Jeune fille en bleue, perdue  dans son monde imaginaire

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Le rêve

Donne moi donc ta main
Partons sur les chemins
Comme font les gamins
Sans peur du lendemain.

Oublions de nos vies
Nos rendez-vous manqués
Nos rêves débarqués
Sur les quais de survie.

Regarde autour de nous
Petites fleurs des champs
Les oiseaux et leurs chants
Semblent être là pour nous.

Marchons tranquillement
Savourons chaque pas…
Ne te retourne pas
Souris moi tendrement.

Ces larmes dans tes yeux
Me font pleurer le cœur
Tu dis c’est de bonheur
Tu es si merveilleux.

Ne lâche pas ma main
Sans toi je vais tomber
Ne plus me relever
Ne plus croire en demain.

Je m’éveille soudain
D’un rêve de douceur
Si empli de senteurs
Mais j’ai perdu ta main.

Je m’étais endormie
Avec toi dans mon cœur
Ta douceur, tes pudeurs
Tu es mon tendre ami.

Saint-Apollinaire, le 6 Juin 2014

Brigitisis

A l’Ami de cœur

Je t’ai connu si jeune, déjà passionné
De nature, bois et forêt, prédestiné
A une vie ancrée tout près de Réotier
Hameau où tu es né et fait ton beau métier.

Je n’ai rien oublié de ces petits moments
Où l’on se retrouvait pour parler gentiment.
Je te trouvais si beau, tes cheveux un peu longs,
La chaleur de ta voix douce comme un violon.

J’aimais tant t’écouter si calme et si posé
Tu me raccompagnais, protection assurée.
Je me souviens du jour où tu as pris ma main,
Ces courts moments de vie où l’on croit à demain.

Je garde la douceur de ton regard sur moi
Et ces timidités de nos cœurs en émoi…
Nos peurs, nos pudeurs, les aveux qu’on n’ose pas
L’absence, l’éloignement, mots qu’on ne dit pas.

Toi le beau chanteur de l’orchestre du lycée
Les groupies s’empressaient mais tu les évinçais
Car tu n’osais jamais faire le premier pas
Tu rêvais de l’amour et te voyais papa.

Je me souviens du jour où tu m’as annoncé
Ton mariage imminent avec ta fiancée...
Avec au fond de moi le regret de ta voix
J’ai passé mon chemin et j’ai suivi ma voie.

Les années s’écoulent…Sablier de nos vies
Le travail, les enfants, les journées bien remplies
Des amours, des bonheurs et l’usure du temps...
On se souvient alors de nous adolescents.

Tu es resté si fidèle à tous tes rêves…
De tes moments noirs tu dois faire la trêve…
Reprends confiance en toi…tu ne dois pas douter
Tu es cet homme bon sur qui on peut compter.

Où sont nos dix-sept ans ?...il y a si longtemps…
Quand j’entends ton rire, revoilà le printemps…
Tes mots sont ceux du cœur, un cœur plein de bonté…
Laisse donc les regrets, la culpabilité.

Sur ton chemin de vie, tu es cet homme droit
Tu penses avoir été parfois trop maladroit.
Chacun de nous tu sais garde au fond de son cœur
Des ratés, des échecs qui font ombre au bonheur.

Tu ne peux qu’être fier de tes enfants chéris
Des Petits qui aujourd’hui t’appellent Papi…
Si des larmes souvent perlent au fond de tes yeux
Je sais qu’au fond de toi tu sais être joyeux.

Quarante ans ont passé…Des années envolées…
De peines en tourments…Des secrets dévoilés…
Je t'aiderai toujours avec cette affection
Qui défiera le temps pour être perfection.

Saint-Apollinaire, le 29 Mars 2014.

Brigitisis

Source : lemondedamandine.centerblog.netsur centerblog.

 ENVOL DE PENSÉES VERS UNE AMIE

Sous le ciel étoilé de cette fin d’été
J’écoute le silence de la nuit bleutée…
Pas un souffle de vent, pas un seul aboiement…
Ne plus penser à rien, savourer ce moment.

Rester là immobile, oublier le temps,
Son sablier, je sais, s’écoule lentement
Inexorablement, Impitoyablement…
Profiter de la vie chaque petit instant.

Penser à une amie qui souffre en ce moment
Mais qui se bat toujours très courageusement
Avec des traitements très lourds à supporter…
Comment trouver les mots pour la réconforter ?

Lui dire que bientôt on se retrouvera
Pour un petit moment qu’on éternisera…
Petites confidences, rires pleins d’émotions
Un petit lien sincère noué d’affection.

