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fort joli !! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
un bon froid sec et la promenade est vivifiante !! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
c est tellement joli les premieres gelees http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
bonjour brigitte, je passe te faire un petit coucou avant que tu partes te faire opérer, je penserai bien à to
Par Harmony2011, le 25.11.2025
coucou bonne semaine et bon courage pour le 28
gros bisous a toutes les 2 http://lescock ersdemaryse.ce nte
Par lescockersdemaryse, le 24.11.2025
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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
26.11.2025
11954 articles
Je ne t'aime pas comme si tu étais la topaze brulée
ou la flèche des incarnats qui propage le feu :
Je t'aime comme on aime certaines choses sombres,
en secret, entre l'âme et l'ombre.
Je t'aime comme la plante qui ne fleurit pas
et porte cachée en elle la lumière de ces fleurs,
et grâce à ton amour, au plus profond de moi,
vit le lourd parfum qui s'élève de la terre.
Je t'aime sans savoir quand, où, comment,
Je t'aime simplement, sans problème ni orgueil :
Je t'aime de cette manière parce que
je n'en connais pas d'autre mais celle-ci,
dans laquelle il n'y a ni je ni toi,
si intime que ta main sur mon sein
est ma main,
si intime que lorsque je m'endors
ce sont tes yeux qui se ferment.
Pablo Neruda (1904-1973 )
Les textes de Pablo Neruda sont tous une ode à l'amour...
Ne te prive pas d'être heureux
Il meurt lentement celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement celui qui évite la passion et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les cœurs blessés
Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite !
Pablo Neruda
Un texte leçon de vie...
Je prends congé, je rentre
Chez moi, dans mes rêves,
Je retourne en Patagonie
Où le vent frappe les étables
Où l'océan disperse la glace.
Je ne suis qu'un poète
Et je vous aime tous,
Je vais errant par le monde que j'aime :
Dans ma patrie
On emprisonne les mineurs
Et le soldat commande au juge.
Mais j'aime, moi, jusqu'aux racines
De mon petit pays si froid.
Si je devais mourir cent fois,
C'est là que je voudrais mourir
Et si je devais naître cent fois
C'est là aussi que je veux naître
Près de l'araucaria sauvage,
Des bourrasques du vent du sud
Et des cloches depuis peu acquises.
Qu'aucun de vous ne pense à moi.
Pensons plutôt à toute la terre,
Frappons amoureusement sur la table.
Je ne veux pas revoir le sang
Imbiber le pain, les haricots noirs,
La musique: je veux que viennent
Avec moi le mineur, la fillette,
L'avocat, le marin
Et le fabricant de poupées,
Que nous allions au cinéma,
Que nous sortions
Boire le plus rouge des vins.
Je ne suis rien venu résoudre.
Je suis venu ici chanter
Je suis venu
Afin que tu chantes avec moi.
( extrait de "El Canto General")
Pablo Neruda
Pour le plaisir de le redécouvrir...
Déjà deux ans que je l'avais publié...Tu as raison Petite soeur de coeur de me le faire remettre aujourd'hui...
Brigitisis
Rien
Je t’offre soumis ma vie inutile,
Ce fardeau douloureux que nul n’aura voulu
Mais que je t’offre avec l’orgueil en supplément,
Cet orgueil infructueux comme tout ce qui est mien,
Sachant fort bien mon amertume si un jour
Tu me jetais le peu que j’ai pu te donner,
Ce ne serait plus rien qu’une histoire oubliée
Pour toi et pour le monde.
Et passée l’amertume
Je me sentirais de plus en plus fourvoyé,
Et viendrait l’obsession obscure et déchirée
Que pour le monde, non, je ne serais plus rien,
Je ne serais plus rien,
Je ne serais plus rien.
Pablo Neruda
C'est vrai que parfois on ressent cette peur de n'être plus rien pour personne...
Brigitisis

Quand la vague a frappé sur la roche indocile
Qu'éclate la clarté en instaurant sa rose
Le cercle de la mer s'amasse en une grappe
Et pend en une seule goutte de sel bleu.
Oh radieux magnolia délié dans l'écume,
Voyageur magnétique et fleuri dans la mort,
Dans l'éternel retour de l'être et du non-être :
Sel brisé, éblouissant mouvement marin.
