A ma fille Vanessa,

 J’aurais voulu t’écrire les mots de mon cœur,
Tous mes souhaits de joies, d’amour et de bonheurs…
T’avouer aussi que je ne sais toujours pas
Comment avancer à deux longtemps pas à pas.

Je n’ai pas le secret de l’amour résistant
Au quotidien usant d’un travail trop prenant,
Aux chemins différents que les choix de la vie
Nous imposent parfois au-delà des envies.

Je ne sais toujours pas comment les maintenir
Dans l’usure des jours, l’envie et le désir,
Ni comment accepter les cris et les colères,
Les changements d’humeur qu’il faut que l’on tolère.

Le mariage est un bateau, voguant sur les mers
Démontées trop souvent, qui laissent un goût amer
De regrets, de tristesses, de désillusions
Rêves inassouvis…Mais garde l’illusion.

Car tu es aujourd’hui la superbe maman
Qui œuvre au bonheur de chacun des enfants.
Tu as la faculté dans ta vie d’avancer
Sans trop te retourner, forte de ton passé.

Je voudrais t’expliquer que tu fais ton bonheur
Dans chaque petit geste fait avec ton cœur,
Avec des petits mots de tendresse et d’amour
Tout ce qui restera au fond de toi toujours.

Gap, le 5 août 2017

Brigitisis

C'était le 10 juin 2017...Un jour plein d'émotions pour moi de voir ma fille heureuse en robe de mariée .

Brigitisis

TOI MA FILLE

Toi qui voulais toujours ma main
Tu remplissais mes lendemains
Et je ne vivais que pour toi
Car ton amour était ma loi.

Impossible de nous quitter
On ne pouvait se séparer
Et de ce lien si merveilleux
Je garde nos moments heureux.

Il y a tant d’années, vois-tu
Que je t’ai comme…un peu perdue…
Le temps ne fait pas de cadeau
Les années filent au fil de l’eau.

Une boîte enrubannée
Pour tes mots d’amour conservés.
La jeune femme aujourd’hui
A pris son envol vers sa vie.

En écoutant très patiemment
Tous les oiseaux m’offrir leurs chants…
L’aube s’éveille doucement
Et tu me manques tellement.

Je voudrais te tenir la main
Mais tu es loin dans le matin.
La jeune femme aujourd’hui
Affronte seule ses soucis.

« Maman, je t’aime, change rien
Mais là je dois rester au loin".
Je respecte ta volonté
Sans te quitter par la pensée.

Ton amoureux est près de toi
C’est bien qu’il ne te quitte pas.
C’est en retrait qu’une maman
Veille toujours sur son enfant.

Je n’ai pas les larmes aux yeux
Je suis forte comme tu veux…
Mais je ne suis qu’une maman
Qui reste loin…mais qui attend.

Saint-Apollinaire, le 10 juillet 2013

Brigitisis

Source : douceuretdetente.centerblog.net sur centerblog.

A VANESSA

C'était hier et pourtant c'est loin 

Ce temps où tu avais besoin

De me donner toujours la main

Pour t'envoler vers demain.

Il te fallait pour t'endormir

Mots chuchotés comme élixir

Lac glacé, goutte de rosée

Mots d'amour toujours répétés.

Il te fallait toujours "maman"

Tu étais mon plus beau roman...

Chaque chapitre de ta vie

Était pour moi une survie.

J'ai gardé tous tes beaux dessins

Tes mots d'amour dans un écrin...

Je les relis de temps en temps

Je voudrais remonter le temps.

Je viens sur la pointe des pieds

Te remercier petite fée

D’être aujourd'hui ce que tu es...

Une maman si dévouée.

Car c'est ton tour d'être fêtée

Par tes trois enfants adorés...

Cycle de la vie et du temps

Qui voit défiler les printemps.

A Saint-Apollinaire, le 26 Mai 2013

Brigitisis

Source : papillondavril.centerblog.net sur centerblog.

Merci à ma fille de m'avoir offert "un bouquet de poèmes et de citations", petit livre dont le titre est "Pour toi maman, ces fleurs"...

Grâce à lui et à mes amies qui ont la gentillesse de mettre à disposition de belles images ou créations sur leurs blogs, j'ai pu vous faire partager de beaux textes pour la fête des mères...

Bonne soirée ...

Brigitisis

MA FILLE

Elle a cette beauté des Femmes de trente ans,
Son regard de ciel bleu depuis qu’elle est enfant,
Sur un visage doux son sourire éclatant
Et son cœur si rempli de très beaux sentiments.

Maman de trois enfants, son temps est bien rempli
Et pourtant elle essaie de préserver sa vie.
Femme amoureuse et Femme passionnée
Elle a osé le choix de tout recommencer.

Elle suit son chemin sans avoir de regrets.
Elle va de l’avant sans trop se retourner.
Famille recomposée, un joli bébé
Qui fait le bonheur de ses deux filles ainées.

