Un homme allume une bougie en hommage aux victimes d'une fusillade dans le centre-ville de Strasbourg, le 12 décembre 2018.  (PATRICK HERTZOG / AFP)

POURQUOI ET COMMENT ?

Au hasard d’une terrasse de ce café

Où il fait bon se retrouver pour discuter,

Echanger, rire, partager et papoter

Avec des mots, des regards pour se réchauffer.

Sur une plage au sable fin et doré,

Où des corps alanguis se soleillent sans bruit

Attendant doucement la venue de la nuit

Pour se reposer d’une vie trop affairée.

Dans un métro bondé aux heures surchargées

Humains pressés d’aller au travail du matin,

De tous les amoureux se tenant par la main,

D’enfants et de parents, de personnes âgées.

Dans un aéroport avant l’embarquement,

Quand les yeux fatigués surveillent les retards,

Que les hommes d’affaires élégants en costard

Marchent de leur pas sûrs et sans pressentiments.

Au cœur d’un spectacle qui réjouit les cœurs,

Que ce soit de théâtre ou de musique,

Quand la beauté des notes rend anesthésique,

Apportant simplement des instants de bonheur.

L’horreur surgit soudain, se fait main du destin…

La bêtise aveugle, la haine décuplée…

Folie sans frontière d’un monde surpeuplé…

D’innocentes victimes dans le petit matin…

Et ceux qui resteront blessés et mutilés,

Qui se demandent encore le pourquoi? Le comment ?

De tels événements… de tant d’aveuglement…

Aucun mot existant pour pouvoir consoler.

On ne peut que pleurer devant l’absurdité

D’une poignée de fous ayant tant de pouvoirs,

La violence et la mort comme but et devoir…

Les pires incivilités, leurs atrocités.

Aucun dieu ne voudrait que soit fait en son nom

Des crimes aussi odieux, violences injustifiées,

Des hommes sacrifiés ou d’un fils crucifié…

D’une société qui perd toute humanité.

Gap, le 29 Mars 2016

Brigitisis

Encore des familles endeuillées, des personnes gravement blessées...et toujours mon incompréhension et ma révolte face à de tels actes, de tels individus!

Le 13 décembre 2018...

Une excellente nouvelle : Attentat de Strasbourg : Cherif Chekatt neutralisé par la police

Brigitisis

Colères rentrées

Des images de guerres, de désolation…
Des maisons effondrées, ordre de destruction,
Incendies provoqués, risques d’inondations
Combats et tirs d’obus, ultimes solutions.

Ciel d’éclairs dans la nuit, dans le petit matin
Ne restent que les cœurs envahis de chagrins,
Les corps des êtres aimés qui n’ont pas survécu,
Des gens désespérés de ce qu’ils ont vécu.

Larmes de mères, petits corps ensanglantés…
Des enfants amputés qui ne sauront jamais
La douceur de l’enfance d’un ciel apaisé,
Cette bulle d’amour emplie de doux baisers.

Si je vis retranchée de toutes ces horreurs
C’est qu’elles restent trop ancrées là dans mon cœur…
Je ne peux oublier tous ces regards blessés
Joliment photographiés pour l’actualité.

La terre maltraitée, si durement touchée
Finira par trembler pour un peu se venger
Car l’homme aura nié le besoin d’être en paix,
La beauté de la vie, pour toujours posséder.

Car il veut dominer quelle que soit sa couleur
Et même au nom d’un Dieu oublier les valeurs
De paix, d’amour, de bonté et d’humanité
Qui devraient survoler le ciel du monde entier.

Le choc de ces photos sur ce papier glacé,
Le poids de chaque mot dans l’encre enlisé…
J’en ai les mains salies et les yeux embués…
Images de violence... Inhumanité.

Saint-Apollinaire, le 22 Novembre 2012.

Brigitisis

Les années passent mais l'actualité reste la même ...
Ce que j'ai pu écrire je pourrais le réécrire aujourd'hui sans changer un seul mot...Triste monde qui avait pourtant tout pour être beau...

Brigitisis

POURQUOI ET COMMENT ?

Au hasard d’une terrasse de ce café
Où il fait bon se retrouver pour discuter,
Echanger, rire, partager et papoter
Avec des mots, des regards pour se réchauffer.

Sur une plage au sable fin et doré,
Où des corps alanguis se soleillent sans bruit
Attendant doucement la venue de la nuit
Pour se reposer d’une vie trop affairée.

Dans un métro bondé aux heures surchargées
D’Humains pressés d’aller au travail du matin,
De tous les amoureux se tenant par la main,
D’enfants et de parents, de personnes âgées.

Dans un aéroport avant l’embarquement,
Quand les yeux fatigués surveillent les retards,
Que les hommes d’affaires élégants en costard
Marchent de leur pas sûrs et sans pressentiments.

Au cœur d’un spectacle qui réjouit les cœurs,
Que ce soit de théâtre ou de musique,
Quand la beauté des notes rend anesthésique,
Apportant simplement des instants de bonheur.

