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fort joli !! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
un bon froid sec et la promenade est vivifiante !! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
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Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
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Par Harmony2011, le 25.11.2025
coucou bonne semaine et bon courage pour le 28
gros bisous a toutes les 2 http://lescock ersdemaryse.ce nte
Par lescockersdemaryse, le 24.11.2025
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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
26.11.2025
11954 articles
Les chasseurs
Ils se disent écologistes, protecteurs
De la faune sauvage pour notre bonheur.
Ils veillent parait- il à la natalité
Protègent les espèces en « chasse gardée ».
Avec des bracelets, ils ont le droit de tuer,
Très bien organisés avec leur société…
Mi soldat, mi chasseur, ils aiment se déguiser
Leur treillis, couleur des bois pour se camoufler !
Pas de coup de fusil : les chiens n’ont « rien levé » !
Ils rentrent bredouilles, la mine renfrognée.
Mais voilà qu’aujourd’hui je les entends tirer
Je me sens si triste sans pouvoir le cacher.
J’espère au fond de moi que son bras a tremblé,
Que sa vue s’est brouillée et qu’il l’aura raté,
Ou qu’au dernier moment, il aura dévié,
Renoncé à la mort pour un peu de pitié.
Un Tartarin gentil, ça ne peut exister !
Tous mes petits amis des bois et des forêts
Quand vous voyez surgir des têtes orangées
Demeurez bien cachés au fond de vos terriers.
Car ils sont affamés par l’odeur de civet,
Se sentent très fort de ramener du gibier,
C’est gratifiant de montrer sa virilité
En abattant tous les faisans apprivoisés !
Et ce petit lapin que j'ai vu si longtemps
Quand je rentrais le soir, je disais : il m'attend!
Et ce petit lièvre qui traversait souvent
Moi je ralentissais pour lui laisser le temps!
Et les beaux chevreuils que je voyais l’an dernier
Tout prés de leur maman, sages, ils trottinaient.
Ils étaient insouciants et écoutaient le vent…
Je m’immobilisais…Où sont-ils maintenant ?
Quand j’ai ce grand bonheur de marcher dans un pré
Et de voir soudain un animal arriver
Mon cœur est ému par tant de fragilité
Et je me demande : comment peut- on tirer ?
L’espace d’un instant on enlève une vie,
D’un seul coup de fusil, on ôte la magie.
J’irais marcher demain par mes petits chemins
Dans le petit matin, accompagnée des chiens.
Et je garde l’espoir qu’ils auront échappé
A ces coups de fusil, à leur mort programmée...
Dans mon monde rêvé, ils ne seraient pas tués
Mais se promèneraient sans danger dans les prés.
Ecrit à Saint Apollinaire, le 26 octobre 2011
Brigitisis.

AU NOM DES DIEUX
Mais qui sont donc ces dieux
Qui vivent dans les cieux
Assis sur les nuages
Traversant les âges ?
Au nom de leur amour
Ils exigent toujours
De l’homme la violence,
Ses lois sans indulgence.
Guerres de religion
Deviennent contagion…
Horreurs bien tolérées
Crimes très justifiés.
Suffit de confesser
Les erreurs du passé
Pour être pardonné
Et s’en aller en paix.
Gagner le paradis
Comme but de la vie
Mais laisser en passant
Des charniers pleins d’enfants.
On ne les compte plus
Les violées, les impurs…
Quand tout est justifié
Par Dieu qui a parlé.
Les femmes lapidées
D’avoir voulu aimer
Répudiées trop souvent
Cloîtrées dans des couvents.
Des enfants amputés
Sans les yeux pour pleurer
Et ces monstruosités
Qu’on ne saura jamais.
On arme des enfants
Pour des combats de grands
Fusils entre les mains
Ils n’ont plus rien d’humain.
Mais le Dieu de mon cœur
Ne veut que le bonheur…
Et je l’entends pleurer
De tant d’atrocités.
Saint-Apollinaire, le 24 septembre 2013
Brigitisis

Le titre de l'œuvre ci-dessus "souvenir du génocide",l'être humain capable des pires atrocités!(Rwanda,les juifs pendant la 2 ème guerre mondiale,Indochine,Corée................)
Merci Karine.
http://karinepetitcueno.canalblog.com/

Écrire
Écrire pour crier tous les moments de vie
Qui tout au fil des ans deviennent souvenirs…
Pour ne pas oublier que nous sommes en sursis,
Que nul ne peut prévoir quel est son devenir.
Écrire pour dénoncer ce qui fit pleurer
Impuissance devant la vision des photos :
Cette famille tuée, jeune femme violée
Et l’inutilité de tous les tribunaux.
Écrire pour gueuler la douleur de l’enfant
Victime d’une guerre qu’il ne comprend pas
Mais qui le laissera repartir en boitant,
Orphelin de maman, privé de son papa.
Écrire pour signaler avec des regrets
Les dangers imminents d’un monde trop violent…
Écrire pour graver des mots sur du papier…
Des maux avec le temps, emportés par le vent.
Écrire pour hurler sur tout ce qui fait mal
Que l’on voit et entend, qu’on lit dans les journaux.
Écrire pour ne pas nier cet animal
Blessé et maltraité loin de mes idéaux.
Écrire pour confesser des jours, des regrets,
Des joies et des chagrins, les beautés de la vie.
Écrire simplement tout au fil des années
Cet amour de la vie qui est notre survie.
Saint-Apollinaire, le 19 Mars 2013.
Brigitisis.

