*~*~* Mon enfant,*~*~* 

Le jour où tu trouveras que j'ai vieilli, aie de la patience envers moi et essaie surtout de comprendre ce que je traverse, de me comprendre.

Si lorsque nous parlons, je répète la même chose des dizaines de fois, ne m’interromps pas pour me dire: "Tu as dit la même chose il y a une minute". Écoute-moi s'il te plaît.

 Souviens-toi quand tu étais petite, tu voulais que je te lise la même histoire, soir après soir, jusqu’à ce que tu t’endormes.

Si je ne souhaite pas prendre un bain, ne te mets pas en colère et ne me mets pas mal à l'aise en disant que c’est une honte.

 Souviens-toi combien de raisons je devais inventer pour te faire prendre un bain quand tu étais petite.

En voyant mon ignorance vis-à-vis des nouvelles technologies, ne te moque pas de moi, mais laisse-moi plutôt le temps d’assimiler tout ça et de comprendre.

Je t’ai appris tant de choses: comment te tenir à table, t’habiller, te coiffer, comment appréhender les défis de la vie...

Le jour où tu trouveras que j'ai vieilli,aie de la patience envers moi

 et essaie surtout de comprendre ce que je traverse, de me comprendre.

S’il m’arrive à l’occasion d'oublier ou de ne pouvoir suivre une conversation, laisse-moi le temps nécessaire pour me souvenir et si je n’y parviens pas, ne te montre pas irritée, impatiente ou condescendante : le plus important pour moi, c’est d’être avec toi, de partager des moments avec toi.

Quand mes jambes ne me permettront plus de me déplacer comme auparavant, tends-moi la main comme je te l'ai tendue pour t’apprendre à faire tes premiers pas.

Quand ces jours approcheront, ne sois pas triste. Sois tout simplement avec moi et comprends-moi alors que je m'approche de la fin de ma vie, avec amour et gratitude.

Je te chéris et te remercie pour les moments passés ensemble et la joie éprouvée.

Avec un sourire et tout l'amour que je ressens pour toi, je souhaite juste te dire ma fille : je t'aime.

Auteur inconnu

Quel merveilleux texte!

Chaque mère pourrait l'écrire avec son coeur...

Je le dédie à ma fille...

Brigitisis

« La vie, ce n’est pas ce que tu crois. C’est une eau que les jeunes gens laissent couler sans le savoir entre leurs doigts ouverts.

Ferme tes mains, ferme tes mains, vite…Retiens là. Tu verras, cela deviendra une petite chose dure et simple qu’on grignote assis au soleil.

Ils te diront tous le contraire parce qu’ils ont besoin de ta force et de ton élan. Ne les écoute pas.

Rien n’est vrai que ce qu’on ne dit pas…Tu l’apprendras toi aussi, trop tard…

La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu’on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison.

Tu vas me mépriser encore, mais de découvrir cela, tu verras, c’est la consolation dérisoire de vieillir…

La vie, ce n’est peut-être tout de même que le bonheur… »

Anouilh.

A Vanessa

Je te dédie mes poèmes, l'histoire d'une simple vie...

Vois- tu, à 20 ans j'étais Antigone...à 50, j'ai relu la pièce d'Anouilh  et je m'étais s'aperçue que j'étais  devenue Créon..

Est -ce de la sagesse ou de la désillusion dûe à la vie, aux événements qui nous ont marqué?...Est -ce de l'apaisement ou de la résignation? Je n'ai toujours pas trouvé l'explication...Et c'est mieux de ne pas chercher vraiment la réponse...

A bientôt 60...et oui le temps passe et après des dernières années difficiles, j'ai compris que je suis restée aussi entière et rêveuse qu'Antigone mais que j'apprécie les moments simples de la vie, et surtout le bonheur d'oser être soi-même sans désillusions, juste avec sérénité et sans aucun regret d'être ce que je suis avec des valeurs de coeur et beaucoup d'empathie...On fait toujours de son mieux et avec son coeur...

