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Par Harmony2011, le 25.11.2025
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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
26.11.2025
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A MA SHÂNA, DIX-HUIT ANS !
Ma Shâna, dix-huit ans ! Et déjà ton envol
Pour ta vie d’étudiante, pour des années de vol.
Le sablier du temps s’écoule lentement
Les années s’échappent inexorablement.
Parmi tous les tourments de la vie et des ans
Restent les souvenirs des parents, des enfants…
Mais les petits-enfants sont notre devenir
On souhaite pour eux un très bel avenir …
Au fil des mois on les voit tellement changer
On a peur de la vie et de tous ses dangers.
C’est un bonheur secret de les savoir heureux
Avec beaucoup d’amour, veiller un peu sur eux.
On voudrait simplement toujours les protéger
Quand ils quittent le nid bien les encourager.
Tu étais cette enfant appliquée , sérieuse
Qui vivait dans son monde, souvent rêveuse,
Dans la lune parfois, étonnée de demain,
Passionnée des étoiles, des astres lointains.
Très tôt, tu as eu ta personnalité,
Des idées bien à toi et que tu affirmais !
Cela t’a permis de faire tes propres choix,
De te trouver un style qui correspond à toi.
Tu as gardé la grâce et l’élasticité
De tes années de gym en tant qu’activité…
Puis avec le handball cette complicité
D’un sport d’équipe face à l’adversité.
Tu vas à la salle pour t’occuper de toi
Des moments importants pour prendre soin de soi.
Dans le bleu de tes yeux, une sérénité,
Assurance tranquille de la maturité.
Tellement important de les valoriser
Les rêves poursuivis...De les réaliser…
Mais ne jamais oublier le plus important.
Aimer, être aimé et la beauté de l’instant :
Un coucher de soleil, un champ de blé l’été,
Les sommets enneigés, la mer immensité,
Un chant d’oiseau pas loin, les gouttes de rosée
Sur la rose au matin doucement déposée.
Oui, savourer les moments simples de la vie,
Ces souvenirs qui deviendront notre survie.
Gap, le 4 octobre 2021
Brigitisis
Un beau moment de vie autour d'un gâteau , avec les personnes qui l'aiment...
Le bonheur d'être Mamie ...
A Gaïna,
La vie est si belle quand on a dix-huit ans, la beauté, la jeunesse, l'intelligence comme toi et que l'on se sent entourée comme tu l'es par tant de personnes qui t'aiment et que l'on a autour de soi une famille.
Quand tu es née, toi, la première petite fille des maisonnées, tu as été notre petite princesse...
Tu sais tout cet amour que l'on te porte est, sera et restera une force pour ta vie entière, ne l'oublies jamais.
Tu as devant toi un avenir à te construire et tu dois te faire une "situation" pour ton indépendance financière qui doit rester une priorité.
Finalement notre vie devient ce que l'on en fait par nos choix.
La vie nous met sur notre chemin de vie des panneaux invisibles : "Attention : plusieurs voies s'offrent à toi"...
Choisis toujours au mieux pour ton bonheur et si tu dois changer de sentier, peu importe : ne vis jamais dans les regrets qui ne sont que stériles et empêchent d'avancer.
Notre vie, c'est un livre avec une préface, des pages qui s'écrivent, des chapitres qui se construisent, qui s'achèvent mais toujours des pages blanches pleines d'espoir, à remplir en fonction de ce que l'on est, de ce que l'on devient au fil des années selon les joies, les peines, les réussites, les échecs, les rires, les tristesses, les envies, les désirs, les besoins...
Je me souviens qu'à dix-huit ans j'étais Antigone...
Quand j'ai relu la pièce, à cinquante ans, j'étais devenue Créon...
La vie nous fait changer bien sûr mais l'essentiel, c'est de garder le sens des valeurs profondes de la vie, de savoir apprécier les moindres petits moments de bonheur simples comme un lever de soleil, un souffle de vent, la beauté d'une fleur, les couleurs d'automne, l'éclair un jour d'orage, le chant de la pluie et toujours la "substantifique moelle", petit clin d’œil à Rabelais.
J'espère être encore là longtemps pour te voir devenir la jeune femme merveilleuse que tu seras demain.
Sache que je serais toujours là pour toi, à n'importe quelle heure et n'importe quand.
Plein de bonheurs, de réussites...
Bonne chance ma chérie et bon anniversaire...
Ta Mamie qui t'aime.
