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fort joli !! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
un bon froid sec et la promenade est vivifiante !! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
c est tellement joli les premieres gelees http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
bonjour brigitte, je passe te faire un petit coucou avant que tu partes te faire opérer, je penserai bien à to
Par Harmony2011, le 25.11.2025
coucou bonne semaine et bon courage pour le 28
gros bisous a toutes les 2 http://lescock ersdemaryse.ce nte
Par lescockersdemaryse, le 24.11.2025
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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
26.11.2025
11954 articles
Je voudrais oublier le temps
Pour un soupir pour un instant
Une parenthèse après la course
Et partir où mon cœur me pousse
Je voudrais retrouver mes traces
Où est ma vie où est ma place
Et garder l'or de mon passé
Au chaud dans mon jardin secret
Je voudrais passer l'océan, croiser le vol d'un goéland
Penser à tout ce que j'ai vu ou bien aller vers l'inconnu
Je voudrais décrocher la lune, je voudrais même sauver la terre
Mais avant tout, je voudrais parler à mon père
Parler à mon père...
Je voudrais choisir un bateau
Pas le plus grand ni le plus beau
Je le remplirais des images
Et des parfums de mes voyages
Je voudrais freiner pour m'asseoir
Trouver au creux de ma mémoire
Des voix de ceux qui m'ont appris
Qu’il n'y a pas de rêve interdit
Je voudrais trouver les couleurs, des tableaux que j'ai dans le cœur
De ce décor aux lignes pures, où je vous voie et me rassure,
Je voudrais décrocher la lune, je voudrais même sauver la terre,
Mais avant tout,
Je voudrais parler à mon père..
Je voudrais parler à mon père..
Je voudrais oublier le temps
Pour un soupir pour un instant
Une parenthèse après la course
Et partir où mon cœur me pousse
Je voudrais retrouver mes traces
Où est ma vie, où est ma place
Et garder l'or de mon passé
Au chaud dans mon jardin secret
Je voudrais partir avec toi
Je voudrais rêver avec toi
Toujours chercher l'inaccessible
Toujours espérer l'impossible
Je voudrais décrocher la lune,
Et pourquoi pas sauver la terre,
Mais avant tout, je voudrais parler à mon père...
Parler à mon père...
Je voudrais parler à mon père...
Parler à mon père...
Céline Dion
Il y a eu quatre ans...déjà quatre ans...
J'ai tant de mots à te dire, tant de maux à t'expliquer...
Je contemple les photos de ce temps de mon enfance
Ces moments où on a été si complices, si heureux...
Et je veux les garder ceux-là...Ils sont si précieux...
Une bougie pour toi, Papa...

Source : jardinsduciel.centerblog.net sur centerblog.
Avec Bobi et Dick...
" Les morts ne sont pas morts, ils sont près de vous.
Je sais des soirs troublants où ils viennent vers nous.
Leur vie est un firmament ruisselant d’étoiles,
Chaque étoile est une âme évadée de sa toile.
Ils ont si soif encore d’un amour infini,
Pensez à eux, car la vraie tombe c’est l’oubli.
Ne vous lamentez pas, les pleurs sont des prières...
Mais vos douleurs en font des âmes prisonnières.
Les morts ne sont pas morts, un soir ils me l’ont dit."
Par Jean-Paul Sermonte
Et ce très beau texte...
Brigitisis
Il est parti le 3 mai 2011...
Il me semble que c'était hier que je lui ai donné la main pour la dernière fois...
Il me manque...et la partie de belote, le petit vin de noix de sa fabrication, leslivres que j'achetais pour lui...sont devenus des souvenirs...
Je retrouve ces livresavec leur petite étiquette que collait maman : " lu "...pour que je sache ce qu'il avait déjàlu ou pas...j'ai laissé l'écriture de maman qui est trace de papa...c'est un petit moment d'émotion chaque fois que mon regard tombe là...
Jusqu'au bout j'ai attendu des mots qui ne sont pas venus...je crois que c'est cequi est dur...autant que le vide de l'absence...c'est ce manque là qui me fera toujours souffrir...c'est de rester sur des non-dits qui m'ont blessée à vie...il aurait suffit de si peu!!!
