À Nicole et Henri

J’avais assisté à ce bel événement …
C’était au cours de l‘été il y a longtemps ...
55 ans… Déjà ? Que le temps a passé !
Des vœux échangés vous n’avez rien transgressé .

Respect, secours, assistance, fidélité.
Rester toujours unis contre l’adversité,
Toujours pourvoir à l’éducation des enfants,
Et préparer leur avenir au fil des ans…

Vous avez réussi tous vos engagements.
Ensemble, main dans la main votre cheminement
A franchi les ornières, les pierres du chemin.
Vos deux noms sont gravés au bas d’un parchemin.

Un lien profond et fort forgé par les années
Avec de beaux moments près de la cheminée.
Chaque saison apporte diverses occupations,
Quelques loisirs, et parfois des obligations.

Une partie de scrabble, un livre partagé,
Des moments paisibles, une vie protégée...
Les pommiers du jardin, les tomates à planter
Et les conserves à faire durant l’été.

Ainsi passent les jours et même les années.
Déjà 85 ans que Henri est né.
Il faut célébrer ce bel anniversaire ,
Faire du temps un ami, pas un adversaire.

Une belle journée pour célébrer l’amour...
Des rires, des souvenirs, une pincée d’humour,
Entourés des enfants et des petits enfants .
Votre vie à mes yeux se lit comme un roman.

Tout ce temps partagé cela paraît longtemps
Pour ceux qui compteraient le nombre de printemps.
Tous ceux qui vous aiment, vous entourent ce jour ,
Ne voient dans vos regards qu’un amour pour toujours .

Gap, le 16 Août 2025

Brigitte 

Nicole, ma cousine et marraine, celle qui plus grande que moi m'a appris à patiner et m'a accueilli parfois lors de stages professionnels à Paris. 
Je me souviens de la journée du mariage, j'avais 16 ans...
Puis de l'anniversaire des 25 ans de votre mariage...
http://brigitisis.centerblog.net/130-
Tout au fil des années nous partageons tant de moments de vie avec les personnes que l'on aime et certains liens familiaux sont importants :
l'enfance, le mariage, les enfants, les petits-enfants...
Nous, nous vieillissons et eux grandissent...
On partage un peu de leur vie au fil du temps qui passe...
Quand de beaux anniversaires sont fêtés, c'est un moment de vie à savourer...
Le soleil brillait et ce fut l'occasion de se retrouver tous ensemble...
Il faut tellement profiter des moments de bonheur.
Merci à vous pour cette belle journée.

Pour Carole et Will

La vie est un sentier où il nous faut marcher,
Éviter les piques des flèches de l’archer,
Contourner les cailloux semés sur les chemins,
S’enivrer des odeurs de foin et de jasmin.

Quelque soit les obstacles croire aux lendemains,
Au bonheur d’être deux, aux sentiments humains,
Aux belles amitiés, à un lien renforcé
De partages, de joies, de peines effacées.

Les aléas de la vie conduisent nos pas,
Font nos réussites mais aussi nos faux pas…
On ne comprend pas tout de notre destinée,
Vivre pourtant est une belle randonnée.

L’amour qui fait rêver, on peut le rencontrer
Au hasard d’une pause, les regards attirés…
Quelques mots échangés, désir de se revoir,
De se connaître mieux, de ne pas décevoir.

Cette vive émotion , ces cœurs ensorcelés,
Ce désir de protéger et de consoler,
L’envie de se confier, et de tout partager
Des rêves de sa vie, sans peur d’être jugé.

Se parler, se livrer et donner tout de soi,
Et quand l’autre s’en va, sentir du désarroi…
Se retrouver esseulé très désemparé
Au moment où déjà il faut se séparer.

Rouler toute une nuit pour rattraper le temps,
Pour crier à l’Aimée que l’on veut du plein temps…
Jours de complicités, instants inoubliables,
Des moments de vie simples et agréables.

Retenir les minutes qui font exister,
Amour et amitié, beaucoup d’affinités
Tazia et Wendy témoins ensorcelés
De ces beaux sentiments qui se sont révélés.

Ce bonheur si complet, glissé entre des draps,
Dans le petit matin, la douceur de ses bras…
Chaque séparation accable et fait trembler...
Un vide de l’absence que rien ne peut combler.

Des années à grandir avec ces sentiments,
Des chagrins et des joies vécus intensément,
Sentir son cœur vibrer et tout au fil des ans
Un amour renforcé à l’épreuve du temps.