Une simple lettre écrite avec mon coeur pour ma petite fille dont on fêtait les dix-huit ans aujourd'hui...Déjà! Le temps passe si vite...et beaucoup d'émotion pour quelques heures de moments de vie simples et beaux...
Brigitisis
SOUS LE CIEL ÉTOILÉ AVEC LOÏC
Sous le ciel étoilé de cette nuit d’été
Je ne peux m’empêcher d’avoir le cœur serré
Car cet univers si vaste et mystérieux
Me pose des questions sans réponse à mes yeux.
Nous sommes si petits, certains se croient si grands,
Quel monde laisseront -ils aux petits enfants :
Une terre brûlée d’être trop exploitée,
Des ruisseaux asséchés parce que pas respectés,
Des océans sans vie et simplement pollués
La banquise fondue et plus un seul glacier…
Une mer déchaînée d’être trop abîmée,
Air irrespirable sans masque sur le nez,
Volcans réveillés par trop d’hommes agités
Qui ne pensent qu’à creuser le sol fatigué
De tout ce qu’il subit à des fins calculés,
Objectifs à tenir , de rentabilité.
Car même les forêts sont toutes déboisées.
Le prix du bois aussi, est maintenant chiffré.
Tant pis pour l’oxygène qui fait respirer
Et dont on a besoin pour pouvoir exister.
Le poumon de la terre déjà atrophié
N’inspire jamais aux hommes de la pitié.
Car un monde de paix, il irait l’attaquer.
Ce prédateur sans cœur et jamais rassasié !
Il cherchera toujours au nom de son profit
A exploiter les sols sans égard pour la vie.
Un prétexte futile pour tous ses projets
Même si le prix sera des vies sacrifiées.
On a exterminé tout ce qui nous gênait
Sans se préoccuper de leur utilité.
Si on y réfléchit, c’était la perfection
Dans le moindre détail de toute création.
Je suis émerveillée par tout ce que je vois,
De l’oiseau dans le ciel au chevreuil dans les bois,
De mes chats, de mes chiens qui aiment les humains,
Un simple papillon sur les fleurs du jardin
De l’étoile filante dans le ciel si loin
Du bébé, de ses doigts, de ses petites mains…
De l’enfant près de moi qui me donne la main
Pour que je le conduise vers des lendemains
Plein d’espoirs, de joies, de rêves et de projets
En comptant les étoiles une nuit d’été.
Saint Apollinaire, le 14 Août 2011
Brigitisis.
A Loïc, qui d'abord au bras, puis après d'un pas hésitant...et aujourd'hui sa lampe à la main, ne se lasse pas le soir quand il est là, de sortir avec moi, les chiens et les chats, dans la nuit compter les étoiles.
Là où on est si proche du ciel et où la lune nous éclaire, là où le monde est si beau, puisse t-il grandir en gardant ce souvenir toute sa vie au fond de lui.
A Gaïna,
Son petit air boudeur est devenu songeur
Et le bleu de ses yeux irradie de douceur…
Son merveilleux sourire, tant de gravité
Elle parle de tout avec maturité :
Des choses de la vie, de leurs petits secrets,
Des sentiments parfois qui s’écrivent à la craie,
Qui avec quelques larmes peuvent s’effacer.
Mais très attentionnée dans son rôle d’ainée
Sait trouver les mots qu’il faut pour consoler.
Et moi je voudrais tant pouvoir la protéger
Des soucis de la vie, des chagrins de l’été,
Des illusions perdues, des promesses faussées,
Des faux princes charmants sur leur beau cheval blanc,
La garder à l’abri comme un petit enfant,
La regarder grandir sans précipitation,
Sans sauter les étapes de sa construction,
Profiter de la vie, de son insouciance
Sans être presser de sortir de l’enfance…
De l’adolescence en garder la saveur
Du temps privilégié d’être aimé, du bonheur
D’être bien entourée et toujours écoutée,
Sa force de demain, tout au long des années…
Des fous rires parfois avec de vrais amis
Des amis bien choisis pour durer une vie.
Laisser le temps au temps sans rien précipiter
Pour ne pas se gâcher trop vite les années,
Comme un champ de blé qu’il faut laisser mûrir
Pour qu’il devienne un jour un très bel avenir…
La vie et son destin qu’on ne maîtrise pas,
Son sentier épineux…Avancer pas à pas…
Mais jamais oublier les sentiments bien vrais
Savoir se retourner tout au fil des années
Se souvenir toujours des visages aimés
Des regards attendris et des yeux embués…
Treize ans déjà que l’on se réunit pour toi,
Treize ans que l’on t’entoure d’amour et de joie.
