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fort joli !! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
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Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
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Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
bonjour brigitte, je passe te faire un petit coucou avant que tu partes te faire opérer, je penserai bien à to
Par Harmony2011, le 25.11.2025
coucou bonne semaine et bon courage pour le 28
gros bisous a toutes les 2 http://lescock ersdemaryse.ce nte
Par lescockersdemaryse, le 24.11.2025
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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
26.11.2025
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Photos et images animées trouvées sur le net.
Merci à leurs créateurs pour ces partages.
L'attrape-rêves
Plusieurs légendes racontent l'origine de l'attrape-rêves.
Ces légendes varient d'une tribu indienne à l'autre.
Voici les plus connues:
Les Micmacs racontent qu'une grand-mère qui cousait des vêtements dans la lumière tamisée de son wigwam entendit un jour une petite voix qui pleurait dans un coin.
Elle leva les yeux et demanda: "Qui est-ce qui pleure et pourquoi pleures-tu".
La petite voix répondit :
- "Ici, c'est moi grand-mère..."
La grand-mère leva les yeux et aperçu une petite araignée.
"Je pleure, parce que tout le monde à peur de moi. Ils disent tous que je ne sers à rien."
La grand-mère fût bien peinée d'entendre ce que l'araignée avait à dire. Elle lui répondit :
-"Eh bien, je crois que je peux faire quelque chose pour toi. Dorénavant, quand tu tisseras ta toile au-dessus de l'endroit où l'on dort, les mauvais rêves resteront pris à l'intérieur et seront détruits par le soleil. Ainsi, on ne fera plus que des bons rêves..."
Chez les Objibway, aussi appelé Chippewa (tribu indienne du Canada), on dit qu'il y a bien longtemps, une araignée appelée Asibikaashi protégeait les enfants de la tribus en tissant sa toile au dessus de l'endroit où ils dormaient.
Les mauvais rêves, les mauvaises pensées et les mauvaises vibrations restaient accrochés dans la toile et étaient détruits par le soleil du matin.
Mais au fil des années, la tribu grandit et les Objibway durent se disperser sur leur territoire.
Comme l'araignée n'était plus capable de visiter tous les wigwams, elle demanda aux femmes de la nation de l'aider dans sa tâche. Les femmes se mirent alors à tisser un réseau de fils semblables à une toile d'araignée à l'intérieur d'un cerceau de bois à l'aide de fibres végétales ou animales.
Une autre légende raconte qu'il y a bien longtemps, lorsque le monde était encore jeune, un vieux et sage chef Lakota se rendit sur une haute montagne où il eut une vision.
Dans cette vision, Iktomi, le Grand Sage, Enseignant de la Sagesse, lui apparut sous la forme d'une araignée.
Iktomi s'adressa à lui dans un langage sacré.
Et pendant qu'il parlait, Iktomi l'Araignée s'empara de l'anneau de sagesse du vieux Lakota qui était orné de plumes, de crins de cheval, de perles et d'offrandes, et commença à tisser une toile.
Il parla au vieux Lakota des cycles de la vie : comment nous commençons tous notre existence en tant qu'enfants, puis traversons l'enfance et l'âge adulte.
Finalement, nous atteignons un âge avancé où il faut s'occuper de nous comme on le fait des enfants, complétant ainsi le cycle. "Mais", dit Iktomi tout en continuant à tisser sa toile, "dans chaque existence il y a de nombreuses forces ; certaines sont bonnes et d'autres mauvaises. Si tu écoutes les bonnes forces, elles te guideront dans la bonne direction. Mais si tu écoutes les mauvaises forces, elles te mèneront dans la mauvaise direction et risquent de te nuire.
Donc ces forces peuvent aider, ou au contraire interférer avec l'harmonie de la Nature."
Et pendant que l'araignée parlait, elle ne cessait de tisser sa toile.
