Vautours, chouettes, loups, marmottes, lièvres variables… sont à l’honneur dans le parc du domaine de Charance (Gap) !
Cette exposition en plein air de belles photos prises par les agents du Parc national est librement accessible pendant l’été.

Une idée germée dans la tête des employées du domaine, alliée aux photos capturées régulièrement par les agents du Parc : le résultat donne une belle exposition temporaire dans le domaine de Charance.
Accessible gratuitement et librement tout l’été, elle permet aux visiteurs de découvrir un échantillon de la grande faune des Écrins (et du talent des photographes !).
Une trentaine de photos s’égrainent autour du lac de Charance.
Pour en profiter au mieux, il est préférable de réaliser le tour du lac dans le sens horaire depuis le parking visiteurs.

Encore cette année une très belle exposition avec des photos absolument superbes tout autour du lac dans les sous-bois  de notre Charance !
Bravo aux photographes !
J'ai demandé hier, pas de flyers cette année donc je retournerai avec papier et stylo pour prendre le nom des animaux, des oiseaux et ...des photographes.
Toujours difficile de photographier ce genre de reportage dans les sous-bois.
J'y suis allée plusieurs fois et j'ai fait de nombreuses photos à diverses heures, avec soleil ou pas...car des reflets ou le flash ...Parfois le vent...
Mais le résultat est assez le reflet de la beauté de ces photos telles qu'on les voit en flânant autour du lac !

Brigitisis

Vautours, chouettes, loups, marmottes, lièvres variables… sont à l’honneur dans le parc du domaine de Charance (Gap) !
Cette exposition en plein air de belles photos prises par les agents du Parc national est librement accessible pendant l’été.

Une idée germée dans la tête des employées du domaine, alliée aux photos capturées régulièrement par les agents du Parc : le résultat donne une belle exposition temporaire dans le domaine de Charance.
Accessible gratuitement et librement tout l’été, elle permet aux visiteurs de découvrir un échantillon de la grande faune des Écrins (et du talent des photographes !).
Une trentaine de photos s’égrainent autour du lac de Charance.
Pour en profiter au mieux, il est préférable de réaliser le tour du lac dans le sens horaire depuis le parking visiteurs.

Encore cette année une très belle exposition avec des photos absolument superbes tout autour du lac dans les sous-bois  de notre Charance !
Bravo aux photographes !
J'ai demandé hier, pas de flyers cette année donc je retournerai avec papier et stylo pour prendre le nom des animaux, des oiseaux et ...des photographes.
Toujours difficile de photographier ce genre de reportage dans les sous-bois.
J'y suis allée plusieurs fois et j'ai fait de nombreuses photos à diverses heures, avec soleil ou pas...car des reflets ou le flash ...Parfois le vent...
Mais le résultat est assez le reflet de la beauté de ces photos telles qu'on les voit en flânant autour du lac !

Brigitisis

Vautours, chouettes, loups, marmottes, lièvres variables… sont à l’honneur dans le parc du domaine de Charance (Gap) !
Cette exposition en plein air de belles photos prises par les agents du Parc national est librement accessible pendant l’été.

Une idée germée dans la tête des employées du domaine, alliée aux photos capturées régulièrement par les agents du Parc : le résultat donne une belle exposition temporaire dans le domaine de Charance.
Accessible gratuitement et librement tout l’été, elle permet aux visiteurs de découvrir un échantillon de la grande faune des Écrins (et du talent des photographes !).
Une trentaine de photos s’égrainent autour du lac de Charance.
Pour en profiter au mieux, il est préférable de réaliser le tour du lac dans le sens horaire depuis le parking visiteurs.

Encore cette année une très belle exposition avec des photos absolument superbes tout autour du lac dans les sous-bois  de notre Charance !
Bravo aux photographes !
J'ai demandé hier, pas de flyers cette année donc je retournerai avec papier et stylo pour prendre le nom des animaux, des oiseaux et ...des photographes.
Toujours difficile de photographier ce genre de reportage dans les sous-bois.
J'y suis allée plusieurs fois et j'ai fait de nombreuses photos à diverses heures, avec soleil ou pas...car des reflets ou le flash ...Parfois le vent...
Mais le résultat est assez le reflet de la beauté de ces photos telles qu'on les voit en flânant autour du lac !

