Création de mon amie Domi (Napo) pour Goliath...
Merci à toutes et tous pour vos messages se sympathie, vos très belles créations...

À PETIT GOLIATH

Petit Goliath aimé te voilà revenu
Dans notre maisonnée où tu as bien vécu.
Que reste-t-il de nous quand nous sommes partis
Vers l’éternel voyage qui nous anéantis ?

De nombreux souvenirs, de beaux moments de vie,
Des douloureux aussi, des regrets, des envies…
Tu as tout partagé pendant ces douze années :
Les moments compliqués, les belles randonnées.


Nos pas furent guidés au rythme des saisons,
Dans les forêts, dans les prés au temps des fenaisons…
L’automne, ses couleurs, le ciel plus capricieux…
La beauté hivernale où tout est silencieux.


Le printemps trop pluvieux mais qui nous enchantait
Avec son renouveau, ses oiseaux qui chantaient.
Tu guettais les lézards et leurs frétillements,
Tu étais si présent, toujours en mouvement.

Nos moments de quiétude, nos habitudes,
Les imprévus parfois, jamais de lassitude.
Toujours là contre moi, toujours là dans mes pas
Et tellement coquin à l’heure des repas !

Ton regard expressif, tant d’amour dans tes yeux,
Toujours présent à chaque instant, si joyeux…
Avec toi j’oubliais les années qui passaient…
Ravages du temps...Mes cheveux qui blanchissaient…


Je n’y arrivais pas à te laisser partir
Mais tu as su me dire, me faire sentir
Que tu ne pouvais plus accepter de souffrir.
La paix, le dernier cadeau d’amour à t’offrir.

Je reste persuadée que vous les animaux
Vous avez le secret de la vie, de ses maux,
Du moment où la mort viendra vous emporter.
Et vous l’acceptez sans jamais vous révolter.

Je me plais à t’imaginer dans un grand pré
Avec ton Hercule et ton Vick adorés.
Tu connaîtras peut-être Orry et Pona…
Et mes autres amis, tu les retrouveras.

Je les ai tous aimés, et quand sur les sentiers
Avec Hénya je vais parmi les églantiers
Vous nous accompagnez...Je souris tendrement
De vous imaginer tous courir librement.

Oui, je t’ai ramené dans ton petit galet
Qui parle de la mer, des petits ruisselets,
Ceux où tu aimais toujours te désaltérer ...
Moments de vie... Moments à vénérer.

Gap, le 25 Mai 2024

Et te voilà, immortalisé en Légo ...à côté de ton galet...

Il fallait que je le ramène ici pour pouvoir enfin écrire ce que mon coeur me dictait...
Les mots du coeur...mais il y aurait tant à écrire sur tous nos amis à quatre pattes...
Toutes celles et ceux qui partagent notre vie...et que l'on oubliera jamais...

LES ABANDONNÉS

Dans ton regard si doux et si empli d’amour
La joie d’une balade...le plaisir de tes jours.
Sauter dans la voiture qui va t’emmener
En forêt respirer, les odeurs butiner…

Le bonheur de courir dans les petits sentiers,
De trouver le bâton du sous-bois forestier,
Celui qui te plaira, que tu chaparderas
Comme un trésor trouvé tu le promèneras.

IL le lance bien loin mais tu vas le trouver
Et pour le ramener, tu es très motivé…
Tu cherches...si heureux de ce moment de jeu,
Ramener fièrement c’est un sacré enjeu !

Mais quand tu sors du bois, c’est le vide soudain…
Tu te retrouves seul...Où est donc ton humain ?
Il est parti sans bruit, s’est enfui lâchement,
Toi, tu ne comprends pas...Tu pleures doucement.

Que seras-tu demain, chien perdu sans collier
Qui errera longtemps, usé, le coeur spolié.
Tu auras chaud ou froid, tu auras soif et faim,
Tu connaîtras la peur, le danger, le dédain…

Tu pourrais te blesser ou te faire agresser…
Avec un peu de chance te faire caresser.
Quelqu’un s’inquiétera et tu seras sauvé,
Peut-être adopté, enfin vraiment aimé !