A Saint Apollinaire, le 18 Septembre 2012
Brigitisis
Je ne sais pas pourquoi je suis autant émue pour cet anniversaire, celui de tes treize ans...
Peut être pour ce que représente pour moi cet âge là, un grand virage, la fin de l'enfance et le début de l'adolescence, un temps difficile où les fées se succèdent aux princes charmants...
On languit d'être grand sans savoir que ce temps là est le meilleur de la vie, celui où on est entouré des parents, des mamies, des papis et de leurs regards plein de véritable amour...des regards que plus tard, beaucoup plus tard on voudra retrouver autour de soi...
Rappelle toi toujours qu'en dehors du nid, la vie n'est pas toujours facile et prends des forces avant de vouloir trop vite t'envoler...
Attends que tes ailes aient fini de pousser...
Brigitisis
A SHÂNA
Tes cheveux ont gardé la blondeur du bébé,
Ils sont comme ces blés qui ondulent en été.
Tes yeux couleur du ciel ont toujours l’air surpris.
Tu poses des questions sur le monde, la vie,
Le soleil, les étoiles, les astres lointains
Qui brillent au firmament…Etonnée de demain
Tu t’en vas quelquefois dans un monde à toi…
Sérieuse et appliquée, dans la lune parfois.
Je n’ai pas vu passer tes premières années
Car toujours tu jouais avec ta sœur ainée :
Gaïna t’expliquait et toi tu écoutais,
Si sérieuse déjà, toujours tu l’imitais.
Et très tôt tu as eu ta personnalité
Des idées bien à toi et que tu affirmais.
Cela t’a permis de faire tes propres choix,
De trouver un style qui correspond à toi.
Je suis si attendrie quand je te vois penchée,
Les mains sur le clavier, tellement concentrée ;
Devant l’ordinateur qui n’a pas de secret
Tu t’amuses à des jeux dans le but de gagner.
Tu as choisi la gym en tant qu’activité
Tu fais le grand écart, tellement étirée
Que j’ai peur malgré moi que tu restes bloquée.
Tu as cette grâce, cette élasticité
Des gymnastes qu’on voit parfois à la télé !
A huit ans, tu as su avancer, t’imposer…
En moi des souvenirs quand j’allais te garder…
Et surtout ton doudou, rapiécé, opéré
Qu’il nous fallait soigner parfois par un baiser.
Le sablier du temps s’écoule lentement
Les années s’échappent inexorablement.
Et parmi les tourments de la vie et des ans
Restent les souvenirs des parents, des enfants.
Mais ces petits enfants sont notre devenir
C’est pour cette raison qu’il est beau de vieillir.
C’est mon bonheur secret de les savoir heureux
Avec beaucoup d’amour, veiller un peu sur eux.
Saint Apollinaire, le 2 Janvier 2012.
Brigitisis.
A RAPHAEL
Tu dis que ton prénom signifie « Le Soigneur »,
Voilà pourquoi tu mets du baume sur mon cœur…
Je ne vois pas souvent, toi, le petit enfant
De l’homme que j’ai aimé, qui au fil des ans
Partage avec moi, outre le quotidien,
Le chemin de nos vies qui conduit à demain.
Et j’étais étonnée quand tu m’as demandé :
« M’aimeras tu toujours » d’une voix angoissée ?.
Pourquoi me poser cette question tout à coup
Alors qu’il y a un lien très fort entre nous ?
Tu habites un peu loin, trop loin pour toi d’ailleurs
Mais cela ne fait rien et surtout n’aie pas peur.
Si la distance parfois semble effacer
Les liens du cœur pourtant sont en nous bien ancrés.
« Je sais » me réponds- tu avec ton air sérieux
« Mais ce n’est pas cela qui me rend malheureux ! »
« J’ai appris que tu n’étais pas ma vraie Mamie
C’est pour ça que j’ai peur qu’un jour tu me renies ».
Mon cœur a chaviré devant ces mots d’enfant
Et ils m’ont rappelé que tout au fil des ans,
Tout au long de ma vie et à certains moments,
Le souvenir de ma mémé est très présent.
Je te l’ai expliquée et tu as écouté
Tous ces petits instants qu’on ne peut effacer :
Parce que j’ai partagé ballades dans les prés,
Lectures du soir, confidences et secrets
C'est ce que l’on fait tous les deux chaque année,
On occupe le temps de pleins d’activités.