Brigitisis

Vautours, chouettes, loups, marmottes, lièvres variables… sont à l’honneur dans le parc du domaine de Charance (Gap) !
Cette exposition en plein air de belles photos prises par les agents du Parc national est librement accessible pendant l’été.

Une idée germée dans la tête des employées du domaine, alliée aux photos capturées régulièrement par les agents du Parc : le résultat donne une belle exposition temporaire dans le domaine de Charance.
Accessible gratuitement et librement tout l’été, elle permet aux visiteurs de découvrir un échantillon de la grande faune des Écrins (et du talent des photographes !).
Une trentaine de photos s’égrainent autour du lac de Charance.
Pour en profiter au mieux, il est préférable de réaliser le tour du lac dans le sens horaire depuis le parking visiteurs.

Encore cette année une très belle exposition avec des photos absolument superbes tout autour du lac dans les sous-bois  de notre Charance !
Bravo aux photographes !
J'ai demandé hier, pas de flyers cette année donc je retournerai avec papier et stylo pour prendre le nom des animaux, des oiseaux et ...des photographes et je les ajouterai.
Toujours difficile de photographier ce genre de reportage dans les sous-bois.
J'y suis allée plusieurs fois et j'ai fait de nombreuses photos à diverses heures, avec soleil ou pas...car des reflets ou le flash ...Parfois le vent...
Mais le résultat est assez le reflet de la beauté de ces photos telles qu'on les voit en flânant autour du lac !

Brigitisis

NOTONECTE 1

La notonecte est une punaise d'eau.
On la nomme aussi : abeille d'eau, notonecte glauque.
Elle a 6 pattes et 4 ailes.
Elle mesure 1,5 cm.
Elle se nourrit de larves, de vers, d'insectes, de têtards et parfois de jeunes poissons.
Elle nage sur le dos sous la surface de l’eau grâce à ses deux grandes postérieures qui lui servent de rames.

https://fr.wikimini.org/wiki/Notonecte

Au gré de l'eau et des flots,
sous différents jours et différentes luminosités...

Photos de Olivier Warluzelle / PNE

Notonecte 2

Silhouette effilée, la Notonecte sillonne les eaux de la mare, filant vers la surface, où elle s'arrête un bref instant, pattes et abdomen effleurant le miroir. Comme posée sur l'air, dans un monde inversé.
La punaise « abeille » des eaux douces
Habitante incontournable des mares, la Notonecte glauque ne peut passer inaperçue, petit insecte de 15 mm, émergeant régulièrement en surface, pour venir respirer.
Toujours dans une posture caractéristique, le dos vers le bas, ses pattes arrières lui permettant de nager vigoureusement.
Punaise aquatique, elle croise ses cousines, la Ranatre et la Nèpe.
Et est tout aussi carnassière, consommant ses proies avec son rostre piqueur-suceur.
Parmi une demi-douzaine d'espèces de Notonectinae en Europe, Notonecta glauca est certainement la plus commune.
Sa vie est entièrement aquatique, de l'œuf à l'adulte.

Elle vit sous l'eau mais respire l'oxygène de l'air
Tout comme de nombreux insectes aquatiques, la Notonecte a gardé un mode de respiration aérien.
Seules les larves à peine sorties de l'œuf respirent sous l'eau, à travers les téguments.
Dès qu'elles grandissent, elles doivent remonter à la surface des eaux et se constituer une réserve d'air.
Ce qui sera fait au niveau des élytres, ailes supérieures semi-membraneuses, et des soies de l'abdomen.
Le réseau de trachées pourra ainsi être alimenté en air frais durant les périodes d'immersion.

Des techniques de chasse efficaces
Patiente, la Notonecte peut chasser à l'affût, attendant une proie imprudente. Nageuse performante, équipée de détecteurs de vibrations, elle peut aussi se lancer dans des courses poursuites rapides, précises, où elle ne laisse guère de chances aux crustacés, insectes, vers, et même têtards ou petits poissons.
Ses pattes avant maintiennent son repas, transpercé du rostre piqueur-suceur. Un premier canal lui permettra d'injecter un suc salivaire paralysant et digestif. Par un deuxième canal elle absorbera son menu liquéfié.