Mon amour, tous les deux, nous scellons le silence,
La mer a beau ruiner ses statues incessantes
Et renverser ses tours de folie, de blancheur,
Nous, dans la trame de cette étoffe invisible
Que font l'eau emballée et le sable éternel,
Nous maintenons la tendresse unique et traquée.
Pablo Neruda
Encore un superbe poème de pablo Neruda...
Brigitisis
Belle,
Pareil à l’eau qui sur la pierre fraîche
De la source
Ouvre son grand éclair d’écume,
Est ton sourire,
Belle.
Belle,
Aux fines mains, aux pieds déliés
Comme un petit cheval d’argent,
Fleur du monde, marchant,
Je te vois moi,
Belle.
Belle,
Avec un nid de cuivre enchevêtré
Dans la tête, un nid
D’une brune couleur de miel
Où mon coeur brûle et se repose,
Belle.
Belle,
Aux yeux trop grands pour ton visage,
Aux yeux trop grands pour la planète.
I1 y a des pays, des fleuves
Dans tes yeux,
Ma patrie se tient dans tes yeux,
Je vagabonde à travers eux,
Ils donnent sa clarté au monde
Partout où s’avancent mes pas,
Belle.
Belle,
Tes seins sont pareils à deux pains
- Terre froment et lune d’or -,
Belle.
Belle,
Ta taille
Mon bras l’a faite comme un fleuve
Mille années parcourant la douceur de ta chair,
Belle.
Belle,
Rien n’a le charme de tes hanches,
La terre en quelque lieu caché
A peut-être, elle,
La courbe de ton corps et son parfum,
En quelque lieu peut-être,
Belle.
Belle, ma belle,
Ta voix, ta peau, tes ongles,
Belle, ma belle,
Ton être, ta clarté, ton ombre,
Belle,
Tout cela est mien, belle,
Tout cela, mienne, m’appartient,
Lorsque tu marches ou te reposes,
Lorsque tu chantes ou que tu dors,
Lorsque tu souffres ou que tu rêves,
Toujours,
Lorsque tu es proche ou lointaine,
Toujours,
Ma belle, tu es mienne,
Toujours.
(Pablo Neruda)
Brigitisis.
Poème dédiée à mes amies poètes, allez découvrir leurs magnifiques poèmes :
http://pantherspirit.centerblog.net/
http://babayaga.centerblog.net/
Et ce fut à cet âge...
La poésievint me chercher.
Je ne sais pas, je ne sais d'où elle surgit,
De l'hiver ou du fleuve.
Je ne sais ni comment ni quand,
Non, ce n'étaient pas des voix, ce n'étaient pas
Des mots, ni le silence :
D'une rue elle me hélait,
Des branches de la nuit,
Soudain parmi les autres,
Parmi des feux violents
Ou dans le retour solitaire,
Sans visage elle était là
Et me touchait.
Je ne savais que dire, ma bouche
Ne savait pas
Nommer,
Mes yeux étaient aveugles,
Et quelque chose cognait dans mon âme,
Fièvre ou ailes perdues,
Je me formai seul peu à peu,
Déchiffrant
Cette brûlure,
Et j'écrivis la première ligne confuse,
Confuse, sans corps, pure
Ânerie,
Pur savoir
De celui-là qui ne sait rien,
Et je vis tout à coup
Le ciel
Egrené
Et ouvert,
Des planètes,
Des plantations vibrantes,
L'ombre perforée,
Criblée
De flèches, de feu et de fleurs,
La nuit qui roule et qui écrase, l'univers.
Et moi, infime créature,
Grisé par le grand vide
Constellé,
A l'instar, à l'image
Du mystère,
Je me sentis pure partie
De l'abîme,
Je roulai avec les étoiles,
Mon coeur se dénoua dans le vent.

(Mémorial de l'île Noire, 1964)
Le lune dans le labyrinthe.
Pablo Neruda
Fleur le marécage et source le roc:
Ton âme embellit tout ce qu'elle touche.
La chair passe mais ta vie reste, entière,
Dans ma poésie de sang et de soie.