Je pense à tous ceux qui resteront attachés
Dans un endroit désert, et surtout bien cachés…
Nul espoir de survie, seulement condamnés
À des souffrances sans nom : Les abandonnés…

Gap, le 27 Juin 2020

Brigitisis

Ecrit pour tous les animaux qui seront lâchement abandonnés  ... C'est quelque chose qui me bouleverse...

LE REFUGE

Des grilles et des clés pour bien vous enfermer
C’est hélas vous aimer et vous sécuriser,
Un endroit tout à vous et des gens dévoués
Pour vous aider demain à trouver un foyer.

Si vous pouviez parler, vous nous raconteriez
La maltraitance, les coups, la méchanceté,
L’égoïsme de l’homme, cette lâcheté…
La bêtise souvent pour vous accompagner.

Trouvés dans un carton perdu dans la forêt,
Sans eau ni nourriture et déshydratés,
Jetés sur une route…perdus sans collier
Sans même votre nom pour votre identité.

Car si vous n’aimiez pas le travail de chasseur,
Si lâchés loin du parc pour vous c’est le bonheur,
Gambader dans les champs, respirer les odeurs
Vous vous retrouvez là comme un chien sans valeur…

Toi tu raconterais la nuit de cauchemar
Où tu fus prisonnier de la vie, du hasard,
Où tu fus peint en bleu comme un volet de bois
Trouvé attaché au petit matin, sans voix.

Et vous pauvres toutous, aimés et tant choyés
Vous n’avez rien compris à ce mot « Décédé »...
Si ce n’est qu’un matin on vous a emmené
Loin de vos êtres aimés, de votre foyer.

Toi, tu expliquerais que l’on t’a acheté
Un jour d’exposition quand tu étais bébé…
Et pris de bras en bras on t’a tant embrassé,
Avec toi les enfants jouaient à la poupée.

Hélas, toi si petit, tu as vite grandi !
Tu voulais jouer, courir…ils n’ont pas compris.
Et quand ils t’ont fait mal, tu n’as fait que grogner
Et tu n’as pas compris quand on t’a isolé !

Oui, vous les réfugiés d’un monde inconscient
Catalogué « Chien méchant » « Simple chien errant »
On s’est débarrassé de vous qui encombriez,
Vous êtes aujourd’hui…sous mes yeux embués…

Saint-Apollinaire, le 12 Août 2012

Brigitisis.

En photo, ma Gaïna en 2012, qui présente un Loulou à l'adoption...
Celui qui a été peint en bleu et attaché à une cabine téléphonique...
Et oui, et il y a pire!! 
On n'arrêtera jamais la cruauté et la c....... humaine!!!
Et les années passent ...et les abandons continuent...
Que pourrais je écrire encore aujourd'hui  sur le sujet ? 
Rien ne change...

LA FÊTE DU REFUGE

Toute une agitation en ce matin d’été,
Banderoles posées, des tentes là dressées,
Des tables apportées…des objets fabriqués
Par une amie des animaux aux doigts de fée…
Des poteries exposées pour être vendues,
Des jeux pour les enfants, maquillages incongrus :
Perrine et sa maman sont des artistes nées
Qui avec leurs pinceaux vous transforment en fée.
Aboiements cris de joie, aboiements pleins d’espoir
De croiser un regard et d’être loin ce soir
Dans une vraie maison avec un beau coussin…
Tant d’amour à donner quand on est simple chien !
Ils se parlent entre eux car ils sont très copains,
Sauvés in extremis d’un bien vilain destin.
Ils aiment la musique, veulent partager
L’ambiance de fête qui leur est dédiée.
Les odeurs de pain frais, de saucisses grillées
Envahissent les box de ces odeurs aimées.
Et ils défileront, le regard plein d’amour
Espérant être aimé et aimer en retour.
Ils marcheront au pas d’une vie de hasard
Ne pouvant pas choisir l’heure de leur départ.
Mais souvent ils reprennent espoir quand ils voient
Des amis d’autrefois qui ont trouvé leur voie.
Les résignés attendent… ça fait si longtemps
Qu’ils sont les adoptés de gens bien différents !
Ils vont se promener sages, disciplinés
Mais ils sont ramenés et refermés à clé.
Ceux qui ne se lèvent plus restent là couchés…
A quoi bon espérer un maître tant aimé !
Ils ne comprennent pas toujours tous les pourquoi
Et font du refuge leur maison et leur toit…
Pour eux cette fête, pour qu’on n’oublie jamais
De regarder autour de nous les sans collier,
De voir toujours en eux la confiance, l’amour…
Dans leur immense cœur leurs envies de toujours.

