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fort joli !! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
un bon froid sec et la promenade est vivifiante !! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
c est tellement joli les premieres gelees http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
bonjour brigitte, je passe te faire un petit coucou avant que tu partes te faire opérer, je penserai bien à to
Par Harmony2011, le 25.11.2025
coucou bonne semaine et bon courage pour le 28
gros bisous a toutes les 2 http://lescock ersdemaryse.ce nte
Par lescockersdemaryse, le 24.11.2025
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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
26.11.2025
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Le joli coeur de Sandrine Bequet...
Et pour terminer le contenu de son joli recueil un très court poème...

Linda
Larmes qui coulent sur un corps disparu
Images folles et souvenirs perdus
Ne jamais oublier celle qui fût
Dans toutes mes pensées, ma vie, ma vue
Ah que j'ai mal dans ce corps mis à nu.
Bouillon (B), 1986
Merci Sandrine pour votre autorisation...
J'ai acheté un matin votre recueil sur un coup de coeur après l'avoir feuilleté sur le comptoir d'un petit marchand de journaux à Savines...et j'ai eu plaisir à le partager sur mon blog ...Vous y avez votre rubrique...Je me suis retrouvée dans vos poèmes et j'ai beaucoup aimé votre sincérité et votre émotion.
Brigitisis
Si vous reprenez la plume, je vous lirais encore volontiers, un peu comme on retrouve une amie avec plaisir...un peu comme si on se connaissait...
Brigitte

Aujourd'hui, je compose
Ca chasse mes idées
Je pense à autre chose
Et ne veux pas pleurer.
Pour bercer ma solitude
L'angoisse de ma vie trouble
J'choisi la multitude
Là où tout le monde joue
Ils parlent, ils rient, ils chantent
Leur vie parait si simple
Enfermée dans mon silence
Mon âme se sent défunte.
Pourquoi ce coeur si sombre?
Cette douleur si dure?
Qui donc me sonde
Ouvrant ma déchirure?
Mes mots glissent doucement
Comme ces larmes sur ma joue
Soulagent mon tourment
Qui fait mal, je l'avoue.
Oh! Detresse amère
Reine noire de mon âme
Tu es mon mystère
Tu me martèles le crâne.
Mon coeur se vide ainsi
Par l'encre rouge sang
Qui coule sur ma vie
Me déchire, chaque instant.
J'ai mal,
Je crie,
Je pleure!
J'voudrais tout oublier
J'accuse ma douleur
De trop souvent me torturer.
Ma main devient trop faible
Et ma détresse trop lourde
J'abandonne ma trêve
Et je fuis la foule.
Je retourne d'où je viens
Je me noie dans ma tête
J'affronte seule mon destin
Et mes pensées inquiètes.
Reims, le 2 décembre 1987
Sandrine Bequet.
Ecrire pour pleurer, écrire pour crier, écrire pour dénoncer, écrire pour aimer, écrire pour espérer, écrire pour oublier...
Ecrire pour ne plus pleurer, écrire pour ne pas crier, écrire pour se soulager, écrire pour ne plus aimer, écrire pour ne plus désespérer, écrire pour se souvenir...et ne jamais oublier certains moments de vie...
Brigitisis

Petite fleur naïve
Et bien trop innocente
Tu embaumes la rive
De mon fleuve de tourmente.
Je n'veux plus voir couler
Ces larmes bien trop amères
Tes grands yeux de poupée
Doivent étinc'ler de lumière.
Quand la mélancolie
Vient parfois t'affaisser
Pense à moi et à lui
Et retrouve ta gaîté.
Ton regard s'assombrit
Et ton coeur est en peine
Si un mec te trahit,
Il n'en vaut pas la peine.
Mais souvent c'est la vie
Qui éclaire ton visage
Et quand toi tu souris
C'est un bon présage.
Ma p'tite Flo soit heureuse
Vit selon ton idée
-J'ai écrit cette berceuse
Pour te réconforter-
Libramont (B), le 27 novembre 1987
Sandrine Bequet
Une berceuse qui pourrait réconforter beaucoup de Jeunes filles...ou de jeunes femmes à certains moments de leur vie...
Brigitisis
Tu construis des images
Où il te plait de vivre
De nuage en nuage
Tu vas à la dérive.
Tes chansons te guident
Vers une voie, lactée,
Où y’a plus de vide
Où t’es en sûreté.
Ta pensée vagabonde
Loin de tout réel
Et tu deviens cette ombre
Triste à force d’être belle.
Et tu vis dans ta tête
Et tu vis dans ton cœur
De musique, de peut-être…
De rêve et de douleur.
T’as choisi ton chemin
Par dépit, par dégoût,
Loin de ce quotidien
Qui humilie et bafoue.
Tu préfères t’échapper
Et fuir tous ces frissons
Tu aimes l’acier
De ta propre prison.
Malgré tout, tes yeux crient
Quand tu r’viens parmi nous
L’agression de la vie
Est ta douleur sourde.
Et tu vis dans ta tête
Tu n’sais plus où tu gis
Et tu vis dans tes rêves
Tu te cherches, tu te fuis.
Tu sais que je t’envie
De pouvoir ignorer
Ces crimes et ces mépris
Qui me rendent cinglée.
Indique-moi ta route
Ton chemin, ton idée
Je voudrais voir la voûte
Céleste de ta pensée.

