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fort joli !! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
un bon froid sec et la promenade est vivifiante !! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
c est tellement joli les premieres gelees http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
bonjour brigitte, je passe te faire un petit coucou avant que tu partes te faire opérer, je penserai bien à to
Par Harmony2011, le 25.11.2025
coucou bonne semaine et bon courage pour le 28
gros bisous a toutes les 2 http://lescock ersdemaryse.ce nte
Par lescockersdemaryse, le 24.11.2025
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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
26.11.2025
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ON NE SORT PAS INDEMNE…
On ne sort pas indemne des coups de la vie
Et au premier regard il ne faut pas juger
Car on ne peut savoir ce qu’est la maladie
Et ses divers effets sur un être touché.
On ne sort pas indemne d’une dépression.
Ne les méprisez pas car vous ne savez pas
Ce qu’ils ont supporté et toutes les tensions
Qu’ils ont dû surmonter quand vous les voyez là.
On ne sort pas indemne de séparations
Qui vous laissent détruit, complètement meurtri
Avec la solitude pour seul compagnon,
Des soucis pour remplir chaque jour de sa vie.
On ne sort pas indemne de la mort d’un enfant
Et aucun être humain ne devrait vivre ça…
Si la vie continue rien n’est plus comme avant,
Le cœur au ralenti, la douleur toujours là.
On ne sort pas indemne, vous ne savez pas
Le pourquoi de celui qui est sur le trottoir
Pour y vendre son corps ou s’il a plus que là
Où aller pour dormir lorsque descend le soir.
On ne sort pas indemne de vos jugements,
Aisé de critiquer mais personne ne sait
Ce qu’il peut advenir au passage du temps,
Le vécu d’un passé et ce qu’il a défait.
A Saint-Apollinaire, le 10 Octobre 2012.
Brigitisis.
J'avais écrit ce texte et plus que jamais je le ressens...je pourrais le réécrire aujourd'hui...
Facile de juger...mais que peuvent savoir les autres de la souffrance et des blessures qu'ils portent, et des raisons qui les font agir à certains moments de la vie...
Brigitisis
Dans le vent
Je suis restée longtemps à écouter le vent,
A regarder au loin les montagnes voilées,
Leurs sommets enneigés dans un brouillard fervent,
Le cœur bien esseulé, les larmes refoulées.
Au loin les nuages se rapprochaient de moi
Et le lac tout en bas s’endormait doucement.
La beauté de ce lieu met mon âme en émoi
Et quand le soir descend ravive mon tourment.
Tous les très hauts sapins semblent très attristés
De ce souffle bruyant qui vient pour les saluer.
J’aime tant ces sentiers et l’odeur de ces prés
Cette terre mouillée qui colle à mes souliers.
Je songeais à la vie, comme on est tout petit
Juste de passage pour un temps limité
Et j’aurais tant aimé une vie aboutie
Faite d’amour, de mots doux, de complicité.
La pluie est revenue et m’a surpris ainsi
A l’orée de ce bois où j’aime tant marcher.
On s’attache à des gens qui font aimer la vie
On a besoin aussi parfois de s’épancher.
Des rafales de vent caressaient mes cheveux
Le sol bien imbibé semblait me retenir.
La nuit a déposé son voile de beauté
Faisant croire à mon cœur un possible avenir.
Saint-Apollinaire, le 25 décembre 2013.
Brigitisis
Peinture de Steve Delamare
Juste une escapade quand il a arrêté de pleuvoir...
Bottes de pluie, ciré...mais arrivée dans la forêt, la petite meute et moi outre le vent fort, nous avons repris une belle pluie...mais tant pis, nous sommes rentrés tranquillement...nous sécher...
Brigitisis
Il faudrait que j'oublie
Il faudrait que j’oublie
Cet amour de la vie.
Il faudrait que je nie
Mon enfant si chérie…
Et ses propres enfants
Qui tout au fil des ans,
Sont le blé de mon cœur
Ma sève de bonheur.