Il pleut et je voudrais parler à mon père...comme jamais j'ai pu lui parler...
Brigitisis
Paroles de Parler à Mon Père:
Je voudrais oublier le temps
Pour un soupir pour un instant
Une parenthèse après la course
Et partir où mon cœur me pousse
Je voudrais retrouver mes traces
Où est ma vie où est ma place
Et garder l'or de mon passé
Au chaud dans mon jardin secret
Je voudrais passer l'océan, croiser le vol d'un goéland
Penser à tout ce que j'ai vu ou bien aller vers l'inconnu
Je voudrais décrocher la lune, je voudrais même sauver la terre
Mais avant tout je voudrais parler à mon père
Parler à mon père...
Je voudrais choisir un bateau
Pas le plus grand ni le plus beau
Je le remplirais des images
Et des parfums de mes voyages
Je voudrais freiner pour m'asseoir
Trouver au creux de ma mémoire
Des voix de ceux qui m'ont appris
Qu’il n'y a pas de rêve interdit
Je voudrais trouver les couleurs, des tableaux que j'ai dans le cœur
De ce décor aux lignes pures, où je vous voie et me rassure,
Je voudrais décrocher la lune, je voudrais même sauver la terre,
Mais avant tout,
Je voudrais parler à mon père..
Je voudrais parler à mon père..
Je voudrais oublier le temps
Pour un soupir pour un instant
Une parenthèse après la course
Et partir où mon cœur me pousse
Je voudrais retrouver mes traces
Où est ma vie, où est ma place
Et garder l'or de mon passé
Au chaud dans mon jardin secret
Je voudrais partir avec toi
Je voudrais rêver avec toi
Toujours chercher l'inaccessible
Toujours espérer l'impossible
Je voudrais décrocher la lune,
Et pourquoi pas sauver la terre,
Mais avant tout, je voudrais parler à mon père
Parler à mon père..
Je voudrais parler à mon père
Parler à mon père..
Paroles sur http://www.parolesmania.com/
Photo prise en 1975 à Paris où je vivais pour raisons professionnelles, au marché aux puces...
Les photos sont là pour nous rappeler les beaux moments de partage
TEXTE LU PAR BRIGITTE ...
A MON PAPA
Je n’ai plus de larmes,
Mes yeux sont asséchés.
Tu as rendu les armes,
Je ne sais plus pleurer.
L’heure entre chien et loup,
Ta vie s’en est allée…
J’ai caressé ta joue
Je t’ai tant rappelé !
Mais tu étais si loin !
Ton âme s’est envolée.
Tout le long des chemins
Je la retrouverai.
Tu ne m’as pas quitté,
Tu restes au fond de moi ;
J’y suis trop habituée
Pour me passer de toi.
Et toujours devant moi,
J’aurai ce regard bleu,
J’irai en paix, tu vois
Car je te vois heureux.
Ce n’est pas un adieu,
C’est juste un au revoir !
Ce n’est pas un adieu
Trop besoin de te voir !
Me souvenir de toi
Chaque jour de ma vie,
Me rapprocher de toi
Et de ton Infini.
Brigitte, Saint Apollinaire le 06 Mai 2011.
Photo personnelle : papa dans son jardin avec ses lapins, son chien...ses pommes de terre, son trèfle, son arrosoir, toujours à s'activer...presque jusqu'au bout...image que je veux garder...
La chanson "Une autre vie" d'Alain Barrière pour l'accompagner ...vers l'espoir...
Texte écrit et lu par Cindy, sa petite fille de 18 ans...
"Je suis toujours pressée et je n'ai jamais le temps de dire vraiment des choses importantes : je dois être comme toi! Mais aujourd'hui cette pudeur est bien regrettable. Aussi, je m'applique à écrire ces quelques phrases, ces choses banales de la vie mais pas toujours évidentes à dire.