Lorsque Iktomi s'arrêta enfin de parler, il donna sa toile au vieux Lakota et dit :
- "Cette toile est un cercle parfait avec un trou au centre. Utilise cette toile pour aider ton peuple à atteindre ses objectifs, faire un bon usage de ses idées, de ses rêves et de ses visions.
Si vous croyez dans le Grand Esprit, la toile attrapera les bonnes idées tandis que les mauvaises s'en iront par le trou."
Le vieux Lakota fit alors part de sa vision à son peuple et depuis, les indiens accrochent des attrape-rêves au-dessus de leur lit pour faire le tri de leur rêves et de leurs visions.
Les bons sont capturés par la toile de la vie et accompagnent les gens, mais le mal présent dans leurs rêves tombe par le trou situé au centre de la toile et disparaît à jamais de leur vie.
On dit que l'attrape-rêves renferme le destin du futur.
On peut croire aux légendes anciennes et aux rêves ...
J'ai depuis longtemps des attrapes-rêves qui me suivent dans mes moments de vie...et mon petit Tylio y croit! Chez sa Mamie, jamais de vilains cauchemars!
Brigitisis
Tableau de Charles Marion Russell La légende indienne des Sept frères
Dans la grande plaine au bord d’une rivière se trouvait un tepee solitaire.
Sept jeunes indiens y vivaient pauvres comme une souris des champs.
Bien souvent , ils devaient se contenter de danser et chanter en guise de nourriture.
Ils n’avaient pas non plus de quoi se vêtir, aussi les sept frères allaient nus, essayant
d’échapper à la vue des indiens, du village d’à côté.
La nuit seulement, en silence, ils rampaient hors de leurs tepee et allumaient un grand
feu, pour chasser le froid.
Tout en contemplant les flammes, ils imaginaient faire un grand festin et dansaient
ensuite, dans la nuit jusqu’à l’aube.
Un soir, l’aîné dit a ses frères :
- Nous sommes devenus très faibles et affamés, allumons un feu de conseil !
Très longtemps ils sont restés là ; sans un mouvement , sans un mot , autour du feu.
puis le plus jeune rompit le silence .
- “Ce monde est un mauvais endroit , nous pourrions nous changer en rocher,
ainsi nous aurions la paix.”
- “Le rocher c’est la mort , devenons des grands arbres, dit un autre frère.
- “L’orage pourra nous abattre , devenons de l’eau, ainsi personne ne pourra nous faire
du mal”
- “Et le soleil, qu’est ce que tu en fais ?”
“Devenons plutôt la nuit, elle, elle nous a toujours protégés.” répond le cinquième
frère.
L’aîné prit la parole :
- “Tout passe inlassablement” et levant la tête, il reprit :
- “Si nous nous changions en étoiles, pour briller éternellement dans cette immensité.”
Les garçons se réjouirent . Oui , ils allaient devenir des étoiles.
Ils jetèrent tout le bois dans le feu, qui devint immense et illuminait toute la prairie.
Les sept frères se prirent par la main, et se mirent lentement à danser une ronde.
À chaque pas , leurs fatigue semblait s’évanouir.
Leurs talons frappaient le sol de plus en plus vite.
Déjà c’est à peine s’il touchaient terre .
Puis se tenant toujours par la main, tournoyant, ils s’élèvent dans les airs, toujours
plus haut.
Les sept frères s’arrêtent enfin de danser, et contemplent le ciel nocturne, les
enveloppant.
Ils voient sept wigwams féeriques, ils y courent, chacun vers le sien à l’intérieur de
superbes vêtements d’or et de multiples merveilles les attendent.
Chacun des jeunes indiens se vêtit et sortit devant le tepee.
Leurs vêtements étaient pareils, ruisselant d’or.
L’aîné prit la parole :
- “Le grand esprit a accompli notre vœu, nous sommes devenus des étoiles”.
Depuis lors, les jeunes indiens, lèvent les yeux vers le ciel et contemplent une
nouvelle constellation.
Les Pléiades.