C’est vraiment important de se savoir aimé,
C’est une vague qui aide à avancer.
Et si la vie parfois fait changer de chemin
Quand tu auras besoin, je te tiendrai la main.
Et compter les étoiles nos soirées d’été
C’est un souvenir qu’on ne pourra oublier.
C’est une force en toi qui te restera,
Qui t’aidera parfois lorsque tu grandiras
Et qu’il te faudra seul affronter les soucis
Quand tu les trouveras quelquefois dans ta vie.
Je serai là pour toi quand tu auras besoin
De conseils, d’affection et de ces petits riens,
D’un toit, d’une maison où tu te sentes bien,
Quand dans ta vie parfois tu chercheras le lien
Le lien de ton enfance, de tes souvenirs,
Car c’est eux qui feront demain ton devenir.
Et je l’aime déjà l’homme que tu seras,
Je serai très fière de ce qu’il deviendra…
Comme une vraie mamie, comme une mamie vraie
Puisque les liens du cœur ne s’étiolent jamais.
Saint - Apollinaire, le 31 Août 2011
Oui, la vie sépare parfois, souvent...
Et les souvenirs parfois peuvent devenir douloureux mais si on le veut, ils restent...
Et tant pis si ils restent que pour la mamie...C'est juste très triste...
GAÏNA
C’est un bonheur sans fin
De te prendre la main,
De faire quelques pas .
Je voudrais te parler
De ce ciel étoilé,
De ce ruisseau plus bas.
Je voudrais te montrer
Les chevaux dans les prés,
Le lac et ses reflets.
Je voudrais t’expliquer
Le vent dans les genêts,
Les nuages imagés.
Je voudrais t’emmener
Avec moi dans les prés,
Mes chiens sur les talons.
Je voudrais te donner
La force de puiser
Dans ce qui est profond,
Je voudrais me pencher,
Te regarder rêver
Et te voir t’éveiller.
Je voudrais consoler
Tes beaux yeux embués
Soudain par un chagrin.
Je voudrais protéger
Ton regard constellé,
Ta vie et ton destin.
Je le fais dans mon cœur
Si empli de bonheur
Mais je reste en retrait…
Un jour, tu me liras
Alors tu comprendras…
Tu avais Vanessa.
Saint Apollinaire, le 19 Mars 2001
Brigitisis
A TYLIO
Regarde autour de toi et sois curieux de tout,
Tends nous tes petits bras pour avoir des bisous.
Tu fronces les sourcils, tu plisses un peu ton nez
Ton sourire est là pour nous faire craquer
Dans les yeux de Maman, tu verras l'océan,
Dans les bras de Papa, c'est bon d'être unenfant.
Ecoute les jours de vent le chant des sapins
Qui d'une même voix entonnent le refrain,
Chasse les nuages pour que le ciel soitbleu,
Un ciel que l'on retrouve aufond de tes yeux.
Tends ta petite main vers la perle de pluie,
Regarde sur ton doigt la goutte qui s'enfuit...
Elle fait les rivières, forme les ruisseaux,
Nous permet de vivre car on a besoin d'eau.
Tu vois ce petit arbre aufond dujardin :
Il te racontera unehistoire sans fin,
L'histoire des saisons qui nous lasse jamais
Car à chaque saison lanature renaît.
L'hiver et ses flocons que tu attraperas,
L'été et le beau temps dont tu profiteras.
Quand tu seras plus grand, je te prendrai la main
Pour aller promener sur les petits chemins
Et leschiens et leschats nous accompagneront.
Quand lanuit tombera, alors nous compterons
Les étoiles du ciel qui brillent dans lanuit,
La lune nous éclairera, sera notre amie.
L'histoire du petit prince, je te raconterai...
Tu verras, les histoires ne s'oublient jamais.
Sur les sentiers parfois, il y a des piquants :
N'y accroche jamais tes beaux rêves d'enfant.
Tu dois les préserver, ancrés aufond de toi
Et avec notreamour croire toujours en toi.
Ne les oublie jamais au détour de tavie,
Ils seront ta force et aussi ta survie.
Et de tout cetamour dont on va t'entourer
Construis toi un rempart contre l'adversité...
Le bonheur, tu verras, c'est des petits instants
Que t'accordera lavie tout au fil des ans.
Saint Apollinaire, le 5 juin 2011
Brigitisis