Tu es un Papi formidable.Je te remercie pour toutes les fois où tu m'as ramené un pain au chocolat, pour toutes les attentions où tu sais être là, et pour les moments de joie ou de peine où tu sais me réconforter et dédramatiser.
L'image sue je garde de toi est celle d'un grand père à forte personnalité, très dynamique, allant à la chasse, à la pétanque, à "la grosse boule". L'appartement est plein d'objets à to image avec les trophées accumulés au fil des années que Mamie ne sait plus où mettre et les dauphinés, ton journal sacré du matin.
Tu es aussi un sacré gourmand! Ah! les petits chocolats, la baguette de pain et les carrés de sucre!!!Toujours en train de me dire et de me tenter avec des douceurs : "Mange Mimi, mange!".
Je garderai toujours le souvenir des histoires que tu me racontais : ta jeunesse incroyable pour des jeunes de maintenant et ton vécu de la guerre, toi qui aimais la paix.
Car tu en as vu des choses : du cheval charrette au tracteur, l'eau au robinet et l'électricité dans la maison, les premières salles de bain, l'évolution de la radio et la naissance de la télé, les premiers téléphones, les trains électriques, les automobiles...Quelle vie! Si palpitante! Avec tant de changements en si peu d'années de ta vie!
Tu restes un modèle de joie de vivre.
Tu es comme la mer passant soudain du calme plat à la tempête.
Et quelles vagues "coquin de bon diou"!!!
Je t'aime infiniment.
Cindy, Gap le 05 Mai 2011.
Photo personnelle : papi et son jardin!
Très beau texte lu par Henri, avant la chanson "Le paradis blanc" de Michel Berger. Photo personnelle.
"A ceux que j'aime...
Et ceux qui m'aiment"
Quand je ne serai plus là, relachez-moi,
Laissez moi partir,
J'ai tellement de choses à faire et à voir
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié,
Vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté.
Je vous remercie de l'amour que chacun m'avez démontré,
Maintenant il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelques temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
Je ne suis pas loin, et la vie continue...
Si vous avez besoin, appelez moi et je viendrai,
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je srai là,
Et si vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement
La douceur de l'amour que j'apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là, je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement
Des cristaux de neige,
Je suis la lumière que traverse
Les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit,
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là,
Je ne suis pas mort.
Prière indienne, prise sur le site http://www.chezmaya.com/cartes6/priere_indienne.htm
Texte de R.L.STEVENSON lu par Bruno :
NE RESTEZ PAS A PLEURER
Ne restez pas à pleurer autour de ma tombe.
Je ne m'y trouve pas, je ne dors pas.
Je suis un millier de vents qui soufflent
Je suis le scintillement du diamant sur la neige
Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr
Je suis la douce pluie d'automne.
Je suis l'envol hâtif des oiseaux
Qui vont commencer leur vol circulaire.
Quand tu t'éveilles dans le calme du matin,
Je suis le prompt essor
Qui lance vers le ciel où ils tournoient
Les oiseaux silencieux.
Je suis la douce étoile qui brille, la nuit.
Ne restez pas à vous lamenter devant ma tombe.
Je n'y suis pas; je ne suis pas mort.
CHANSON DE MICHEL SARDOU "je ne suis pas mort, je dors"
TEXTE ECRIT ET LU A L'EGLISE AUSSI AVANT LA CHANSON DE DEPART "L'ADIEU" de Didier Barbelivien, très belle chanson avec de très belles paroles qui résonnent en mon coeur.
EMILE,
C'est un petit enfant, avec de grands yeux bleus, vif et curieux de tout, très fier et tendre, avec un coeur gros comme ça!
Il partait le matin, sa gamelle à la main, marchait sur le chemin entouré des copains, des frères , des soeurs, et des petits voisins.
Car on marchait à pied et l'école était loin; on portait le repas en ces temps pas si lointain.
Dans la salle de classe, près du poêle éclairé, vite il se réchauffait quand il était transi par le froid de l'hiver qui rendait engourdi car par tous les temps on s'en allait ainsi.
