s’appelait Bill, tout comme moi, et son aventure aurait pu être la mienne...
A l’époque, Bill était un fringant lapin, très épris de Belinda, une jouvencelle aux yeux de velours.
Et Belinda lui rendait son amour... Tout aurait été donc pour le mieux si les parents respectifs avaient donné leur consentement aux tourtereaux. Mais ils jugeaient les amoureux trop jeunes pour fonder une famille. Et l’ordre fut donné à Bill de parcourir le vaste monde afin de faire ses preuves. Il ne devait rentrer chez lui qu’après de longs mois d’absence et sa besace pleine de cadeaux... Tels étaient les conditions à ce mariage.
Bill partit donc le cœur lourd. Il voyagea de ville en ville. Il parcourut nombre de kilomètres et il connut moultes aventures. Je vous passe celle du dragon, par exemple, que je vous conterai certainement un autre jour : Aujourd’hui, je vais à l’essentiel!
Son périple était loin d’être terminé car, si ses yeux s’étaient emplis de merveilles au passage, le contenu de son sac n’offrait toujours aucun intérêt ! Ensuite, votre aïeul vogua sur les mers. Il découvrit d’étranges pays aux coutumes étonnantes et des lapins non moins étranges... Dans l’un de ces lieux lointains, les indigènes consommaient une poudre brune, aux vertus incomparables.
Bill goûta ce breuvage inconnu. Il le trouva surprenant, amer et parfumé, néanmoins délicieux! Il décida alors de ramener chez lui ce trésor... Mais l’idée de génie fut celle qu’il imagina par la suite: mêler cet or à du sucre ! Et cela bien avant que les Hommes ne découvrent la recette...
Ainsi donc, Bill se trouvait sur le chemin du retour avec des graines au fond de sa besace et quelques autres babioles. Fier de sa trouvaille, il marchait d’un pas vif, tout en pensant à sa belle. Soudain, un violent orage força votre grand-père à chercher refuge chez l’habitant. C’est un noble lapin qui l’accueillit avec une grande courtoisie.
Après un plantureux repas, Bill se laissa aller aux confidences, près de la cheminée. Il exposa ses plans avec beaucoup d’insouciance. Et son hôte l’écouta d’une oreille fort attentive...
- Je ferai pousser ces graines dans mon pays. Quand elles auront atteint la maturité, j’extrairai ce pur or...
- Comment le nomme-t-on ? interrogea le noble lapin dont le regard brillait.
- CHOCOLAT ! Je suis assuré de faire fortune avec cette recette.
La nuit venue, alors que Bill dormait du sommeil du juste, son hôte l’attaqua par surprise. Il le ligota solidement et le jeta à la rivière avec ces quelques mots :
- Stupide garçon, le trésor est à moi, à présent! Puis il décampa sans plus de cérémonie.
Votre grand-père serait certainement mort dans cette aventure, si une main secourable ne l’avait sorti de l’eau à temps !
C’était un petit d’homme qui passait par là. Et, non content de lui sauver la vie, il se fit un devoir de retrouver le voleur! Aidé de quelques amis et de chiens, il retrouva la besace et les graines... Bill leur voua désormais une reconnaissance éternelle !
Rentré chez lui, il n’eut de cesse de trouver le moyen de remercier ses sauveteurs. Il pensa alors à une gigantesque distribution des premiers chocolats qu’il venait de fabriquer... Les enfants trouvèrent cela délicieux, bien entendu. Et c’est ainsi que naquit cette magnifique tradition, grâce à l’amitié.
A chaque date anniversaire du sauvetage, les petits d’hommes eurent des cadeaux...
Depuis la tradition perdure. Mais avec le temps, les enfants ont oublié pourquoi les lapins leur offrent des friandises, le jour de Pâques. Ils croient même, naïvement, que les lapins pondent des œufs ! Mais nous, nous n’oublierons JAMAIS. »
Le vieux Bill termina ainsi son récit. Epuisé par cette longue tirade, il ferma les yeux quelques instants. Tous les lapins songeaient en silence. Une voix s’éleva alors dans l’assistance :
- Grand-père, est-ce que Bill s’est marié avec la belle Bélinda ?
- Bien sûr, mon petit, elle fut votre arrière grand-mère...
Les lapins se levèrent alors sans plus de questions, convaincus du bien-fondé de cette tradition. Chacun se remit à l’ouvrage sur le champ. Grand-père soupira de satisfaction : la grève était brisée !
Et cette année là, la fête de Pâques fut en tous points semblable aux autres...
Jocelyne Marque et Joëlle Llapasset -
http://www.philagora.org/contes/
En illustration, des tableaux de Beatrix Potter...
Pour les petits et les plus grands...
Brigitisis