Reims, le 1er décembre 1987.
Sandrine Bequet.
J'aime beaucoup ce poème qui parle à mon coeur...et dans lequel je me retrouve...
Brigitisis

A quoi pense-t-elle cette ombre ?
Seule dans un coin d’escalier
Regardant ce sang sombre
Comme sa vie tant mutilée.
Qui a poussé ce geste fou ?
Qui a brisé ses espoirs ?
Larmes de haine sur sa joue
Drame si cruel dans le noir.
Pourtant elle a essayé
Refoulant ses sentiments
Sans jamais vouloir juger
De comprendre tous ces gens.
Son cœur était-il trop pur ?
Ou le leur bien trop damné ?
Assaillie par ses blessures
Elle a voulu s’échapper.
Pourquoi bannir cette faiblesse ?
Vous qui l’avez suicidé
Vous accusez ce geste
Mais vous l’avez provoqué.
C’est trop facile de juger
Quand y’a personne pour répondre
C’est trop facile d’accuser
Une fois qu’elle est dans sa tombe.
Assassins, tueurs d’enfants
Bourreaux, traîtres mesquins
Vous tuez légalement
Mais y’a du sang sur vos mains.
Il ne faut rien dire, jamais !
Enfermés dans vos prisons
Vous nous formez, nous éduquez
Pour faire de nous de sales pions.
Moi, je crie, et j’accuse !!!
Et je vous montre du doigt !
Je sais que ma cause est juste !
Même si d’en parler je ne dois !
Prenez-la ma vie !
Ou ce qu’il va en rester
Mais toujours mes pensées
Resteront en vie !
Reims, le 1er novembre 1987.
Sandrine Becquet.
Je suis particulièrement touchée par ce poème...
Qui peut se permettre de juger? personne...
Personne ne sait ce que les gens ont dû vivre, ou vivent...Personne ne connaît les blessures que l'on peut rencontrer dans sa vie...et la destruction par autrui est un crime impuni...Personne n'est à la place de personne...
Brigitisis

Je ne suis pas fou
Je suis vivant
Je tends vers vous
Rien qu’une main.
L’espoir, peut-être
De retrouver
Dans tous les êtres
L’humilité !
Je ne suis pas fou
Et je n’suis rien
Une ombre, c’est tout
Qui tend la main.
Vers vous humain !
Qui reniez
Jusqu’au chemin
D’la vérité.
Je ne suis pas fou
Je le sais bien
Je ne suis pas fou
Je suis Humain !
Reims, le 8 mai 1988.
Sandrine Bequet.
Image trouvée sur le net.
J'ai aimé ce poème, cri du coeur, pour le message qu'il porte dans ses mots...Aujourd'hui, le monde est tel que souvent, aussi bien dans le quotidien que dans la vie professionnelle, on se croit anormal quand on a gardé certaines valeurs d'humanité, de politesse, d'empathie, de sincérité...
Et si les fous n'étaient pas ceux là...
Brigitisis