Cette envie de marcher sur le même chemin
Face à des lendemains sans se lâcher la main,
Sauter d’un même pas les pierres du sentier,
Entretenir l’amour comme font les jardiniers.

Car l’amour il se fait de tous ces petits riens
Qui emplissent la vie avec le quotidien…
Et sceller votre amour par un anneau doré,
C’est donner à vos vies sa raison d’exister.

Gap, le 1er septembre 2018.

Brigitisis

Une très belle cérémonie  en Provence le premier jour de septembre, avec beaucoup ...beaucoup d' émotion...
Un mariage où les sentiments humains d'amitiés, d'affection et d'amour furent présents dans tous les cœurs et qui a mis en avant l'importance des liens familiaux ...
Merci à eux de m'avoir fait partager ce merveilleux moment de vie et quel bonheur de rencontrer sur son chemin des jeunes gens superbes comme Carole et Will, avec autant de valeurs en eux...

Brigitisis

POUR ARMAND

Au cœur de nos montagnes dans un petit hameau
Tu as vécu ta vie dédiée aux animaux
Naître dans une ferme c'est souvent y rester
Y consacrer sa vie et jamais contester.

Les plus grands s'en allaient vers un autre destin
Apprenaient un métier et fuyaient le crottin,
Les prés, les champs et aussi le petit clocher
Qui égrenaient les heures...les montagnes, les rochers.

Mais toi tu grandissais, tu les voyais partir,
Sans envie, sans tristesse, et sans t'appesantir.
Les parents à aider, cet amour de la terre
Et les rêves peu à peu que l'on enterre.

Pris dans un quotidien rythmé par les moissons,
Tu connus les rigueurs de l'hiver, ses frissons...
Tellement de travail : labours et plantations
Le troupeau de vaches...toute une organisation.

Mais le plus important : un papa, une maman
Dont tu t'occuperas comme dans un roman
Jusqu'au bout de leur vie, gentil, attentionné
Dans la maison natale, celle où tu étais né.

A soixante et un ans, silencieux,solitaire
La mort t'a emporté, toi simple locataire
D'une vie de simplicité, de dévouement...
Toi l'homme si discret avec les sentiments.

Gap, le 30 août 2018

Brigitisis

A Jean-Claude,

Tu m'as demandé d'écrire pour ton frère que tu aimais tant et que je ne connaissais que par ce que tu me disais souvent de lui...
Mais sa vie était celle de tous ces jeunes gens qui sont restés à la ferme avec l'amour de la terre, des animaux et auprès des parents pour les aider ...On en connaît tous un autour de nous...
C'est avec beaucoup de tristesse et toute mon amitié  que je te présente mes condoléances.

POURQUOI ET COMMENT ?

Au hasard d’une terrasse de ce café
Où il fait bon se retrouver pour discuter,
Échanger, rire, partager et papoter
Avec des mots, des regards pour se réchauffer.

Sur une plage au sable fin et doré,
Où des corps alanguis se ensoleillent sans bruit
Attendant doucement la venue de la nuit
Pour se reposer d’une vie trop affairée.

Dans un métro bondé aux heures surchargées
D'humains pressés d’aller au travail du matin,
De tous les amoureux se tenant par la main,
D’enfants et de parents, de personnes âgées.

Dans un aéroport avant l’embarquement,
Quand les yeux fatigués surveillent les retards,
Que les hommes d’affaires élégants en costard
Marchent de leur pas sûrs et sans pressentiments.

Au cœur d’un spectacle qui réjouit les cœurs,
Que ce soit de théâtre ou de musique,
Quand la beauté des notes rend anesthésique,
Apportant simplement des instants de bonheur.

L’horreur surgit soudain, se fait main du destin…
La bêtise aveugle, la haine décuplée…
Folie sans frontière d’un monde surpeuplé…
D’innocentes victimes dans le petit matin…

Et ceux qui resteront blessés et mutilés,
Qui se demandent encore le pourquoi? Le comment ?
De tels événements… de tant d’aveuglement…
Aucun mot existant pour pouvoir consoler.

On ne peut que pleurer devant l’absurdité
D’une poignée de fous ayant tant de pouvoirs,
La violence et la mort comme but et devoir…
Les pires incivilités, leurs atrocités.

Aucun dieu ne voudrait que soit fait en son nom
Des crimes aussi odieux, violences injustifiées,
Des hommes sacrifiés ou d’un fils crucifié…
D’une société qui perd toute humanité.