Le calcul, l'écriture, les dictées : c'était si merveilleux de savoir lire, compter, d'être curieux de tout...Lire et relire l'histoire de Patoche, de ses doigts écartés dans ce livre d'école, mis dans le grenier et des années après, cherché en vain! Retrouvé il n'y a pas longtemps grâce à Roger...et à son internet! Ces larmes dans tes yeux quand on te l'a donné!
L'enfance, c'était aussi garder les moutons, aider à semer, à faucher, à planter...Manger des confitures en cachette avec ton frère dans un coin, regarder les filles grandir caché dans le foin, caresser les lapins avec ta soeur Renée en lui prenant la main.
C'était surtout réussir le certificat d'étaude, puis apprendre un métier car pour continuer, il fallait de l'argent et la vie était dure chez les paysans en ces temps.
A treize ans, Emile s'en est allé avec son balluchon chez un gentil patron, loin de sa maison à Laragne. La semaine, il apprend le métier de mécanicien, avec application non pas sur des hybrides comme David ou Dédé aujourd'hui, mais sur les premières automobiles. Et quand vient le dimanche, avec un vieux vélo prêté par ton patron, il fallait pédaler dur à la montée de Barci pour retrouver la maman, le Père, les frères et les soeurs et les labeurs des champs. Mais quelle joie de pouvoir s'acheter son premier pantalon!
La guerre, cette folie des hommes, balaie sur son passage les jours bien installés. A seize ans, un matin, les allemands sont venus emmener ton patron qui ne reviendra pas des camps de concentration. Tu resteras marqué par cette mitraillette qui t'a tenu en joue! Tu retourneras aux Faysses faire le paysan en attendant de retrouver un employeur sur Gap avec ton beau métier. Il sera très gentil avec toi et tu retrouveras ton frère Elysée et ta soeur Mireille car les liens du sang sont là!
A l'âge du service militaire, toi l'enfant des campagnes, tu iras à Paris découvrir une autre vie.
Mais tout a une histoire et quand tu reviendras, tu connaitras Thérèse, si timide et si belle, aussi pauvre que toi mais vous étiez si riches de richesses intérieures, de sagesse, de respect des lois, de courage et d'espoir, de force et de valeurs, de droiture et d'honnêteté. Tu te souviens de vos escapades en amoureux que j'aime regarder, figées par des photos, et de vos promenades à vélo quand les oiseaux chantaient et vous accompagnaient de Gap quand vous alliez aux Faysses ou bien à Saint Apo voir vos parents.
Changement de métier : par recherche de la sécurité tu réussis un concours et rentre aux PTT. A l'époque, c'était se faire une "belle situation"...comment me disais tu? ah oui! "on ne sera jamais riche mais on aura son pain assuré".
Et puis, j'ai été là et tu me lisais Victor Hugo :
"Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin,
De venir dans ma chambre un peu chaque matin..."
Et c'était le bonheur, une enfance magique, plein d'amour et de joies.
Tu te souviens papa, de ta première mobylette et de ma trottinette! Pas de voiture mais le car "Metiphio" pour se déplacer!
Dix années, puis un petit garçon avec de grands yeux bleus, vif et curieux de tout...comme toi! Et voilà Bruno.
Tes vingts ans, tes quarante, tes soixante, comme ils sont loin déjà! Tu as raison, papa, le temps passe si vite! Il ne se rattrappe pas mais on n'est d'après ce que l'on fait tout au fil des années.
Tu allais avoir 84 ans, tu avais su évoluer durant toutes ces années et avec quelle dignité! Il y a les bonheurs, les joies, les malheurs, les peines, les blessures, les ratés, les déceptions, les amitiés, les pudeurs, les maladresses, les colères et révoltes parfois, l'attention aux autres, la gentillesse, la bonne humeur, le bonjour du matin, la porte que l'on tient...Et c'est de tout celà que l'on fait une vie...et c'est de tout celà que tu as fait ta vie. C'est aussi celà l'amour...Et l'amour et l'amitié, on t'en donne tous aujourd'hui, rassemblés près de toi...On ne t'oubliera pas!