Une vision performante
L'efficacité des techniques de chasse de la Notonecte est renforcée par une vision hautement sophistiquée.
Ses deux gros yeux noirs défient les lois de l'optique et lui permettent de voir sous l'eau, sur l'eau et au-dessus de l'eau.

En même temps.
L'adaptation à son milieu de vie, à l'interaction du monde aquatique et du monde aérien, est optimale.
Posée à la surface de l'eau, dos vers la bas, bouts de pattes et de l'abdomen maintenus par la tension superficielle, elle guette.
Toute proie venue du ciel, échouée sur l'eau, ou nageant tranquillement, sera repérée.
Et consommée.

La nageuse sur le dos
Son nom décrit son allure, « nocto » signifiant dos, « necte », nage.
La Notonecte fend les eaux ventre vers le haut, ses élytres carénées vers le bas. De ses longues pattes arrières couvertes de soies elle se propulse avec efficacité, sa nage est rapide, incisive, au rythme saccadé.
Posée à la surface des eaux en position inversée, elle rame doucement, attentive à la moindre vibration, au moindre mouvement. Performante pour se déplacer en milieu aquatique, la Notonecte est beaucoup plus maladroite sur le sol, encombrée de ses deux longues pattes arrières.
Elle préférera s'envoler, déployant ses deux paires d'ailes, et dans en un doux vrombissement partir vers de nouvelles mares ou bassins à coloniser.
La Notonecte est un des insectes des mares et bassins les plus présent.
Une eau calme, des végétaux, des proies abondantes, elle ne manquera pas à l'appel.
Facile à observer, mieux vaut cependant ne pas la toucher, son rostre devenant alors défensif et provoquant de vives douleurs semblables aux piqûres d'abeilles.

https://www.aujardin.info/fiches/notonecte-abeille-dans-mare.php

Au gré de l'eau et des flots,
sous différents jours et différentes luminosités...

Photos de Ludovic Imberdis / PNE    Notonecte

Comme chaque année une exposition autour du lac de Charance et cette année, le plaisir de retrouver les radeaux porteurs de très belles photos...et l'envie de les partager avec vous.
De juillet à il y a quelques jours, j'ai donc photographié ce qui s'offrait à mon regard selon le temps, le courant, les mouvements de l'eau, les différentes luminosités selon les heures de balade...
Certains radeaux furent plus difficiles à capter car dans des coins très ombragés et sombres... ou trop en remous ou pas assez visibles ou trop loin ...mais pour chaque insecte le talent des photographes est à souligner.
Et bien sûr cela me prendra du temps pour faire ces reportages...car il y avait en exposition 30 insectes ...
Vous voilà donc avec moi  afin de découvrir ce que j'appelle :
"Au gré des remous de l'eau et du souffle du vent "

Brigitisis

GERRIS LACUSTRE 1

Gerris lacustris, le gerris lacustre, est une espèce d’insectes hétéroptères (punaises), appelée également ciseau, araignée d'eau ou patineur d'eau. Elle est parfois confondue avec l’hydromètre.
Ce gerris vit dans les eaux stagnantes ou faiblement courantes et présente la particularité de se déplacer sur la surface de l'eau, grâce à un important écartement de ses pattes, munies à leur extrémité de poils hydrophobes, inclinés également de façon à permettre la superhydrophobie.

Capable de mouvements rapides et saccadés grâce à ses longues pattes (2e et 3e paires) et doté d'une bonne vue, c'est un carnivore qui se nourrit de toute proie avoisinant la surface de l'eau (insectes tombés, larves venant respirer, etc.). Ses pattes antérieures courtes servent à la capture de ses victimes. Les ailes sont développées de façon très variable selon les individus. Les macroptères peuvent s'éloigner de l'eau pour hiverner.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gerris_lacustris

Au gré de l'eau et des flots,
sous différents jours et différentes luminosités...
Photo superbe...
Et une des plus difficiles à capter
du fait de son emplacement...