Parmis mes amis quelques-uns qui glissent sur papier leurs émotions en osant écrire des poèmes avec leur coeur:
http://pantherspirit.centerblog.net/
http://babayaga.centerblog.net/
http://hywellhywelleternelpensees.centerblog.net/
http://fellfromhell.centerblog.net/
http://mots-pour-maux.centerblog.net/
ET
A tous ceux que je connais, dont vous trouverez le lien dans mes blogs amis, qui chaque jour font partager leurs émotions, leur humour, leur sagesse, leur tendresse grâce à leurs articles et font un merveilleux travail de partages, d'informations, d'émotions, de recherches, de créations...
ET
A tous ceux que je ne connais pas mais qui font vivre les partages du net, qui mettent leurs créations à disposition des autres...sur les sites, les blogs, le net...Ce sont des partages qui sont riches d'échanges, de convivialité, d'amitié, de respect...
Brigitisis

Estelle...
PRÉDATEURS
Non, pas assez de temps pour rester des enfants…
Même si leurs regards restent encore innocents,
Leurs sourires enfantins, leurs rires cristallins
L’aube de la beauté cachée dans un écrin.
Elles sont encore enfants et pourtant des regards
Les suivent dans la rue, vicieux et sans égard,
Des yeux si insistants que ça en est gênant…
Elles accélèrent le pas, marchent en courant.
Le destin met parfois le long de leur chemin
Un prédateur qui n’a, pour moi, rien d’un humain.
Malade dangereux qui ne peut maîtriser
Des pulsions qui parfois vont l’amener à tuer.
Il faut faire attention, être très vigilant
Se souvenir toujours des conseils des parents.
Se méfier d’inconnus au sourire charmant
Qui lancent en passant un joli compliment.
Faits divers désolant, disparition d’enfant
Des familles brisées qui ne sauront comment
Surmonter un chagrin qu’on ne peut supporter
Affiches placardées, espoir de retrouver.
Quand mes yeux ont croisé l’espace d’un instant
Quelques photos jaunies et ces regards troublants
Figés sur du papier…Éperdue de chagrin
Je t’ai pourtant souri... mais donne moi la main…
Saint-Apollinaire, le 07 Janvier 2013
Brigitisis.