Photo perso prise sans doute en 1934, chez ton tonton à Lyon avec ta soeur Renée.
Papa,Pourquoi la chanson "la montagne"...parce qu'elle te faisait pleurer quand tu l'écoutais! parce que c'était ton histoire comme celle de tas de petits français nés dans les campagnes...un seul restait à la ferme, les autres partaient travailler après le certificat d'étude parce qu'il fallait gagner sa vie très jeune.Toi, tu es parti à 13 ans!. Pépé et Mémé n'ont pas pu payer des études à aucun de leurs six enfants pourtant très bons élèves...J'ai en préparation l'histoire de ta vie mais là par rapport à cette chanson, tu es resté amoureux de la terre et de tes montagnes toute ta vie. Tu as eu l'âme bien née, tu aimais la tomme de chèvre que Mémé nous donnait, tu as travaillé dur un concours et tu disais "je ne serai jamais riche mais j'aurai notre pain assuré"...Cette chanson, c'est l'histoire de ta vie...je sais combien tu l'aimais...
Photo personnelle prise en 1954...tu es à la ville, tu as trouvé l'amour de ta vie...et ce bébé c'est ta fille...Et même si la vie est difficile, même si vous ne mettiez pas de mots comme aujourd'hui sur les choses de votre vie, c'était sûrement le bonheur simple des choses simples..."On n'avait rien, fallait être fou!!!" c'est ce que vous disiez et c'est ce que maman me redit depuis ton départ...
TEXTE LU A DEUX VOIX PAR TES DEUX ENFANTS, A L'EGLISE POUR LA MEMOIRE DES DEFUNTS.
Brigitte: "Par la fenêtre ouverte nous regardions ensemble la vie : le réveil du soleil, le souffle du vent, le chant des oiseaux, les fleurs dans les champs, les étoiles lointaines, la lune qui brille...tu aimais écouter le chant de la pluie et le bruit des ruisseaux. Tu as dit, il n'y a pas longtemps en regardant les près verdir sur Charance : "Y'a rien à faire, quand on est fils de paysan on le reste toute sa vie!"
Et puis la fenêtre s'est fermée et seules restent les images de ces bonheurs passés. Et elles resteront à jamais. Chacun d'entres nous gardera les souvenirs qu'il a eu avec toi : moments précieux et personnels, intimes et secrets...Comme nous avons gardé dans nos coeurs tous ceux que nous aimions et qui ne sont plus là.
Bruno : Ta maman Louise si douce, ton papa Gabriel, tous deux ciment d'une famille à jamais unie à travers les générations; Elysée et Henri tes frères avec qui tu as tant partagé, Maurice ton beau frère et Eliane ta belle soeur qui étaient aussi des amis d'enfance...Serge, ton neveu que tu aimais tant...Une pensée aussi pour tous les parents, amis et connaissances que tu avais et dont la disparition t'avait affecté devant ton journal chaque matin..."
Papa, Tu n'avais pas laissé de volonté pour l'église...Baptisé mais pas pratiquant, pas croyant mais tellement honnête, travailleur, serviable, gentil...quelque soit le dieu qui existe, s'il existe, il ne pourra pas t'en vouloir pour des doutes et des questions que chacun se pose au fond de lui. Tu ne croyais pas non plus à une autre vie...Pour toi la mort était à l'image de la nature...et tu l'aimais tellement.
Photo personnelle prise en 1946 aux Faysses. Pépé et Mémé, leurs six enfants, deux gendres et deux petites filles dans leurs bras. Magie des photographies... papa, quelle chance d'avoir eu ton tonton qui travaillait chez les Frères lumières à Lyon. Il venait avec son appareil à photos et à l'époque, c'était un sacré cadeau.
De gauche à droite: ta soeur tata Renée et son premier mari, tonton Elysée ton frère, toi mon papa 19 ans, Mémé avec Monique dans ses bras, Pépé avec Nicole, Maurice, le mari de tata Mireille ta soeur. Devant ta petite soeur Yvette et ton petit frère Henri...
J'adore cette photo et elle est unique!