Il faudrait que j’oublie
Raphaël et Loïc
Qui font battre mon cœur,
Me parlent de bonheur…
Et puis ces animaux
Qui pansent tous mes maux,
Qui sont autour de moi
Et me donnent la foi.
Il faudrait que j’oublie
Mes rêves évanouis.
Je ne peux plus donner,
Je ne sais plus parler.
Je ne me connais pas
Dans cettevie sans joie.
Et toujours travailler,
Se sentir fatiguée.
Et n’avoir plus d’issue,
Etre au bout de la rue
Et vouloir avancer
Sans pouvoir me porter…
Marre de cettevie,
Je n’ai jamais faibli
Et pourtant aujourd’hui
Pleurer face à lanuit.
Saint Apollinaire, le 15 Octobre 2008.
Brigitisis
SI LA VIE
Si la vie me donnait le bonheur retrouvé,
Si la vie m’accordait de vivre encore un peu,
Aujourd’hui libérée des ombres du passé
Et le cœur si empli de l’envie d’être heureux.
Si la vie me rendait l’enfant qui a grandi,
Qui s’éloigne de moi en me brisant le cœur.
Elle prend son envol en réclamant sa vie
A quinze ans que peux t -on savoir du mot bonheur.
Si la vie m’accordait le pardon des erreurs,
Pour qu’avant de partir vers l’éternel sommeil
Elle me fasse goûter l’amour et ses saveurs,
Mon corps entre ses bras revivre son éveil.
Si la vie m’oubliait et m’épargnait enfin,
Je pourrais effacer mes craintes pour demain,
Et j’aurais dans le cœur un espoir de destin
Où tu resterais là sans me lâcher la main.
Gap, le 7 Novembre 1993.
Brigitisis
Image prise sur le net.
SI FATIGUÉE CE SOIR
Si fatiguée ce soir de ma vie sans espoir,
De ce tunnel sans fin où je suis dans le noir.
Si fatiguée ce soir, sans espoir pour demain
Les soucis, les ennuis tout le long du chemin.
Si fatiguée ce soir de l’échec de ma vie
Moi qui rêve d’amour, de tendresse infinie.
Si fatiguée ce soir d’avoir tout échoué
Et d’avoir dans mon cœur amertume et regrets.
Si fatiguée ce soir de la voir s’éloigner
Si butée, si figée comme un oiseau blessé,
Si fatiguée ce soir de la voir me juger,
Elle a pris son envol sans plus se retourner.
Comprendra t elle un jour combien je l’ai aimée ?
Son enfance endormie ne peut se réveiller.
Comprendra t elle un jour qu’il me faut aujourd’hui
Beaucoup de force en moi pour vaincre les ennuis.
Si fatiguée ce soir et le manque de lui
Cette envie de l’avoir pour protéger ma vie
Ce besoin de l’aimer, de toujours lui donner
Si fatiguée ce soir de ce vide à combler…
Gap, le 23 novembre 1993
Brigitisis
SEUL DANS LE PETIT MATIN
Tu contemples le quai assis dans le matin.
Chaque jour de ta vie, toi tu attends ton train.
Tu regardes ta montre, tu as froid soudain
Alors tu te réchauffes, te frottant les mains.
Dans le petit matin, d’autres gens arrivent,
Tu les vois pas, tu vogues à la dérive.
Ils ont tous l’air pressés, tristes et fatigués.
Tu ne veux pas les voir, ils te feraient pleurer.
Pleurer sur cette vie que tu n’as pas choisi,
Pleurer sur ces espoirs si vite anéantis,
Pleurer sur ces journées où tu te sens si seul,
Pleurer sur tes rêves dont tu portes le deuil.
Pauvre petit humain, tu es peu de choses :
Un grain de sable, fragilité des roses…
Tu es là, tu attends, perdu dans tespensées,
Dans le petit matin, un train pour t’emmener.
Tu regardes le ciel, tu te plais à rêver,
Tu te refais un monde où les gens sont gais,
Car tu aimes la vie, le soleil et le vent,
Dans ton âme, ton cœur, c’est toujours le printemps.
Il faut garder en toi tous tes rêves d’enfant
Ne te laisse pas abîmer au fil des ans.