Gap, le 29 Mars 2016

Brigitisis

Je découvre à l'instant les actualités ...
Encore des victimes innocentes ! Une pensée particulière pour ces deux policières et ce jeune homme...

Lucile Garcia

Soraya Belkacemi

"Le déroulement de l'attaque. La fusillade s'est produite mardi 29 mai 2018 vers  10 h 30 à Liège. L'assaillant a d'abord porté de "multiples coups de couteau" aux deux policières "agressées par l'arrière", avant de s'emparer de leurs armes de service pour les abattre, a raconté devant la presse le procureur de Liège, Philippe Dulieu. Le tireur a ensuite tué un homme de 22 ans passager d'une voiture garée à proximité."

Un assaillant incarcéré depuis 2003. Décrit comme un délinquant plusieurs fois condamné pour vols, coups et blessures ou trafic de stupéfiants, Benjamin Herman était incarcéré depuis 2003 mais en permission de sortie lorsqu'il est passé à l'acte. Il avait déjà bénéficié d'une vingtaine de congés pénitentiaires qui s'étaient bien déroulés, d'après le ministre belge de la Justice, Koen Geens, cité par l'agence de presse Belga.

Que de tristesse pour leurs familles qui doivent se demander pourquoi une permission de sortie ??? De tout cœur avec eux et  avec la même révolte...

Brigitisis

A Christiane

Une belle journée d’automne ensoleillée
Des regards autour de toi tous émerveillés
Le vieux port contemplait Notre Dame Dorée,
C’est toujours comme ça quand le « pitchoun » paraît.

La ville du mistral et de l’accent chantant
A vu tes premiers pas timides et hésitants
Sur cette canebière, sa Méditerranée,
Marseille et ses bateaux, ville où tu es née.

Ton enfance a passé, période sans fléau :
L’école, sa cour de récré et son préau,
Les cahiers bien tenus, il fallait s’appliquer
Chapitre de ta vie où tu fus éduquée.

Des principes de vie, des qualités de cœur
Jalonnaient ton chemin en quête de bonheur.
La vie est un sentier où il faut avancer
Et malgré des échecs toujours recommencer.

Bonheur d’être Maman, de bercer des enfants
Qui t’entourent aujourd’hui d’un amour aussi grand
Que celui que tu donnais ces jours de ta vie,
Moments remplis de rêves d’amour assouvis.

Tu avais su évoluer, souvent t’affirmer
Dans ton travail qui t’a toujours enthousiasmé,
Même lors des remises en question imposées
Tu restais compétente et organisée.

Ton caractère fort, ta personnalité,
Cette sincérité que chacun respectait,
Tu pouvais te retourner sans honte, sans regret.
Tu allais de l’avant, avide de progrès.

Site de bouliste et généalogie,
Création de gifs animés…Pédagogie…
Ta vie de retraitée ne connut pas l’ennui,
Tu travaillais parfois jusqu’à plus de minuit.

Tu parlais peu de toi mais au fond de ta voix
On sentait l’émotion au plus profond de toi
Ton mari, tes enfants et tes petits-enfants
Ecrivaient les chapitres du livre de tes ans.

Le temps passe trop vite, on voudrait l’arrêter
Aux moments de bonheur et de complicité,
Effacer la souffrance et cette maladie
Parodie de la vie qui finit tragédie.

Jusqu’au bout tu as cru, tellement combattu
Que ta disparition nous laisse abattus.
Tu resteras dans nos cœurs, dans nos souvenirs
Nos pensées te feront chaque fois revenir.

On entendra alors ton accent si chantant
Et tu nous parleras de tes petits-enfants
On te retrouvera dans le souffle du vent,
Dans un ciel étoilé ou un soleil couchant.

Gap, le 19 Mars 2017
Brigitisis

Elle s'appelait Christiane, c'était une jeune retraitée depuis très peu de temps...C'était une véritable amie...Une très belle personne qui nous a quitté...
C'était dur ce matin de lui dire adieu...

Brigitisis

À quoi ça tient l’amour ?

À quoi ça tient l’amour ?...Peut-être à deux regards
Qui se croisent un soir par le fait du hasard,
À une invitation qui liera deux destins
Et fera oublier élèves et bulletins.

À quoi ça tient l’amour ? S’il n’avait pas osé
T’inviter à danser pour mieux t’apprivoiser !
Il s’en faut de si peu : un geste de la main,
Une envie de parler jusqu’au petit matin.

À quoi ça tient l’amour ? Le désir de se voir,
De se connaître mieux, de ne pas décevoir…
La tristesse évidente de se séparer
Qui fait se sentir seul et très désemparé.