Photos de Mireille Coulon / PNE     Gerris Lacustre

GERRIS LACUSTRE 2

Le gerris lacustre marche sur l'eau.
En anglais, ces araignées d'eau sont aussi appelées avec une pointe d'humour "Jésus bugs", les punaises de Jésus. Après tout, ces petites créatures ont une capacité que peu d'espèces partagent : elles peuvent miraculeusement marcher sur l'eau.

Pour profiter de ce super pouvoir, rien de tel qu'un petit corps et de longues pattes ! Plus votre surface est grande par rapport à votre poids, moins vous exercez de pression sur l’eau. Mais cet insecte a un autre avantage : c'est un parfait exemple biologique de nanotechnologie. Les pattes hydrophobes de l'araignée d'eau sont couvertes de minuscules poils, qui sont équipés de rainures beaucoup plus petites. L’eau ne peut pas pénétrer ces rainures, de sorte que le gerris lacustre (aussi appelé ciseau, araignée d’eau ou patineur d’eau) évolue en fait sur des milliards de microscopiques coussins d’air. Autrement dit, il garde toujours ses pattes au sec !

https://www.notrenature.be/article/les-super-heros-du-samedi-le-gerris-lacustre-marche-sur-leau

Au gré de l'eau et des flots,
sous différents jours et différentes luminosités...
Photo superbe...
Et une des plus difficiles à capter
du fait de son emplacement...

Photos de Mireille Coulon / PNE    Gerris lacustre

Comme chaque année une exposition autour du lac de Charance et cette année, le plaisir de retrouver les radeaux porteurs de très belles photos...et l'envie de les partager avec vous.
De juillet à il y a quelques jours, j'ai donc photographié ce qui s'offrait à mon regard selon le temps, le courant, les mouvements de l'eau, les différentes luminosités selon les heures de balade...
Certains radeaux furent plus difficiles à capter car dans des coins très ombragés et sombres... dont cesdeux-là,  ou trop en remous ou pas assez visibles ou trop loin ...
Et bien sûr cela me prendra du temps pour faire ces reportages...
Vous voilà donc avec moi pour la suite afin de découvrir ce que j'appelle :
"Au gré des remous de l'eau et du souffle du vent "

Brigitisis

LARVE D'ÉPHÉMÈRE  1

Les éphémères sont des insectes inféodés au milieu aquatiques : leurs larves vivent dans l’eau douce, certaines espèces dans des zones à fort courant (torrent) ou dans des zones d’eau stagnante (mare).

Qu'est-ce que la larve éphémère? - Recherche (bing.com)

Pourquoi les larves sont-elles éphémères?
L’essentiel est que ces eaux contiennent suffisamment d’oxygène dissous pour permettre la respiration des larves.

Les larves d'éphémères vivent dans les mares, et les ruisseaux d'eau froide et limpide.
On les appelle « patache », mais ce nom est aussi utilisé pour décrire les larves d'autres insectes aquatiques, comme les perles et les phryganes.
Elles n'aiment pas du tout la pollution, et meurent si l'eau est trop polluée.

Éphémère - Vikidia, l’encyclopédie des 8-13 ans

Au gré de l'eau et des flots,
sous différents jours et différentes luminosités...

Photos de Blandine Delenatte / PNE            Larve d'éphémère

LARVE D'ÉPHÉMÈRE 2

Dans l'ordre des Ephéméroptères, seules les larves* sont aquatiques.
Les adultes sont aériens.
Si les adultes ne vivent que deux à trois jours (d'où leur nom), les larves peuvent vivre de quelques semaines à plus de 2 ans.

La couleur dominante des larves d'éphémères tire vers le jaune-brun.
Certaines ont des motifs sombres sur une robe claire.
Selon les espèces, la taille se situe sur une moyenne de 10 mm pour le corps et souvent un peu moins pour les cerques.
La forme des larves varie selon leur mode de vie : large et plate pour les espèces des eaux rapides ou vivant sous les cailloux, plus effilée et plus cylindrique pour les espèces des eaux stagnantes ou lentes.