Voilà longtemps, à la veille de Pâques…
Dame Eudes, la majestueuse cloche de la cathédrale de Chartres, fit appeler ses filles.
- Mes chères enfants, la fée Viviane attend votre visite car elle souhaite vous confier une mission… Partez, sur le champ !
Les trois sœurs s'envolèrent, enthousiasmées par une telle invitation.
La fée veut certainement m'entendre chanter : ma voix est si belle ! annonça fièrement Aliénor.
- Et moi, pour faire partie de son corps de ballet : Je danse aussi bien que les elfes ! déclara Aude.
Linette ne disait rien. Elle s'appliquait à suivre ses sœurs tant bien que mal. Ses ailes étaient si petites, si chétives qu'elle avançait avec peine.
- Cesse de traîner, s'écrièrent ses sœurs, exaspérées par sa lenteur. Tu vas nous retarder !
Quand elles arrivèrent au palais, la fée les accueillit avec beaucoup de gentillesse.
- Petites, j'ai besoin de votre aide. Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mes filleuls, les enfants du roi. Je souhaiterais que vous leur portiez, de ma part, ces quelques friandises…
La fée désigna du doigt un gigantesque tas de bonbons, étincelants comme des pierres de lune.
Puis, elle ajouta :
- Vous embrasserez mes chers filleuls pour moi.
Les jeunes cloches glissèrent les cadeaux sous leurs larges jupes de bronze, sans mot dire. Puis elles se retirèrent.
Après avoir parcouru quelques kilomètres, elles firent une pause près de la rivière.
Aliénor et Aude semblaient de méchante humeur :
- Que c'est lourd ! dit l'une.
- Quelle barbe ! Répliqua l'autre. Je n'ai aucune envie d'accomplir cette mission.
- Pour qui nous prend-t-elle ? Pour ses domestiques ?... Je rentre chez moi !
- Moi aussi !
Et sous les yeux horrifiés de la plus petite, les cloches déchargèrent leur cargaison d'or et d'argent, dans l'herbe humide.
- Vous ne pouvez pas faire ça ! Nous avons promis à Viviane…
- Nous allons nous gêner ! Répondirent en chœur les chipies.
Elles s'envolèrent sans même un regard pour leur cadette, persuadées que cette dernière les suivrait comme à l'accoutumée.
Cette fois, Linette n'avait pas envie d'obéir. Elle rassembla les friandises abandonnées et les plaça avec précaution sous sa jupe :
-Les petits princes attendent leur cadeau. Pas question de les décevoir, murmura-t-elle.
Ainsi chargée, elle prit son envol en direction de la demeure du roi. Le vent s'était levé, à présent. La pluie tombait. Linette avançait avec grande difficulté car ses ailes étaient douloureuses. Vingt fois, la petite cloche fut sur le point d'abandonner sa charge… Mais elle tint bon.Bientôt elle aperçut les tourelles du château, de l'autre côté de la forêt.
- Allez, j'y suis presque ! S'encouragea-t-elle de la voix.
A cet instant, un éclair transperça le ciel. Linette eut alors si peur qu'elle perdit l'équilibre. Sa précieuse charge glissa… et se répandit sur la terre.
Quand Linette parvint au pied du château, sa jupe était vide !
Epuisée, la cloche s'écroula à terre, secouée par de gros sanglots. Elle aurait souhaitée mourir là, tant elle était déçue de n'avoir pu réaliser sa mission.
Soudain des petites mains la caressèrent. Quand elle leva la tête, elle vit deux enfants qui l'observaient avec tendresse :
- Pourquoi pleures-tu, gentille cloche ?
Linette comprit aussitôt qu'elle avait affaire aux jeunes princes. Elle leur confia la raison de sa détresse.
- Ce n'est pas grave, s'exclamèrent les enfants. Nous chercherons les bonbons avec toi. A trois, nous les retrouverons bien vite !
La pluie avait cessé. La présence du soleil facilita les recherches : Les emballages des sucreries scintillaient joyeusement entre les brins d'herbe, dans les arbres et sur le chemin…
Marie et Louis poussaient des cris d'émerveillement, à chaque trouvaille.
Linette oublia sa fatigue pour retrouver le sourire : les jumeaux s'amusaient tant !
Quand ils rentrèrent au château, les petits princes annoncèrent au roi, les joues rougies par le plaisir :
- Sire, grâce à Linette, nous avons passé une excellente journée ! Nous avons fait une extraordinaire chasse aux bonbons ! Il faudra la conter à Madame notre marraine.
Depuis cette aventure, une coutume s'instaura : Les cloches eurent pour mission, chaque veille de Pâques, de distribuer des bonbons en chocolat aux jeunes princes puis ensuite à tous les enfants…
Texte de Jocelyne Marque
Pour découvrir son univers : http://pirouettes.over-blog.com/
Un bien joli conte...Une bien jolie coutume...Trop beau de voir un enfant qui cherche des oeufs dans son jardin ou sur son balcon...Les merveilles de l'enfance...