À quoi ça tient l’amour ? On se sent rajeuni,
Le cœur envahi de tendresse infini,
Désir de protéger, parfois de consoler,
Mais surtout se confier sans rien dissimuler.

À quoi ça tient l’amour ? Échanger…Partager…
Sans l’autre à ses côtés se sentir naufragé…
S’embrasser, s’apprécier, se savoir différent,
Accepter de l’autre qu’il soit déjà parent.

À quoi ça tient l’amour ? À la complicité
Renforcée de respect et de sérénité,
Un immense bonheur de ne plus se quitter
Pour le meilleur ou le pire cohabiter.

À quoi ça tient l’amour ? Savoir se protéger
Des regrets, des cris, des blessures engrangées,
Pour laisser l’aimé s’épanouir dans sa vie
Afin qu’il ait toujours l’envie d’avoir envie.

Ça tient à tout ça l’amour… À ces petits riens
Qui emplissent la vie avec le quotidien.
À vos doigts un anneau pour affronter le temps,
Miser sur l’avenir…et votre attachement.

Gap, le 25 Juin 2016.

Brigitte Robert.

Pour ma magnifique fée Isa et son beau prince Christophe, avec tous mes vœux de bonheur et toute mon affection.

Du bonheur et un bel amour partagé jusqu'au bout de la nuit...

Merci à vous...

Brigitisis

Ecrit avec mon coeur pour Danielle…avec tout l’amour de son frère Jean-Claude, mon coiffeur et ami.

A ma sœur chérie,

Si au fil des ans les souvenirs s’estompent,
Ton visage à jamais me restera gravé…
Si les rêves, les espoirs, la vie… nous trompent
Il nous reste nos cœurs tellement éprouvés.

Si triste du chagrin de ta disparition,
Je t’ai tenu la main jusqu’au bout du chemin.
Cancer qui te rongeait telle une punition,
Tu méritais ton nom écrit sur parchemin.

Dans nos rires d’enfant je te retrouverai,
Nos confidences, nos secrets je protègerai.
Si proches, si complices…Moments de bonheur.

Tu comprenais toujours tous les choix de ma vie
Avec ta belle âme, tes qualités de cœur.
Penser à toi chaque jour sera ta survie.

Gap, le 8 Mai 2016.

Brigitisis

A Jean-Claude : Ces deux enfants c'était un peu ta soeur et toi : si ressemblants, si proches et si complices.

Merci pour ce délicieux repas au restaurant où tu as pu me raconter un peu de votre enfance et combien ta soeur te manque... Garde là au creux de ton coeur avec ta maman, comme tu fais, c'est une façon de les faire revivre un peu. 

Brigitisis

LE JUGEMENT

Si facile de commenter et de juger
De donner son avis pour mieux se protéger
De penser que des coups peuvent être mérités
La violence des mots simplement supportée.

Si facile de croire que tout est provoqué,
Persiflages, injures, douleurs matraquées…
Qu’il suffit de partir se réfugier ailleurs
Pour ne plus affronter… Jugement de voyeur !

Les donneurs de leçons ne savent pas la peur
Ils n’imaginent pas les serments si trompeurs,
Ni l’alcool qui rend fou, les colères explosées
Laissant l’autre brisé au bord de la nausée.

Facile le verdict de culpabilité
Où la brutalité devient banalité…
Les jugements parfois ne sont pas vérités,
Ils font l’actualité et sont absurdités.

Gap, le 15 Février 2016

Brigitisis

Poème que je dédie à Bernadette Dimet et Jacqueline Sauvage…

Soixante ans de Christiane

Le ciel se reflétait sur la mer mordorée
Le vieux port contemplait Notre Dame dorée.
 Une belle journée d’automne ensoleillée,
Des regards autour de toi tous émerveillés.

La ville du mistral et de l’accent chantant
A vu tes premiers pas timides et hésitants
Sur cette canebière, sa Méditerranée,
Marseille et ses bateaux, ville où tu es née.

Ton enfance a passé, période sans fléau.
L’école, sa cour de récré et son préau,
Les cahiers bien tenus, il fallait s’appliquer,
Chapitre de ta vie où tu fus éduquée.

Des principes de vie, des qualités de cœur
Jalonnent ton chemin en quête de bonheur.
La vie est un sentier où il nous faut marcher
Grains de sable et cailloux emplissent nos souliers.