Il faut être doux sur toute les choses;
Le chacal vaut moins que le papillon.
Tu es un ver qui oeuvre et élabore
Et pour ton cocon pousse les mûriers.
Pour te laisser tisser ta soie céleste
La ville a un air tranquille et agreste.
Ver au travail, soudain te voilà vieux;
La douleur du monde enraie tes anneaux !
Sur la mort débouche ton âme nue
Qui se fait ailée, aiglonne ou colombe!
La terre, elle; garde tes actes vierges,
Ver, mon compagnon, tes soies intouchées.
Vis à l'aube et vis au soleil couchant,
Adore le tigre et le corpuscule,
Comprends la poulie autant que le muscle!
Épuise tes jours, frère, compagnon,
Non dans le divin mais lié à l'humain,
Non dans les étoiles mais dans tes mains.
Car la nuit viendra qui te changera
Aussitôt en terre, en vent ou en feu.
Laisse pour cela s'amadouer tes portes,
Laisse sous leur cintre entrer tous les vents.
Ouvre ton jardin à celui qui passe,
Tends au voyageur la fleur de ta vie!
Ne te montre pas dur, ladre, obstiné,
Fais-toi fruitadelle, sans crochets ni haies!
Il faut être doux et s'offrir à tous,
Pour vivre il n'y a pas d'autre façon
D'être la douceur. S'offrir a autrui
Comme les sources s'offrent à la terre.
Ne pas avoir peur. Ne pas réfléchir.
Donner pour recommencer à donner.
Celui-là qui s'offre n'a pas de fin:
Il abrite en lui la pulpe divine.
Comme s'offrent sans fin, frère, mon frère,
Les eaux des fleuves à la mer !
Que dans ta vue mon chant doré que désires.
Que ton noble vouloir fasse clarté ce que tu vois.
Que ta vie suive cette voie.
- Mensonge, mensonge, mensonge !
(extrait, LES PREMIERS LIVRES Hélios et les chansons)
Pablo Neruba.
Brigitisis.
Je suis le tigre.
Je te guette parmi les feuilles
Aussi grandes que des lingots
De minerai mouillé.
Le fleuve blanc grandit
Sous la brume. te voici.
Tu plonges nue.
J'attends.
Alors d'un bond,
Feu, sang et dents,
Ma griffe abat
Ta poitrine, tes hanches.
Je bois ton sang, je brise
Tes membres, un à un.
Et je reste dans la forêt
A veiller durant des années
Tes os, ta cendre,
Immobile, à l'écart
De la haine et de la colère,
Désarmé par ta mort,
Traversé par les lianes,
Immobile sous la pluie,
Sentinelle implacable
De mon amour, cet assassin.
(extrait, LES VERS DU CAPITAINE)
Pablo Neruda
Photos prises sur le net.
Brigitisis
Tu ne ressembles à personne depuis que je t'aime.
Laisse-moi t'étendre parmi les guirlandes jaunes.
Qui inscrit ton nom avec des lettres
De fumée parmi les étoiles du Sud ?
Ah laisse-moi me souvenir comment
Tu étais alors, quand tu n'existais pas encore. [...]
Maintenant, maintenant aussi, petite,
Tu m'apportes du chèvrefeuille,
Et jusqu'à tes seins en sont parfumés.
Pendant que le vent triste galope en tuant des papillons
Moi je t'aime, et ma joie mord ta bouche de prune.
Ce qu'il t'en aura coûté de t'habituer à moi,
A mon âme esseulée et sauvage, à mon nom que tous chassent.
Tant de fois nous avons vu s'embraser
L'étoile du Berger en nous baisant les yeux
Et sur nos têtes se détordre
Les crépuscules en éventails tournants.
Mes paroles ont plu sur toi en te caressant.
Depuis longtemps j'ai aimé ton corps
De nacre ensoleillée.
Je te crois même reine de l'univers.
Je t'apporterai des fleurs joyeuses
Des montagnes, des copihues,
Des noisettes foncées, et des paniers
Sylvestres de baisers.
Je veux faire avec toi
Ce que le printemps fait avec
Les cerisiers.
(extrait, L'AMOUR EN RIME)
Pablo Neruda.
Brigitisis