Les larves d'éphémères possèdent un corps divisé en trois parties :
- la tête
- le thorax
- l'abdomen : composé de 10 segments.

https://doris.ffessm.fr/Especes/Ephemeroptera-ordre-larves-Larves-d-ephemeres-2947#:~:text=Morphologie

Au gré de l'eau et des flots,
sous différents jours et différentes luminosités...

Photos de Christophe Albert / PNE    Larve éphémère

Comme chaque année une exposition autour du lac de Charance et cette année, le plaisir de retrouver les radeaux porteurs de très belles photos...et l'envie de les partager avec vous.
De juillet à il y a quelques jours, j'ai donc photographié ce qui s'offrait à mon regard selon le temps, le courant, les mouvements de l'eau, les différentes luminosités selon les heures de balade...
Certains radeaux furent plus difficiles à capter car dans des coins très ombragés et sombres... ou trop en remous ou pas assez visibles ou trop loin ...
Et bien sûr cela me prendra du temps pour faire ces reportages...mais à ce niveau-là, Ce sera bientôt fini...
Mais vous voilà encore un peu avec moi pour la suite afin de découvrir ce que j'appelle :
"Au gré des remous de l'eau et du souffle du vent "

Brigitisis

AESCHNE  BLEUE

L'æschne bleue est une grosse libellule, très commune de la famille des insectes. C'est la plus courante de toutes les æschnes vivant en Europe.
L'Æschne bleue a un corps long et fin d'environ 7 cm, quatre ailes, une petite tête mobile et deux très grands yeux qui lui permettent d'avoir une vue très large sur son environnement pour repérer ses proies.

Les deux sexes sont assez faciles à reconnaître : la femelle est gris-bleue, et le mâle est beaucoup plus coloré, taché de bleu clair et de vert.

On la trouve dans les bois, et les endroits où il y a des arbres, et de l'eau à proximité (comme toutes les libellules, l’æschne bleue pond ses œufs dans l'eau), de la plaine à la montagne.

Les adultes chassent les insectes, particulièrement les moucherons à proximité de l'eau et sous les arbres.

L'Æschne bleue pond dans la végétation en décomposition sur les berges. Les œufs éclosent au printemps suivants et donnent naissance à des larves qui vivent 1 ou 2 ans dans l'eau en se nourrissant de larves, d’insectes, de têtards. Après plusieurs mues, la larve se métamorphose en été pour donner naissance à un adulte.

Æschne bleue - Vikidia, l’encyclopédie des 8-13 ans

Au gré de l'eau et des flots,
sous différents jours et différentes luminosités...

Photos de Olivier Warluzelle / PNE   Aeschne bleue

AESCHNE DES JONCS

L’aeschne des joncs est une grosse libellule (corps de 64 mm) noirâtre, à l’abdomen tâché de bleu (mâle) ou de jaune (femelle).
Le mâle se détermine facilement en main avec différents critères, comme les côtés du thorax sombres à bandes jaune claire, la présence d’une tache jaune derrière chaque œil…
C’est une espèce venue du froid qui atteint sa limite de répartition sud dans le Mercantour.
Dans les Alpes, elle colonise les milieux humides stagnants : lacs, mares, marais, tourbières...
Elle a été recensée sur l’ensemble du Parc du Mercantour, de 761 à 2658 m d’altitude.
Les larves ont une vie aquatique durant plusieurs années en raison des basses températures et la pauvreté des eaux en proies.
L’émergence a lieu en été, et les mâles patrouillant sur leur territoire sont bien visibles les jours ensoleillés, de juillet à septembre.

Aeschne des joncs - Aeshna juncea | Biodiv'Mercantour - Parc national du Mercantour

Au gré de l'eau et des flots,
sous différents jours et différentes luminosités...