Dans ses nuits d’insomnie lui parler de la vie
Des beautés alentour, des rêves inassouvis
De ces petits enfants qui sont notre bonheur
Des enfants qui ont pris depuis longtemps nos cœurs.

Je voudrais apaiser ses douleurs d’un bisou
Comme avec un bébé, doucement sur sa joue...
D'un baume d’amitié qui la ferait guérir...
Quelques mots griffonnés pour lui faire plaisir.

Saint-Apollinaire, le 6 septembre 2013.

Brigitisis

Source : lemondedamandine.centerblog.net sur centerblog.

A toi chère Christiane...

Merci de ton amitié qui a été là quand je me sentais bien seule et très isolée... d'être  là aujourd'hui ...Nous éprouvions l'une pour l'autre du respect et de l'estime dans le domaine professionnel qui était le notre...Nous avions toujours des échanges sympathiques lors des réunions qui nous donnaient l'occasion de nous voir...

Ce fut le temps des performances, des objectifs...Nous avons concilié cela avec notre conscience professionnelle, notre respect des autres et nos qualités humaines...Nous avons beaucoup donné...sans aucun regret...

Nous avons accompagné les évolutions ...et nous avons vu les mentalités changer...avec tristesse, parfois souffrance...parfois colère...

Peu importe aujourd'hui...On voit ses vrais amis à certains moments de la vie...et ce sont de merveilleux échanges...

Prends soin de toi...

Je t'embrasse très fort.

Brigitisis

LE LIEN

Aussi loin que tu sois, je garderai le lien
J'essayerai d'être là quand tu auras besoin...
Juste quelques instants, savoir si tout va bien,
Partager avec toi quand tu as du chagrin.

Te sentir au plus mal d'un désespoir ancré
Qui te ronge le cœur, te laissant atterrée...
Quand tu cries ta douleur, c'est celle d'un enfant
Qui voulait de l'amour, qui appelle "Maman".

Si tes mots crachés à la face d'un destin
Font échos jusqu'à moi dans le petit matin,
C'est que surgissent alors les images cachées
De ton cœur en lambeau et de ta vie brisée.

Pas de mots pour consoler une enfant violée...
Rien ne peut effacer l'innocence volée...
Mais j'entends les sanglots, étouffés par la peur,
Et ça ressemble trop à des cris de terreur.

On ne peut consoler un désespoir secret...
On ne pourra gommer ce qui t'a trop marqué
Ni ignorer les cicatrices infectées...
Mais te prendre la main pour t'écouter parler...

Envie de te bercer de pleins de mots non dits
Te donner la tendresse d'un conte qu'on lit,
Le soir, pour endormir, une enfant dans son lit,
Des histoires de chats qui aiment les souris.

Je sais beaucoup de toi et tu sais peu de moi...
A force d'être fort, on se blinde parfois.
Viendra toujours le jour où le cœur se fendra,
Il se consumera, l'âme vacillera.

La flamme des bougies oscille dans le vent,
Elle semble s'éteindre...doucement reprend...
Elle éclaire un tunnel qui semblait être noir,
Elle porte le nom de ce beau mot "Espoir".

Saint-Apollinaire, le 12 Avril 2013.

Brigitisis

Il n'y a pas de gens forts ou de gens faibles...
Il y a seulement des vies et des expériences de vie différentes... Ceux que l'on dit "Faibles" ont peut-être subi et accumulé des choses que quelqu'un que l'on dit "Fort" n'aurait pas supporté s'il avait eu à les vivre... car il y le vécu de chacun...et certains ont des épreuves à traverser qui ne sont pas humaines...et qu'ils n'ont pas choisi...le fameux destin...notamment l'enfance...