L’horreur surgit soudain, se fait main du destin…
La bêtise aveugle, la haine décuplée…
Folie sans frontière d’un monde surpeuplé…
D’innocentes victimes dans le petit matin…

Et ceux qui resteront blessés et mutilés,
Qui se demandent encore le pourquoi? Le comment ?
De tels événements… de tant d’aveuglement…
Aucun mot existant pour pouvoir consoler.

On ne peut que pleurer devant l’absurdité
D’une poignée de fous ayant tant de pouvoirs,
La violence et la mort comme but et devoir…
Les pires incivilités, leurs atrocités.

Aucun dieu ne voudrait que soit fait en son nom
Des crimes aussi odieux, violences injustifiées,
Des hommes sacrifiés ou d’un fils crucifié…
D’une société qui perd toute humanité.

Gap, le 29 Mars 2016

Brigitisis

Ecrit juste avec mon cœur, mes émotions, ma révolte et mon incompréhension...avec l'espoir d'un monde meilleur mais sans les illusions hélas...

J'ai tellement de tristesse face à de tels actes pour les familles touchées, encore et encore .

Merci à mon amie Andréa :
http://le-coin-de-verdure-d-andrea.centerblog.net/ 
pour cette image que je partage aujourd'hui...

Brigitisis

Source : yvonne92110.centerblog.net sur centerblog.

Pourquoi ?

Pourquoi tant de violences, tant de cruautés,
Vos révoltes armées sont des atrocités,
Des meurtres affreux, lâchement exécutés
Par des mains gantées de robots fatalité.

Ils ne sont plus humains, rien que des assassins
Qui se prennent pour Dieu et changent les destins
De pauvres innocents ou de simples passants
Sans hésiter, sans trembler, avides de sang.

Mais aucun Dieu ne veut que l’on tue en son nom,
Aucun Dieu ne voulait l’invention du canon,
Aucun Dieu ne voudrait de ce monde violent
L’histoire hélas, éternel recommencement.

Ils prennent leurs stylos, leurs gommes, leurs crayons
La liberté devient alors un embryon
De la vie, de l’espoir, au-delà de la mort
Le drapeau de l’humour en haut des miradors.

Un crayon et les mots tout au fond de mon cœur
Tristesse, chagrins, tant de peines et de peurs
Croisades, guerres, invasions et croix gammées
Terrorisme aujourd’hui…Mes rêves sont gommés.

Saint-Apollinaire, le 11 Janvier 2015

Brigitisis

"Dans un "Pourquoi" je mets mes larmes,

Comme un mouchoir mis en alarme

Devant l'abîme aux cruautés,

Où Dieu, sa main sont usurpés

Par des hommes pris de folie, 

Otant sans vergogne des vies,

Sous le sceptre de la violence :

Massacre honteux de l'innocence.

Dans un mouchoir je mets mes pleurs

Pour des "Pourquoi" au créateur..." 

Pantherspirit

Merci ma petite soeur de coeur pour ce commentaire...qui me touche profondément.

Brigitisis

Choc des photos

Images insoutenables
Pourtant jugées publiables
Semaines après semaines
La paix reste incertaine.

Ils arment des adolescents
Pour des combats recrudescents
Qu’ils ne comprennent pas toujours
De moins en moins au fil des jours.

Tirs répétés même la nuit
La peur les cris jusqu’à minuit
Au fond des caves effrayés
Mères et enfants restent terrés.

Souvent il faut rester caché
Dans le froid et l’obscurité
Des mères allaitent les bébés
Mis dans un monde bombardé.

Et ces enfants dans des cercueils
Avec ces mères hurlant leur deuil
Ils ont la force de prier
Au pied des ruines incendiées.

Prier leur Dieu pourtant lointain
Oublier demain incertain
Tenter de s’exiler ailleurs
Espérant un monde meilleur.

Pauvres enfants trop tôt partis
On gardera le cœur meurtri
Le monde entier vous pleurera
Et puis hélas vous oubliera.

Saint-Apollinaire, le 14 septembre 2014.

 Brigitisis

Quelques photos très dures de Paris-Match...
Je ne mettrai pas les deux petites filles qui dorment dans leurs cercueils...mes larmes les  ont accompagnées...

Cette bougie avec de tendres pensées pour elles et tous ces enfants qui perdent la vie dans ces combats injustes, ces guerres horribles...

Je partage la photo de cette jeune femme et son bébé, comme une lueur d'espérance pour que demain revienne pour eux  le droit à la vie...

Brigitisis

Début Février. Omar, 13 ans, dans le dispensaire 24/24 de Tripoli, au Liban, où il se rend chaque semaine pour faire changer ses pansements.

A OMAR

Je ne peux détacher mes yeux de ta photo,
De ton corps mutilé et de ta peau brûlée…
Tu poses sagement, témoin incognito
D’un poison défendu pourtant utilisé.