Je voudrais être fée, la préserver des ans,
Protéger son amour de l’usure du temps,
Du temps qui brûle tout, inexorablement,
Et réduit en cendres les plus beaux des serments.

Je voudrais être fée et pouvoir effacer
Les soucis de sa vie et les mots usagés,
Les larmes de ses joues quand son ciel devient gris
Et que sur son sentier soudain tout s’obscurcit.

Je voudrais être fée, pouvoir me projeter
Un peu dans l’avenir pour être rassurée
Qu’il ait pu lui donner un amour mérité,
Qu’elle reste demain une Femme comblée.

Je reste sa maman jusqu’à l’éternité
Et toujours dans mon cœur je la contemplerai,
Je serais toujours là, discrète, effacée...
Elle est dans ma vie ce que j’ai fait de plus vrai.

A Saint Apollinaire, le 18 Juin 2012
Brigitisis.

Photo personnelle

L'ENFANT

On en rêve longtemps
Et un jour on l’attend.
On le porte neuf mois
Au plus profond de soi.
C’est un tel sentiment
Que porter un enfant !
Dans notre corps, il vit
Et nous on s’arrondit,
Il nous prend notre cœur
Et efface nos peurs,
Mais reste l’anxiété
Du jour de l’arrivée…
Il nous fait tant souffrir,
Devient notre avenir…
Plein d’amour chaque jour
Un amour pour toujours.
Et à certains moments
Mettre en pause le temps
Sur son regard d’enfant
Sur sa première dent…
Ou sur son premier pas
Hésitant vers nos bras,
Sur « je t’aime maman »
Qu’il dit en chuchotant,
Sur son premier bisou
Qu’il nous fait sur la joue !
Oui, arrêter le temps
Pour qu’il reste enfant
Et nous jeune maman,
Sans les rides des ans…

Saint- Apollinaire, le 12 Juin 2012
Brigitisis.

Photo personnelle

A MA FILLE

Regarder ma fille me rajeunit souvent,
Renvoie mon image dans le miroir du temps.
Et quand je me retourne je suis étonnée
De la voir si jolie et si bien entourée,
De pouvoir effacer les moments douloureux
Et de ne conserver que les moments heureux.
J’ai trop priorisé mon travail, mon métier
Comme s’il me fallait toujours plus me prouver
Qu’il faut toujours gagner le bonheur d’être aimée.
Sur le palier des années restent les regrets
De m’être trop souvent simplement oubliée,
Ce besoin d’être aimée au point de sacrifier
Mes envies, mes désirs et mon besoin d’enfants,
Que notre propre vie est le plus important.
Le regard des gens, faire plaisir aux parents
Et notre petit moi qui s’étiole en pleurant.
Je la regarde vivre, elle fait ses choix,
Décide de sa vie et de ses propres lois…
Ses amours, ses enfants sont sa priorité
Mais elle vit sa vie sans vraiment se soucier
De ce qu’elle a laissé, détestant les regrets…

Sur mes murs des photos d’elle et moi rapprochées,
Elle est ma vérité, je l’ai tellement aimé
Sur mes murs des photos d’il y a très longtemps
Puzzle de notre vie quand elle était enfant.
Et pour une soirée, les voilà déguisées,
Ses filles préado sont métamorphosées.
Fous rires garantis, belle complicité,
Les larmes dans mes yeux, dans mes bras son bébé,

Ce bébé de l’amour que je n’ai pas osé !
Mais la réponse est là, le voilà le secret :
Elle n’a rien à prouver, elle se sait aimée,
C’est vraiment important de se savoir aidé
Quand le chemin qu’on prend n’est pas toujours aisé !
Elle me sait toujours là avec le même amour
Sans juger, sans crier, juste là pour toujours…
Depuis trente trois ans, le temps s’est écoulé
Mais je n’ai pas vu passer les mois, les années…
Je me suis retournée l’espace d’un instant
Et je me suis revue moi aussi à trente ans !
Mais c’est mieux d’avancer avec les enfants
De les accompagner sur le sentier des ans…
Je les entends vivre le cœur plein de bonheur,
Je veux les protéger des peines et des erreurs.
L’âge de la beauté et de tous les élans,
Celui de s’éloigner parfois de sa maman !

Et leur donner la main quand ils en ont besoin,
Pour franchir l’ornière creusée sur leur chemin !
Elle soufflera bientôt ses trente trois bougies
Et moi je serai là, heureuse d’être en vie.

Saint Apollinaire, le 5 décembre 2011.

Brigitisis.

Photo personnelle

VANESSA

Songeuse, la tête penchée sur ton cahier
Assise près de moi et de la cheminée,
Tu écris tes idées pour cette rédaction
Soupires, réfléchis, mordille ton crayon.

Tu lèves ton visage, secoues tes cheveux,
Ce geste familier que tu as depuis peu.
Je t’observe en secret, je cherche mon bébé
Mais le temps a passé et me l’a transformé.