Brigitisis

A STEPHAN

Voilà déjà deux ans que tu es arrivé
Pour ton premier emploi, souriant et zélé.
Le temps passe vite quand on est motivé
Avec des objectifs et de l’activité.
Mais toujours le conseil, l’attention, le respect,
C’est ainsi que tu es, tu aimes ton métier.
Gentil, attentionné, tu sais te faire aimer
Des Jeunes comme toi et puis des plus Âgés…
Les sommets enneigés s’offrent à mes regards,
Les arbres sont en fleurs, la nature est un art
Qui à chaque saison emplis nos cœurs de joies
Et nous pousse parfois à changer notre voie.
J’ai marché ce matin, les pieds dans la rosée
Et à l’orée des bois, le coucou a chanté,
Un chevreuil a surgit, m’a vu et s’est enfuit…
Mes chiens sur mes talons, j’ai continué sans bruit,
J’ai pensé que la vie met sur notre chemin
Des ennuis, des soucis, des peines et des chagrins
Mais aussi des instants d’amour et d’amitié,
D’affection, de tendresse, de moments partagés,
Des briefs et des débriefs mais de l’humanité,
Ce sentiment humain qui nous fait avancer.
D’un geste de la main, je voudrais te saluer,
Te dire de continuer ce chemin bien tracé…
Tu sais ce que tu veux, je sais ce que tu vaux,
Cette bonté en toi, ta recherche du beau.
Surtout ne change pas, continue d’être toi,
Va toujours de l’avant, ne te retourne pas…
N’oublies pas en chemin les valeurs que tu as,
Ne perds pas ce qui fait qu’aujourd’hui tu es toi.
Et quand tu chanteras, assis à ton piano
Des mélodies d’amour, des musiques de mots,
Laisse parler ton cœur et tes rêves secrets,
Tes textes seront beaux et tu feras rêver…

Saint Apollinaire, le 1 er Mai 2008.

Brigitisis

Photo prise sur facebook de Stephan Orcière: il chante, il danse, il compose et organise ou participe à des spectacles...C'est un bonheur de l'avoir connu aussi dans un cadre professionnel autre.

Il vient de réaliser son vieux rêve...et son premier CD  est disponible...j'ai couru l'acheter, je ne l'ai pas regretté...

C'est quelqu'un qui m'est très cher , qui a des valeurs, de la gentillesse, de la sincérité, de l'intégrité et une simplicité qui en fait un ami de coeur précieux...
Travailler avec lui a été une de mes plus belles périodes de ma vie professionnelle, et là, je savais qu'il y arriverait..il le mérite et il a de très beaux textes..

Ecoutez sa voix et achetez son CD...il le mérite...Merci.

Brigitisis

A Philippe,

J’ai marché si longtemps sur le sable mouillé,
L’écume éclaboussait mes yeux de ses reflets.
La mer très agitée en ce matin d’hiver

Éblouissait le ciel de ses tons bleus et verts.

Le soleil s’est levé, engourdi et frileux
Et j’ai laissé le vent jouer dans mes cheveux.
Mon cœur pleurait je crois, j’ai eu soudain si froid
Sur la plage des rêves, il n’y avait que moi.

Je me suis rappelé un feu de cheminée,
Une table dressée, des bougies allumées,
Un livre commencé, l’Ami qui m’attendait,
Sa douceur, sa tendresse que mon cœur veut garder.

Il ne peut pas m’aider dans mon tunnel sans fin,
Je sais que le bonheur est fait de petits riens.
Si l’envie de mourir est venu m’habiter
C’est que le désespoir est parfois trop ancré.

Mais la vie est si belle à qui sait regarder
La lune et le soleil, le givre et la rosée,
Cet amour de la vie nous permet de lutter …

Il nous fait avancer et peut être espérer.

Toi qui est mon ami, toi qui est mon reflet
Je voudrais sur le seuil de la nouvelle année
T’envoyer tous mes vœux de santé, de bonheur,
Que chaque jour de ta vie ne soit que douceur.

Venelles, le 1 Janvier 1993.

Brigitisis

Parce que l'amitié homme femme peut exister...

A Émeline,

Tu m’as écrit un jour, il y a bien longtemps,
Tu m’as écrit un jour voilà plus de treize ans.
Alors qu’on se quittait, un peu comme un serment,
Tu avais fait ce vœu : protégez- nous du temps.

Au delà des distances, au delà des silences
Me manque ton sourire, me manque ta présence.
Une amie comme toi, cela ne s’oublie pas.
Les années ont passé, on ne s’éloigne pas.

Ton visage toujours me restera gravé,
Et quand je te revois, je te trouve inchangée.
Le peu que l’on se voit sont des moments de joie,
J’aime aussi ton sérieux, ta sagesse et ta foi.

J’ai gardé nostalgie de ces moments volés,
Au frais sur ton balcon d’une soirée d’été :
Nos silences parlaient, nos cœurs se comprenaient,
Confidences de femme et secrets d’amitié.

Je voudrais que tu saches par ces vers maladroits
Que tu es mon amie, que je te porte en moi.
Tu seras toujours là quand tu m’appelleras :
Un train ou un avion m’emmèneront là-bas…

Venelles, le 26 août 1991

Brigitisis