Bonheur d’être Maman, de bercer des enfants
Qui t’entourent aujourd’hui d’un amour aussi grand
Que celui que tu donnes chaque jour de ta vie
Vie bien remplie et rêves d’amour assouvis.

Tu as su évoluer, tellement t’affirmer
Dans ton travail qui t’a toujours enthousiasmé,
Même lors des remises en question imposées
Tu es restée compétente et organisée.

Ton caractère fort, ta personnalité
Ta sincérité…Chacun t’a respecté…
Tu peux te retourner sans honte et sans regret
Et aller de l’avant vers des rêves espérés.

Site de bouliste et généalogie
Création de gifs animés…Pédagogie…
La vie de retraitée ne connaît pas l’ennui,
Tu travailles parfois jusqu’à plus de minuit !

Tu parles peu de toi mais au fond de ta voix
Je sais voir l’émotion au plus profond de toi.
Ton mari, tes enfants et tes petits-enfants
Ecrivent les chapitres du livre de tes ans.

Le temps passe si vite, on voudrait l’arrêter
Aux moments de bonheur et de complicité,
Balayer les soucis d’un revers de la main
Car il faut toujours croire en de beaux lendemains.

Saint-Apollinaire, le 25 Octobre 2014

Brigitte

C’est important soixante ans…

Aujourd’hui c'est le jour de ton anniversaire et nous étions autour de toi réunis, ta famille de cœur, tes amis, et tes collègues de travail qui ne pouvaient que t’aimer et t’apprécier.

Je t'ai écrit avec mon cœur ces quelques mots, dictés par ma profonde affection et pour te remercier de ta belle amitié qui m’a tant touchée  quand j'en avais tant besoin.

Je t'emmène dans mes moments de vie avec ma meute de quatre pattes...et je ne lâche pas ta main.

Ton amie Brigitisis

A Tata Mireille,

Je voudrais que tu nous racontes l’autrefois…
Quand vous étiez petits il y a bien longtemps
Cette complicité qui résista au temps
Malgré les aléas qui surgissent parfois.

J’aime à imaginer ce qu’à été ta vie
Quand j’entends l’horloge qui marque les années…
Elysée, Toi, Renée…et puis des nouveaux nés
Pas de place pour l’oisiveté ou l’envie.

Dans le petit matin, cartables à la main
Les enfants vont sur le chemin des amandiers
Ils portent leurs repas pour aller étudier
Et les grands surveillent les petits en chemin.

Il est important de savoir lire et compter
Conjuguer, réciter, apprendre et retenir
Et sous le marronnier vous rêviez d’avenir
Qui vous ferez partir pour ne rien regretter.

Pas de télévision mais les travaux des champs
Car il fallait aider et chacun ses corvées…
Le troupeau de moutons, les poules et leurs couvées
Le jardin à planter pour aider la maman.

Jamais tu t’ennuyais, les journées si remplies…
Peut-être des fous rires à la lueur des bougies,
Des tristesses cachées, des pleurs dans l’oreiller…
Garder le sentiment du devoir accompli.

J’adore la photo où les six réunis
Vous posez si fièrement avec vos parents
Devant votre maison, sérieux et déférents
Photo en noir et blanc, abîmée et jaunie.

J’aime à imaginer à l’heure des repas
La fratrie attablée, la bonne odeur de pain,
La fumée de la soupe et parfois le gratin,
Quelques chuchotements, surtout pas de faux-pas.

Si tu as pu partir à Toulon étudier
Après ton certificat…une seule année…
Tu as dû revenir…subir la destinée
Le travail était dur, l’argent souvent manquait.

Les garçons s’en allaient pour apprendre un métier
Le cœur des filles battait, s’ouvrait à l’amour
Pour ce gentil voisin connu depuis toujours…
Ils étaient cantonniers, boucher ou bien postier.

Te souviens-tu, dis-moi, de tous ces souvenirs?
Tu as rempli ta vie …tu es là aguerrie
Entourée de tous ceux que hier tu as chéri
Pour tes petits enfants, tu veux bien rajeunir.

Tant d’aimés sont partis, leurs âmes envolées…
Mais ils sont avec toi et malgré leurs pudeurs
Ils te donnent la main, te serrent sur leurs cœurs
L’espace d’un instant…le temps s’est étiolé.

Saint-Apollinaire, le 27 octobre 2013

Les absents ont manqué mais ils étaient dans nos coeurs et ce fut un moment de vie très beau que de t'entourer en cet anniversaire particulier...pour tes 90 ans... J'ai écrit comme toujours avec mon coeur, juste avec mon coeur...

Brigitisis