N’oublie jamais tout l’amour, toute la tendresse, toute la douceur dont j’ai essayé de t’entourer dans le nid de ton enfance…nos petits mots d’amour qui l’endormaient chaque soir…

Un amour fusionnel, peut-être trop...Là aussi j'ai dû apprendre à te laisser t'envoler...J'apprends tous les jours...

Pense à regarder un coucher de soleil ou un ciel étoilé dans les moments difficiles, construis ta vie avec tout cet amour que je t' ai donné et selon ce que tu es.

Il y a dans ce blog mes poèmes écrits avec mon coeur, mes sourires ou mes larmes...mes moments de vie...et puis ce que j'aime, lis, regarde, partage, ressens...

Ta maman qui t’aime…

Le 18 décembre, il y a ...34 ans...ma vie basculait, prenait tout son sens. Comme le sablier du temps s'écoule vite...

Dès l'instant où je t'ai tenue dans mes bras, ma vie ne m'appartenait plus, elle était pour toi...

Pas un jour depuis sans penser à toi, sans avoir peur pour toi, sans être heureuse de te voir.

Tu es à ton tour une merveilleuse Maman, mais tu resteras mon amour de bébé à jamais.

Bon Anniversaire, avec tout mon amour.

Brigitisis

Merci à Ana pour m'avoir fait ce beau cadeau d'une photo de moi et de ma fille...il y a quelques années.




« La  vie,  ce n’est pas ce que tu crois.
C’est une eau que les jeunes gens laissent couler sans le savoir entre leurs doigts ouverts.
Ferme tes mains, ferme tes mains, vite…Retiens là.
Tu verras, cela deviendra une petite chose dure et simple qu’on grignote assis au soleil.
Ils te diront tous le contraire parce qu’ils ont besoin de ta force et de ton élan. Ne les écoute pas.
Rien n’est vrai que ce qu’on ne dit pas…Tu l’apprendras toi aussi, trop tard…
La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu’on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison.
Tu vas me mépriser encore, mais de découvrir cela, tu verras, c’est la consolation dérisoire de vieillir…
La vie, ce n’est peut-être tout de même que le bonheur… »

Jean Anouilh

A Vanessa

Je dédie tous mes poèmes recopiés dans ce blog à l’amour de ma vie, ma  fille Vanessa, elle-même maman de trois enfants aujourd'hui...que j’aime bien sûr plus fort que tout.
Vois- tu, à 20 ans j'étais Antigone...à 50, j'ai relu la pièce  et je me suis aperçu que j'étais devenu  Créon...
Est- ce de la sagesse ou de la désillusion due à la vie, aux événements qui l' ont marqué?...
Est- ce de l'apaisement ou de la résignation?
Et même après soixante ans, je n'ai toujours pas trouvé l'explication...
Et c'est peut-être mieux de ne pas chercher vraiment la réponse...

Qu’elle n’oublie jamais tout l’amour, toute la tendresse, toute la douceur dont j’ai essayé de l’entourer dans le nid de son enfance…
Mon petit flocon de neige, mon ciel étoilé, mon rayon de soleil, ma rivière argentée, ma petite fleur des champs, mon lac glacé, mon petit clair de lune, mon arc en ciel, ma goutte de rosée…les mots d’amour qui l’endormaient chaque soir…et qui endorment son fils Tylio aujourd'hui quand il est chez moi...
Qu’elle n’oublie jamais de regarder un coucher de soleil ou un ciel étoilé dans les moments difficiles, qu’elle construise sa vie avec tout cet amour que je lui ai donné, que sa vie soit réussie là où j’ai échoué…et qu'elle ose se battre pour son bonheur.

Je serai toujours près d’elle et là pour elle.
Il y a dans ce blog mes poèmes, c’est le fond de moi-même, une partie de moi, la vraie… 
Gardes les toujours, garde les pour Gaïna, pour Shâna, pour Tylio, que j’aime tant aujourd’hui et même si tu les oublies dans un tiroir, un jour, peut-être à cinquante ans, tu m’y retrouveras avec bonheur et même avec un peu d'émotion…toi ...ou mes petits enfants que j’aime tant. 
Tu y découvriras aussi ce que j'ai aimé lire, photographier, regarder, admirer et partager...

Ta mamanoune qui t’aime…