MATIN D'AUTOMNE
En ce matin d’automne aux couleurs variées,
Où le ciel se marie avec le lac bleuté,
Où le soleil déjà réchauffe la rosée,
Mes yeux sont émerveillés par tant de beauté.
Le paysage, là, tel un tableau vivant,
Les chênes si dorés et les autres flambant,
Les terres labourées, les agneaux dans les prés,
Une brume voilée sur les plus hauts sommets.
Et soudain devant moi, un couple de perdreaux,
Trottine à petits pas vers le petit ruisseau,
S’étonnant chaque pas, sans avoir peur de moi
Qui n’ose plus bouger, là, le cœur en émoi.
Hier, c’était des faisans, perdus sur le goudron,
Même pas affolés, à deux pas des maisons.
Ils sont apprivoisés, élevés par l’humain,
A l’abri des dangers on leur donnait du grain.
Et voilà que demain, tout sera différent :
Le tableau, à mes yeux, ne sera que violent
Car ils les ont lâchés pour en faire des proies,
Préparant leurs fusils pour appliquer leurs lois !
La tenue de combat et la casquettes fluo,
Habillés tous pareils, adossés aux autos,
Ils se sont répandus, occupant le terrain,
Portables dans leurs mains, les voilà Tartarin !
Territoires occupés…La guerre est déclarée !
Debout, jambes écartées, fusils épaulés
Dans les endroits bien sûr où sont mes protégés,
Ceux que j’ai admiré mais n’ai pas pu cacher !
Peut- être que demain, dans le pré à côté
Je les verrais marcher un peu effarouchés
Mais heureux d’être en vie sans même le savoir
Savourant simplement la vie dans le terroir.
Saint Apollinaire, le 20 Octobre 2011.
Brigitisis.
LE DROIT DE MOURIR DIGNEMENT
Quand on est condamné sans espoir de guérir,
Quand on reste allongé sans plus se souvenir,
Quand la douleur envahit la tête , le coeur,
Quand on ne peut plus croire au mot de bonheur;
Quand la nature est là, qu'on ne la voit plus,
Quand marcher fait trop mal et qu'on ne quitte plus
Cette chambre inconnue sans espoir de retour,
Ce lit de souffrance avec le mot toujours.
Ne plus pouvoir faire les gestes essentiels :
Manger, se laver, et d'autres plus personnels
Sans sonner et avoir quelqu'un pour nous aider,
Chaque jour être plus diminué, fatigué;
La pudeur du corps n'est même plus respecté,
Et les larmes coulent sans pouvoir arrêter
Cette humiliation , cette dégradation.
Quand rester en vie devient une punition,
Que les soins prodigués deviennent acharnement
On voudrait simplement s'en aller doucement.
Quand la tête parfois fait dire n'importe quoi
Propos incohérents qu'on se rappele pas,
On ne peut plus lire ni tenir un crayon...
Le temps s'étire comme dans une prison...
Et quand on est très conscient de n'être plus soi
Que la glace renvoie une image d'effroi,
Quand tout nous agace, que l'on est énervé,
Qu'on ne supporte plus même les gens aimés,
Que les enfants sont là pour nous tenir la main,
Que la seule envie c'est d'être à demain.
On demande à partir, arrêter de souffrir...
Les produits dans les veines sont des elixirs
De fées maléfiques qui aiment torturer
Et enfermer à clé la vie qu'on veut quitter.
Pourquoi cet acharnement qui n'a rien d'humain
Quand je pourrais partir apaisé et serein?
Et quel est donc ce dieu qui nous fait tant souffrir
Qui abrège des vies pourtant sans prévenir
Alors que d'autres agonisent peu à peu...
"Piquez moi, s'il vous plait...et c'est ce que je veux!
Et même ton chien ne souffrira pas autant
Car tu abrégeras son regard suppliant."
La prière de papa qui ne comprenait pas
Les larmes de ses yeux, je les oublierai pas.
A quoi sert de gagner quelques jours, quelques mois
Pour végéter ainsi avec la peur de soi,
C'est une décision qui n'appartient qu'à soi.
Il faut bien l'encadrer en faisant une loi,
C'est respecter l'humain, ne pas souffrir en vain
Et pouvoir dire adieu avant d'être un pantin!...
Saint Apollinaire, le 15 août 2011
Brigitisis
![]()
Papa parti le 3 mai, Maman en soins palliatifs actuellement depuis début juillet...
Je ne veux jamais vivre ce qu'ils ont vécu...
Pourquoi cette souffrance inutile???
Je veux avoir le choix pour moi...
ASSEZ
Travailler, travailler et ne pas s’écouter,
Rester des heures dans ce bureau enfermée,
Oublier de manger, oublier d’exister,
Et des autres l’humeur, toujours se supporter
Etre très consciencieux, voire méticuleux,
Etre très motivé et croire en tous ceux
Qui travaillent avec vous, et les aider pourtant
Quand ils ont des soucis, savoir être présent,
S’occuper de leurs cas , écouter les Clients,
Sourire, s’occuper d’eux afin qu’ils soient contents
Et donner de sa vie, et donner de son temps
Sans plus se regarder…jusqu’à l’épuisement.
S’apercevoir enfin, que tout cela est vain,
Que c’est chacun pour soi et son morceau de pain,
Que toutes ces pressions sont leurs avancements,
Et que je ne veux changer mon management…
La gentillesse, l’humanité, l’amitié,
Hier des qualités, et aujourd’hui reprochées,
Deviennent des défauts dans ce monde sans cœur
Où le mot « objectifs » doit être le bonheur !
Quand me suis-je trompée ? Je me suis égarée,
Je veux me retrouver, être simplement vraie.
Je n’y comprends plus rien au monde de demain
Où l’homme en est rendu à devenir pantin !
Je n’ai jamais voulu trahir ce que je suis,
Pour ceux qui m’aiment ainsi et renaître pour lui,
Vivre avec mes chiens, aller sur les chemins
Dans les près, dans les champs, loin du regard humain.
Saint Apollinaire, le 20 Juillet 2009
Brigitisis
Photo prise sur le net
TOI
Un matin silencieux,
Pas envie de parler,
Cette lueur dans tes yeux
De froideur agacée.
Un livre dans tes mains,
La télé allumée,
Tes pieds sur un coussin,
Lunettes sur ton nez.
Tu n’as besoin de rien
Et surtout pas de mots
Et surtout pas des chiens
Mon amour est de trop.
Désolée d’être là
D’avoir besoin d’amour,
Désolée qu’ils soient là
Mes rêves de toujours.
Et ta moue renfrognée
Me fait froid dans le cœur,
Je m’en vais dans les prés
Rechercher le Bonheur.
Oublier ce regard
Et ton manque d’égard,
Te faire regretter
Tes colères insensées.
Sur la pointe des pieds,
Les chiens sur mes talons,
Dans le vent m’en aller
Et oublier ton nom.
Saint Apollinaire, le 19 mars 2001
Brigitisis
Photo prise sur le net.