Photos de Marc Corail / PNE     Aeschne des joncs

Comme chaque année une exposition autour du lac de Charance et cette année, le plaisir de retrouver les radeaux porteurs de très belles photos...et l'envie de les partager avec vous.
De juillet à il y a quelques jours, j'ai donc photographié ce qui s'offrait à mon regard selon le temps, le courant, les mouvements de l'eau, les différentes luminosités selon les heures de balade...
Certains radeaux furent plus difficiles à capter car dans des coins très ombragés et sombres... ou trop en remous ou pas assez visibles ou trop loin ...
Et bien sûr cela me prendra du temps pour faire ces reportages...
Vous voilà donc avec moi pour la suite afin de découvrir ce que j'appelle :
"Au gré des remous de l'eau et du souffle du vent "

Brigitisis

GAMMARES

Les gammares sont une famille de petits crustacés d’eau douce que l’on trouve dans les cours d’eau ou les eaux stagnantes.
Les gammares (de l’ordre des Amphipodes), sont parfois surnommées "crevettes d’eau douce".
En réalité, ils sont cependant assez éloignés des "vraies" crevettes (de l’ordre des Décapodes).
Les gammares sont parfois confondus avec les aselles qui vivent également dans les mares et cours d’eau, mais la distinction est relativement simple à faire : les gammares ont le corps comprimé sur les côtés (leur corps est étroit et haut), alors que les aselles sont comprimées "dorso-ventralement", leur corps est donc large et aplatit.

es gammares sont des animaux très importants dans le fonctionnement des cours d’eau car ils se nourrissent de matière organique, comme par exemple des feuilles mortes qui tombent dans les rivières. Leur alimentation se compose aussi d’algues et de débris organiques d’origine animale.
Ils participent donc activement aux cycles biologiques qui ont lieu dans les cours d’eau et dans les eaux stagnantes comme les mares, les étangs et les bassins.

En plus de dégrader la matière organique, ce sont des proies de choix pour de nombreux poissons comme la carpe ou la truite. Ils sont également prédatés par divers amphibiens (crapauds, grenouilles, tritons et salamandres), ainsi que par d’autres invertébrés aquatiques comme les larves de libellules ou de dytiques.

C’est en partie pour ces raisons que les gammares sont souvent considérés comme des organismes bioindicateurs de l’environnement.
Leur présence est prise en compte dans les IBGN, des études qui visent à déterminer la qualité écologique de nos rivières.

Au gré de l'eau et des flots,
sous différents jours et différentes luminosités...

Photos de Jean-Philippe Telmon / PNE         Gammares

VER QUEUE DE RAT  

Les larves de l'Eristale se développent dans les eaux généralement très chargées en matières organiques. Elles se tiennent fréquemment non loin de la surface, et semblent nettement mieux adaptées à l'immersion qu'à la natation proprement dite.
La nage est en effet heurtée, saccadée, pour ne pas dire désordonnée, tant la bête est tout à la fois susceptible d' onduler, et de godiller par à coups, de surcroît tous azimuts. Reste qu'elle nage, et qu'une sorte de système de ballast doit faciliter la Manoeuvre, qu'il s'agisse de "naviguer" en surface, ou plus profondément.
La fameuse "queue de rat" est en fait un siphon respiratoire, extrêmement souple, mobile, et perfectionné. Il peut s'étirer ou se rétracter à volonté, selon la position de la bestiole, ou la profondeur de ses évolutions.
Ce siphon comporte 3 parties télescopiques, un peu à la manière d'une canne à pêche, et au maximum de son déploiement il atteint près d'une dizaine de cm, soit 4 à 5 fois la longueur du corps de son propriétaire.

Situés à la toute extrémité de la partie la plus fine, 2 orifices respiratoires permettent de capter l'air en surface, une couronne de cils imperméables empêchant l'intrusion du liquide ambiant. Cet appendice caudal, comparable à un fouet, ou à un flagelle, contribue évidemment à la propulsion proprement dite de larve, mais sans doute aussi à son orientation spatiale.
Arrivées à terme, les larves de l'Eristale vont devoir abandonner leur élément, jusqu'alors liquide, pour gagner la "terre ferme", et trouver un gîte à leur convenance. Il n'y a pas d'exigences particulières, la nymphose pouvant parfaitement se faire à l'abri d'une simple pierre, d'un morceau de bois, d'une anfractuosité du sol, d'une touffe d'herbe.... voire à découvert faute de mieux !
Sachez en effet que les "queues de rats" affectionnent les eaux fortement polluées, et que l' Eristalis tenax est une pro de l'excrément, tant animal qu'humain.
Ce pourrait être "beurk!", et de plus avec un grand "B", mais par-delà les apparences, sachez que les "vers à queues de rats" contribuent efficacement à l'assainissement de notre environnement, et que les adultes pollinisent autant qu'il butinent, ce qui n'est pas rien.

https://www.insectes-net.fr/eristale/erista2.htm

Au gré de l'eau et des flots,
sous différents jours et différentes luminosités...