Source : animatedgifs.centerblog.net sur centerblog.
C’est un dernier « je t’aime »
Qui s’envole de ma plume
Qui s’enfuit de la brume
Au cœur de ce poème.
Un « je t’aime » trop profond
Pour qu’il soit réciproque
Que t’offre sans raison
Mon petit cœur de gosse.
C’est un peu du bonheur
Que tu m’as conféré
Mais aussi la candeur
De mes larmes versées.
C’est les deux extrêmes
Du sentiment humain
Le bonheur et la peine
Quand ils ne font qu’un.
Je t’écris naïvement
Que je t’aime très fort
Car dans mes yeux brillent encore
Tes rêves d’enfant.
C’est mon dernier message
Ma dernière souffrance
Tu as tourné la page
De mes rêves trop grands.
Je ne veux plus d’amour
Mais juste m’amuser
Je te donne pour toujours
Les clés de mon cœur cloîtré.
Mouzon, le 11 septembre 1987.
A Jean-Yves
Sandrine Becquet
Un très beau poème d'amour... écrit avec son coeur et sa plume...
Brigitisis
Oui, j’ai cherché
Depuis l’enfance
Ce qui guidait
Mon existence.
Sans rien trouver
J’ai marché seule
Pour arriver
Dans mon cercueil.
N’ayant plus rien
A espérer
J’ai vu mes mains
Lasses, tomber.
J’ai appelé
Y’avait personne
Et j’ai pleuré
Des larmes folles.
Et c’est alors
N’y croyant plus
Que j’ai vu dehors
Vos mains tendues.
Venant à moi
Comme des parents
Chassant l’effroi
De mes tourments.
Toi, mon ami
Vous, ses parents,
Je vous remercie
D’être de ce temps.
Moi qui cherchais
Une raison de vivre
Je me suis trouvée
Une famille.
Oui, je cherchais :
Compréhension
Je l’ai trouvée,
Dans votre maison.
Mouzon, le 4 septembre 1987
A la famille Waty
Sandrine Bequet
J'ai aimé ce poème pour l'espoir qu'il représente...Dans la solitude, trouver une main tendue...Il suffit parfois d'un rien pour aider quelqu'un à traverser un désert de la vie.
Il y a tant de jeunes sans famille, seuls, livrés à eux mêmes...Puisse t-ils trouver sur leur chemin une main tendue et une famille...
Chaque fois que je vois un jeune dans la rue, garçon ou fille assis là à terre au parking...je ne peux m'empêcher de me demander où sont ses parents, ses grands-parents, sa famille... Pourquoi il se retrouve là...C'est si facile de mépriser ou de juger...pourtant on ne sait pas sa vie...
Brigitisis

Image trouvée sur le net.
Il y a tout juste une année
La mort t’a arrachée
De cette terre t’a emportée
Sans voir nos cœurs brisés.
Surtout ne m’en veux pas
Si sur ta tombe je ne mis pas
Cette pierre gravée pour toi
Tu sais mon cœur y est déjà.
Tu as été de ma vie
Comme je suis de ta mort
Maintenant, t’es ensevelie
Au plus profond de mon corps.
Et les jours ainsi passent
Doucement tout s’efface
Seul le sentiment dépasse
Tout, et retrouve ta trace.
Ainsi mes yeux déversent
Ce trop plein de colère
Et, tu sais, cette détresse
Est bien trop amère.
Malgré ton absence,
C’est à toi que je parle
Tu aiguises ma méfiance
Pour ce monde immoral.
Et je te crie « je t’aime »
Même si ça ne se fait pas
Ma pensée est saine
Tu fais partie de moi.
Il n’y aura jamais plus
D’évènements comparables
A ceux qu’on a vécus
Dans cette joie ineffable.
De tout ce que l’on fit
Je ne regrette rien
T’as embelli ma vie
Eclairé mon chemin.
Et ces paroles muettes
S’envolent de mon cœur
Vers des pensées secrètes
Où revit ton bonheur.
A Linda,
Mouzon, le 6 août 1987.
Sandrine Bequet.
Un poème poignant...face à la perte d'un être aimé...
Brigitisis

Photo trouvé sur le net.
Tu n’avais que vingt ans
Des rêves, une guitare
Et tu passais ton temps
A chanter dans le noir.
Et si t’aimais la nuit
C était simplement
Que les cris de la vie
Te laissaient tout tremblant.
Dans le bleu de tes yeux
N’importe qui pouvait voir
Un amour douloureux
Froissé par le hasard.
Toi le gosse perdu
Ne cache pas tes larmes
Tout n’est pas perdu
Vit pour accuser ces drames.
Des traces sur tes poignets
Eclairaient la haine
De ce monde mauvais
Qui vidait tes veines.
T’as pas voulu grandir
Pour ne pas ressembler
A ceux pour qui mentir
Devient la vérité.
T’as pas voulu admettre
Ni leurs règles, ni leurs lois
Tu voulais rester maître
De tes pensées, de ta foi.
Toi le gosse déçu
Illumine ma nuit
Tu n’as pas tout perdu
J’écouterai ton cri.
Et tes doigts traduisaient
Tous les cris de ton cœur
Tes cordes chantaient
L’espoir de ta pudeur.
C’est ce son mélodieux
Cette plainte languissante
Qui te rendent heureux
Et t’enseignent l’attente.
Mouzon, le 22 juillet 1987
Sandrine Bequet.
Bonne journée
Brigitisis