Des larmes plein mes yeux et mon cœur chaviré
Je ressens tes souffrances…j’ai mal avec toi…
Tu es le survivant d’un monde si blessé…
Je me pose en vain la question du pourquoi.

Ils n’avaient pas le droit de bombarder ainsi :
Tes parents en sont morts et tu as survécu…
Mais ton calvaire à toi est loin d’être fini…
Etranges blessures d’un produit inconnu.

Aucun être vivant ne devrait vivre ça !…
Les maisons effondrées, des innocents tués…
Encore moins un enfant qui était juste là,
Et devient symbole d’un monde en danger.

Je voudrais tant tu sais un monde différent
Et je ne comprends rien à ce que fait l’humain…
Injustices et violences au fil du temps
Au lieu de simplement tous se donner la main.

Pardonne moi tu vois pour ces mots maladroits
Je voudrais simplement te serrer dans mes bras,
Crier au monde entier ta souffrance…tes droits
Tellement bafoués par des hommes cobra.

Saint-Apollinaire, le 14 Mars 2013

Brigitisis

Paris-Match numéro : 02533

Monde/Actu/Syrie.-Cet-enfant-est-il-victime-d-armes-chimiques-469519/">http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Syrie.-Cet-enfant-est-il-victime-d-armes-chimiques-469519/

GUERRES

Je voudrais arrêter le tir de ces bombes,
Dévier les avions des chemins de la mort
Car après leur passage restent des tombes
De pauvres innocents victimes de leur sort.

Je ne peux accepter ces enfants qui sont tués,
Ou durement blessés par des éclats d’obus,
Ces mères endeuillées par la mort d’un bébé,
Ces enfants orphelins qui vivent dans les rues.

Ces rescapés qui vont sans savoir où aller,
Epuisés, affamés, un enfant par la main,
Suivent le seul chemin, les camps de réfugiés,
Vivant au jour le jour sans espoir pour demain.

Pourquoi les innocents sont les premiers touchés ?
Pourquoi tous les méchants sont ils si protégés ?
Pourquoi de tels actes restent ils tolérés
Par les autres pays qu’on dit civilisés !

Comment fermer les yeux, pouvoir être heureux
Quand on voit des mamans qui pleurent leurs enfants,
Quand on voit des enfants avec les larmes aux yeux
Quand on voit tant de morts en oubliant leur sang ?

Le monde est un volcan que l’homme fait trembler,
La guerre est un combat qu’il faut supprimer…
L’or noir est trop précieux pour qu’on puisse contrer
Ces régions enflammées à cause d'intérêts.

Je n’oublierais jamais le regard de l’enfant
Qui se voyait déjà se remettre à courir,
L’espoir d’une maman qui tout au fils des ans
Rêve de chants d’oiseaux pour remplacer les tirs.

Saint Apollinaire, le 28 Juin 2012

DANS LE DÉSERT

Le sable du désert s’est réveillé soudain
Dans cette immensité où chaque petit grain
Semble avoir son histoire à l’abri d’une dune
Sous un soleil de plomb, sous un clair de lune.

Les serpents du désert se dépêchent soudain
De ramper, de filer vers d’autres lendemains,
Éviter ces chenilles sorties d’on ne sait où
Qui depuis quelques jours semblent habiter leurs trous.

Les lapins blancs du désert demandent vraiment
Pourquoi tant de soldats, pourquoi tant d’armements
Ont envahi leurs plaines, ont tracé des terriers
Dans le sable comme eux et y restent cachés.

Les renards du désert s’interrogent en vain
Sur cette agitation qui fait de leur terrain
Un lieu de cauchemar qu’ils ne connaissent plus
Avec tous ces engins qui roulent et qui polluent.

Car l’homme se déchaîne, le monde le suit.
C’est un vent de violence, un vent de folie.
Subir la tempête sans pouvoir l’arrêter
Tel un grain de sable, se laisser emporter !

Venelles, le 8 février 1991.

Brigitisis

A SADDAM HUSSEIN

Quelle a été ton enfance ? Qu’as tu vécu 
Pour devenir aujourd’hui cet individu
Assoiffé de puissance, avide de grandeur
Avec on ne sait quoi à la place du cœur.

N’as tu donc pas connu des bras qui te berçaient ?
La douceur d’une mère, la douceur d’un foyer ?
Ne sais tu pas le bonheur de vivre en paix ?
Aujourd’hui ta folie effraie le monde entier.

Ne vois tu pas l’horreur de ces bombardements ?
N’as tu donc dans ton cœur que des ressentiments ?
La haine t’habite, ressemble à la folie
Et ton regard glacial est désormais sans vie.

Tu pollues sans remords la mer, ses rivages…
Mouettes enlisées, reflet de ton image.
Ton visage me hante, la planète en danger…
Tu soulèves des foules avec des poings levés.

Au nom de quel grand dieu oses tu justifier
Le prix de vies humaines, le prix du sang coulé !
Pour servir ton dessein tu n’as plus rien d’humain.
Un grand froid m’étreint pour le monde de demain.

Venelles, février 1991

Brigitisis