Je n’ai pas de regret, j’aime te regarder…
Tu raisonnes et tu exprimes tes idées,
Et puis l’instant d’après, tu penses à tes poupées…
Je te vois te lever pour aller les coiffer.

Je rappelle à l’ordre, je suis ton geôlier,
Toujours après toi pour te faire travailler.
Tu râles, tu reprends le crayon délaissé,
Tu seras heureuse ton travail achevé.

Le feu chante, dehors la pluie a redoublé…
Il semble que le vent veuille tout emporter.
Je vois ta beauté, je t’écoute respirer
Tu es la fillette dont j’avais tant rêvé !

Je suis bien près de toi, je savoure l’instant
Et je voudrais le prolonger au fil des ans.
Près de nous, le bonheur entré à pas feutrés…
Avec nous le bonheur…sur la pointe des pieds.

Venelles, mars 1991.

Brigitisis

Photo prise sur le net.

MON ENFANT,  MON AMOUR

Mon enfant, Mon Amour, je te vois révoltée,
Ton visage toujours si fermé, si glacé…
Tu sembles à tout jamais de moi très éloignée,
Une douleur m’étreint…Qui peut la deviner ?

Mon enfant, mon Amour, peux tu ne pas juger
L’espace d’un instant…Seulement écouter…
Après je partirai pour ne plus revenir,
J’attendrai que ton cœur ait envie de venir ;

Mon enfant, Mon Amour, je t’ai toujours aimé,
Tu étais mon soleil, la mer et ses reflets,
Et ta petite main, ma raison d’exister…
Petit papillon, sans moi tu veux t’envoler.

Mon enfant, mon Amour, j’ai voulu exister…
J’ai rêvé, espéré, j’ai simplement aimé…

Est ce donc un tel crime ? Peux tu accepter
Que la vie ait parfois des chemins détournés.

Mon enfant, mon Amour, j’ai besoin de douceur,
De tendresse et d’amour, de rêve dans mon cœur.
Surtout ne pas crier, Besoin de vivre en paix…
Dans le silence enfin, cesser d’être brisée…

Mon enfant, mon Amour, un jour comprendras tu
Les pièges de la vie, les détours imprévus…
Un amour qui détruit…La passion qui se meurt…
Et pourtant dans le cœur…Une envie de bonheur.

Gap, le 18 Janvier 1994

Brigitisis

Photo personnelle

A VANESS

Dès l’instant où je t’ai tenu entre mes bras
Fragile, belle, si tributaire de moi
J’ai su qu’à tout jamais ma vie serait changée,
J’ai su qu’à tout jamais mon cœur t’appartiendrait.

Tes petits cheveux blonds dans ce visage rond,
Et tes grands yeux si bleus, regard déjà profond,
Petite bouche en cœur, un petit air moqueur…
Tes sourires, tes bras tendus…c’est le bonheur.

Je t’ai lu tant d’histoires, des contes de fée…
Je t’ai appris le ciel, le soleil et les près,
Le vent et les ruisseaux, les fleurs et la rosée…
La lune qui brille dans un ciel étoilé…

J’ai fabriqué pour toi un cocon de tendresse,
De douceur, d’amour, de gâtés, de caresses…
Je t’ai donné la vie, je t’ai donné ma vie.
Elle est entre tes mains, encore aujourd’hui.

Les années ont passé, déjà tu as grandi.
Un jour viendra, tu t’envoleras loin du nid.
S’il te plaît, garde toi ma réserve d’amour
Ancré au fond de toi, dans ton cœur pour toujours.

Dans tes moments de solitude, de tristesse

Mon amour t’aidera à vaincre la détresse…
Et s’il ne suffit pas, prends le temps d’écouter
Petit oiseau qui chante, hiver comme été.

Venelles, novembre 1990

Brigitisis

La nuit tombée

Le soleil est couché, la nuit est arrivée.
Je regarde longtemps les étoiles briller.
Petites lueurs vivantes dans l’immensité,
Où j’ai toujours aimé l’étoile du berger.

La lune tel un croissant qui semble découpée,
Accrochée dans le ciel pour un peu l’égayer.
Les soirs de désespoir et de solitude
Lever les yeux vers elle emplie de quiétude.

L’arbre s’évanouit, fantôme de verdure,
Ce soir, aucun souffle de vent le torture.
La beauté de la nuit a un charme discret…
Elle influe à nos cœurs le repos et la paix.

Quand le sommeil viendra et qu’il m’emportera
Vers ce pays de rêves dont on ne revient pas,
Quand le sommeil viendra, je fermerai les yeux
Je sais que mon âme s’en ira vers les cieux.

Tu chercheras alors une nouvelle étoile
Tu la trouveras si tu ôtes le voile,
Le voile de l’absence, le voile du regret…
Elle sera là pour toi et pour te protéger.

Venelles, mars 1991

Brigitisis