Saint-Apollinaire, le 12 août 2012

Brigitisis.

Photo personnelle de Gaïna et son amie Natacha en 2012
qui reviennent de promener deux loulous adorables!

Les années passent mais le problème reste le même!
L'été arrive...et de nouveau avec lui les abandons...avec les lâches qui ne donnent aucune chance à l'animal
et qui ne méritent pas le nom d'humain!

Ne restons pas indifférents ! 

Merci...

ET SI VOUS ALLIEZ VOIR EN PAGE 2 POUR LA SUITE
ET LA ROSERAIE DE CHARANCE ! ...

LE REFUGE

Des grilles et des clés pour bien vous enfermer
C’est hélas vous aimer et vous sécuriser,
Un endroit tout à vous et des gens dévoués
Pour vous aider demain à trouver un foyer.

Si vous pouviez parler, vous nous raconteriez
La maltraitance, les coups, la méchanceté,
L’égoïsme de l’homme, cette lâcheté…
La bêtise souvent pour vous accompagner.

Trouvés dans un carton perdu dans la forêt,
Sans eau ni nourriture et déshydratés,
Jetés sur une route…perdus sans collier
Sans même votre nom pour votre identité.

Car si vous n’aimiez pas le travail de chasseur,
Si lâchés loin du parc pour vous c’est le bonheur,
Gambader dans les champs, respirer les odeurs
Vous vous retrouvez là comme un chien sans valeur…

Toi tu raconterais la nuit de cauchemar
Où tu fus prisonnier de la vie, du hasard,
Où tu fus peint en bleu comme un volet de bois
Trouvé attaché au petit matin, sans voix.

Et vous pauvres toutous, aimés et tant choyés
Vous n’avez rien compris à ce mot « Décédé »...
Si ce n’est qu’un matin on vous a emmené
Loin de vos êtres aimés, de votre foyer.

Toi, tu expliquerais que l’on t’a acheté
Un jour d’exposition quand tu étais bébé…
Et pris de bras en bras on t’a tant embrassé,
Avec toi les enfants jouaient à la poupée.

Hélas, toi si petit, tu as vite grandi !
Tu voulais jouer, courir…ils n’ont pas compris.
Et quand ils t’ont fait mal, tu n’as fait que grogner
Et tu n’as pas compris quand on t’a isolé !

Oui, vous les réfugiés d’un monde inconscient
Catalogué « Chien méchant » « Simple chien errant »
On s’est débarrassé de vous qui encombriez,
Vous êtes aujourd’hui…sous mes yeux embués…

Saint-Apollinaire, le 12 Août 2012

Brigitisis.

En photo, ma Gaïna en 2012, qui présente un Loulou à l'adoption...
Celui qui a été peint en bleu et attaché à une cabine téléphonique...
Et oui, et il y a pire!! 
On n'arrêtera jamais la cruauté et la c....... humaine!!!

Aujourd'hui, c'est la 

Journée Mondiale contre l'abandon des  animaux de compagnie...

Soyez vigilants et attentifs, ne restez pas indifférents ...Merci...