Tu es là, tu attends…mais tu vas de l’avant…
Quand le train arrive, tu y montes dedans.
Venelles, février 1991
Brigitisis
SA VIE
Le réveil, ce matin
La surprend doucement
Dans un sommeil sans rêve.
Sa vie sans un câlin
Comme à l’abri du temps
Son cœur vit une trêve.
Elle s’habille avec soin
Se farde légèrement
L’aube pâle se lève.
Il lui manque sa main…
Elle écoute le vent
Et s’en va sur la grève.
Elle frissonne soudain,
Elle regrette souvent
Leur histoire trop brève.
Des jours sans lendemain
Où son amour absent
Lui ôte toute sève.
Aujourd’hui et demain
Elle va lentement
Vers sa vie qui s’achève.
Venelles, le 23 Janvier 1993
Brigitisis
PARMI LES PASSANTS
Elle a marché longtemps dans les rues éclairées.
Les lumières brillaient, les gens semblaient pressés,
Les vitrines tentaient l’acheteur attardé
Elle n’a envie de rien, perdue dans ses pensées.
Et dans ses yeux bleus je vois la mélancolie ;
Elle se sent seule…Pourtant elle sourit
A un rêve soudain qui persiste en son cœur,
A certains souvenirs qui parlent de bonheur.
Petits moments volés où le temps s’arrêtait.
Magie de se sentir brusquement exister.
Dévoiler de soi même, mettre son âme à nue
Soudain, sous son regard se sentir très ému.
Mais qui peut la juger d’avoir choisi sa vie ?
Le quotidien la tue, elle rêve d’infini.
Elle est seule pourtant…Son rêve était trop grand.
Elle est seule pourtant parmi tous les passants…
Venelles, le 1 Janvier 1993
Brigitisis
MET LE SUR LE PAPIER
Mets le sur du papier ce désespoir en toi,
Écris le ton chagrin d’être seule parfois,
Les mots sont le reflet de cette solitude,
Ton cœur aspire tant à un peu de quiétude.
Sans pudeur, de tes yeux, les larmes couleront
Ton cœur bien trop serré, elles soulageront.
Qui peut bien t’en vouloir d’être triste ce soir ?
Qui peut bien t’en vouloir d’être là dans le noir.
Et pour ne plus souffrir, tu appelles la mort,
Délivrée des regrets, délivrée des remords…
Tu aspires au sommeil et à l’éternité
Plutôt qu’a cette absence qui te laisse brisée.
Tu gardes au fond de toi la mer et ses reflets,
Le soleil, la douceur, instants privilégiés ;
Tu gardes au fond de toi cet amour de la vie,
La force de l’amour, les envies d’infini.
Mets le sur du papier ce désespoir secret
Et pleure dans le noir, tu seras apaisée.
Quand le sommeil viendra, le temps s’effacera
Tu oublieras le temps…Le temps s’envolera…
Gap, le 18 Janvier 1994.
Brigitisis
La solitude
La solitude est au cœur des êtres humains
Et il faut continuer d’avancer vers demain.
Elle surgit dans nos vies pour un instant,
Elle s’incruste aussi beaucoup plus longtemps.
La solitude est là, gravée sur son visage
Il la traine avec lui dans tous ses grands voyages
De villes en villages, d’auberges en hôtels
Elle colle à sa peau jusque dans son sommeil.
La solitude parle lorsque l’on est très vieux
Et que son compagnon est parti vers les cieux,
Elle tient compagnie dans la vieille maison
Où le silence règne au rythme des saisons.
La solitude rode dans les rues de la ville,
Elle entre par les portes, sait ouvrir les grilles.
Le passant qui promène sa détresse, son ennui,
Sait qu’elle restera au delà de la nuit.
Et moi je la ressens si fort au fond de moi
Lorsque le soir descend et que la nuit fait loi,
Cette chambre d’hôtel, j’y quitte un peu de moi
Loin, on laisse toujours une partie de soi.
Lyon, le 23 Mai 1991.
Brigitisis
Photo prise sur le net.