Bonne journée...
Brigitisis
Il était une fois un petit pays tranquille où, lorsque le printemps s'annonçait, les gens, dans chaque village, organisaient un grand marché. Ils enfilaient leur costume de fête et s'installaient sur la place principale pour vendre ce qu'ils avaient produit de meilleur ou de plus beau :
- des couronnes de brioche ou de pain doré,
- des oeufs,
- des outils de bois sculpté,
- des ceintures de cuir ...
La nature elle-même participait à l'événement.
Les pommiers s'habillaient de blanc, les papillons défroissaient leurs ailes et les fleurs leurs pétales.
Un jour, au centre d'un de ces villages, comme d'habitude à cette époque, des fermières comparaient les oeufs de leur poulailler. C'était à qui aurait les plus gros, les plus ronds ou les plus blancs.
Seule une vieille femme se taisait. Elle ne possédait pour toute fortune qu'une petite poule maigrichonne qui ne lui avait donné que trois petits oeufs pas plus gros que des billes.
La vieille femme soupirait :
Je suis pauvre, ma poulette, que je t'ai mal nourrie et que tes oeufs sont tout juste bons à offrir aux enfants pour jouer aux billes.
Comme il faut cependant que je vende quelque chose afin de gagner quelques sous, c'est toi que je vais être obligée de mettre à l'étalage...
A ces mots, la petite poule se mit à crier : 
Pitié, ma bonne dame ! Je ne veux pas finir rôtie. Si vous me gardez, je vous promets de pondre l'année prochaine les oeufs les plus extraordinaires !
La vieille femme n'en crut rien, mais elle se laissa attendrir et rentra chez elle avec sa poulette.
Une année passa. Et la vieille femme, de plus en plus pauvre, n'avait que quelques poignées de riz à donner à sa petite poule en guise de nourriture.
Le jour du marché approchait et la petite bête dépérissait. Elle comprit qu'elle ne pouvait pondre des oeufs plus gros que ceux de l'an passé et , désespérée, elle alla se cacher dans un champ pour se lamenter :
Que vais-je devenir si je ne suis pas capable de donner à ma maîtresse que trois petits oeufs tout juste bons à offrir aux enfants pour jouer aux billes ? Cette fois, elle sera forcée de me vendre, et je finirai dans l'assiette d'un gros fermier !
Tout à sa peine, elle ne se rendit pas compte que les fleurs et les papillons l'écoutaient
Nous ne laisseront pas faire cela ! chuchotèrent-ils.
A la nuit tombée, les fleurs se couchèrent sur le sol, formant une sorte de litière multicolore au creux de laquelle se blottit la petite poule. Puis les papillons étendirent leurs ailes sur elle comme une couverture bruissante et bariolée.
Au matin, lorsqu'elle se réveilla, la poulette se sentit fraîche, dispose, et même si ragaillardie qu'elle se mit à chanter et pondit une demi-douzaine d'oeufs.
Et ces oeufs-là n'étaient pas ordinaires ! Ils n'étaient toujours pas bien gros, mais ils possédaient toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Et même, à y regarder de près, on pouvait voir sur leur coquille de très jolis dessins comme on peut en admirer sur les ailes des papillons.

Toute heureuse, la petite poule courut chercher sa maîtresse. Celle-ci examina les oeufs un par un avant de les ranger dans son tablier :
Tu as tenu ta promesse. Ce sont bien les oeufs les plus extraordinaires que l'on puisse voir ! J'ai eu raison de ne pas te vendre !
Le jour du marché, les oeufs de la vieille femme attirèrent les curieux. On se bouscula pour les acheter et la pauvre fermière récolta plus de pièces d'argent qu'elle n'en avait jamais eues dans sa vie.
Depuis ce jour, chaque année, dans ce petit village, puis dans tout le pays, et même dans les contrées voisines, les gens essayèrent de copier les oeufs de la vieille dame en peignant et décorant les leurs.
Mais ils ne réussirent jamais à les égaler en couleurs et en délicatesse, car la petite poule, les fleurs des champs et les papillons gardèrent bien leur secret.
C'est ainsi que, chaque année, lorsque s'annonce le printemps, on prit dans ce petit pays et ensuite dans le monde entier l'habitude de décorer les oeufs ....

http://www.contes.biz/conte-360-

Source : chouky39.centerblog.net sur centerblog.
Un beau conte de Pâques pour les enfants...
C'est toujours un régal de peindre ou de décorer des oeufs de Pâques avec des enfants...
Brigitisis
René Cassin