Photos de Marc Corail / PNE      Ver queue de rat

Comme chaque année une exposition autour du lac de Charance et cette année, le plaisir de retrouver les radeaux porteurs de très belles photos...et l'envie de les partager avec vous.
De juillet à il y a quelques jours, j'ai donc photographié ce qui s'offrait à mon regard selon le temps, le courant, les mouvements de l'eau, les différentes luminosités selon les heures de balade...
Certains radeaux furent plus difficiles à capter car dans des coins très ombragés et sombres... ou trop en remous ou pas assez visibles ou trop loin ...
Et bien sûr cela me prendra du temps pour faire ces reportages...
Vous voilà donc avec moi pour la suite afin de découvrir ce que j'appelle :
"Au gré des remous de l'eau et du souffle du vent "

Brigitisis

Triops 1

Le triops est un petit crustacé d'eau douce. Il vit dans les mares temporaires, c'est à dire qui apparaissent après la pluie, qui s'assèchent ensuite. Le triops a une vie courte, qui ne dépasse pas deux mois, mais ses œufs, une fois séchés, peuvent survivre très longtemps dans la terre ou le sable, pour redonner naissance à de nouveaux triops dès que la pluie tombe.

C'est un animal étonnant, et un redoutable prédateur : il se nourrit d'animaux plus petits et vivant dans les mares, comme les daphnies ou les larves de moustiques.

Les premiers triops sont apparus il y a plus de 220 millions d'années, à peu près en même temps que les premiers dinosaures ! Depuis, les triops actuels n'ont quasiment pas changé. Aujourd'hui, il existe 6 espèces de triops, qui se ressemblent beaucoup.

Son nom vient de ses trois yeux : triops veut dire « qui a trois yeux », en grec.

Triops - Vikidia, l’encyclopédie des 8-13 ans

Au gré de l'eau et des flots,
sous différents jours et différentes luminosités...

Photos de Marc Corail / PNE      Triops

Triops  2

Les triops possèdent trois yeux dont deux gros qui leur permettent de bien voir et l'autre œil situé au-dessus de la tête qui joue le rôle d'un organe détecteur de la température et de laluminosité car ils aiment beaucoup la lumière.

Les triops ont deux faces : ventrale et dorsale. La dorsale est constituée de la tête (dont les 3 yeux font partie) puis des branchies et la ventrale est constituée des pattes puis du buste relié à la queue. Leur taille varie de 4 à 6 cm et peut même atteindre 15 cm pour certains types d'espèces.

Triops - Vikidia, l’encyclopédie des 8-13 ans

Au gré de l'eau et des flots,
sous différents jours et différentes luminosités...

Photos de Marc Corail / PNE     Triops

Comme chaque année une exposition autour du lac de Charance et cette année, le plaisir de retrouver les radeaux porteurs de très belles photos...et l'envie de les partager avec vous.
De juillet à il y a quelques jours, j'ai donc photographié ce qui s'offrait à mon regard selon le temps, le courant, les mouvements de l'eau, les différentes luminosités selon les heures de balade...
Certains radeaux furent plus difficiles à capter car dans des coins très ombragés et sombres... ou trop en remous ou pas assez visibles ou trop loin ...
Ce fut le cas de ces magnifiques photos de triops, mais placées dans un des coins les plus sombres...
Et bien sûr cela me prendra du temps pour faire ces reportages...
Vous voilà donc avec moi pour la suite afin de découvrir ce que j'appelle :
"Au gré des remous de l'eau et du souffle du vent "

Brigitisis