Superbe légende qui ouvre les portes vers l'inconscient, vers une voie
spirituelle...
Brigitisis
NAISSANCE DU PEUPLE.
Au commencement de la vie sur terre, Le Grand Esprit décida de créer les humains.
Cela se passait bien avant l'invasion des barbares européens.
Comme Il n'en avait jamais fait, il se dit que ce devait être assez facile : un bon four et de l'argile feraient l'affaire.
Il se mit à l'ouvrage et construisit un four assez grand.
Il trouva au bord du Mescacébé (Mississippi) la meilleure des argiles, fine et pure.
Il fit un premier modelage, assez grossier, il faut bien l'avouer ! Puis il l'enfourna et fit chauffer doucement le four car Il avait peur que son modèle soit brûlé.
Après un temps assez long, Il sortit son premier sujet. Malheureusement, il n'était pas assez doré trop blanc, tout pâle et si laid !
Il se dit :
« Pas grave, je vais recommencer ! » et Il le jeta au loin
Le pauvre homme atterrit dans ce qui devait devenir l'Europe et il peupla cette région.
Nullement découragé, Il recommença en s'appliquant mieux et l'enfourna.
Cette fois, se dit-il, je vais faire un feu plus fort et il sera bien cuit et doré à point !
Malheureusement pour lui, son feu était beaucoup trop fort et le sujet, bien qu'il soit beau, était tout carbonisé !
« Dommage », se dit-il « il était beau au moins celui-là ! »
« si je maîtrise mieux le feu, il sera parfait ! »
Et Il le jeta au loin !
Celui-ci atterrit dans ce qui devait devenir l'Afrique et peupla cette région.
Comme il avait maintenant de l'expérience en modelage, son modèle était magnifique. Il en était vraiment fier. Il s'appliqua vraiment pour bien maîtriser le feu, car il était fatigué de recommencer toujours !
Tout se passa à merveille, il était doré à point et vraiment très beau.
Il décida de lui donner les qualités des animaux existants : la force de l'ours, la douceur de la colombe, la fidélité du chien, la patience de la tortue, etc.
Et comme Il en était tellement content, il lui insuffla son amour pour Mère Nature.
Il chercha le meilleur endroit pour lui et décida de le placer dans l’Île de la Tortue, qui deviendra plus tard l'Amérique du Nord.
Légende indienne
Un petit plus :
J'ai trouvé ce lien intéressant...
http://www.lespasseurs.com/Au_nom_des_Peuples_Autochtones_dAmerique_du_Nord.htm
Une légende sur la naissance de l'homme qui me plait beaucoup...
Brigitisis
L'INVENTEUR DE LA FLÛTE OU LE PIVERT
Un jeune homme, qui chassait pour nourrir sa famille, pistait un élan fort rusé.
L'animal l'entraîna au plus profond de la forêt.
Le jeune homme perdit son chemin et chercha un endroit où dormir. Il entendit alors un son étrange et mélancolique, un son inconnu. C'était magnifique et très triste.
Le lendemain matin au réveil, le jeune homme entendit un Pic-vert. Ce dernier faisait des trous sur un tronc d'arbre, du bout du bec, qu'il a fort pointu, c'est bien connu.

L'oiseau fit un signe au jeune homme et s'envola vers un autre arbre. Le jeune homme le suivit jusqu'à une forêt de cèdres rouges.
Le Pivert se posa sur une longue branche et y creusa des trous. Le soir venu, quand le vent se mit à souffler, le son mélancolique entendu la veille s'éleva à nouveau et se répandit à travers la plaine.
Le Pivert s'envola. Le jeune homme prit la branche d'arbre et l'emporta jusqu'à son village. Il n'avait pas trouvé de nourriture mais rapportait sa découverte à son peuple
Il souffla dedans, la secoua, essaya de reproduire le son entendu dans la forêt... en vain.
Alors il demanda l'aide du "médecine man", le sage du village. Celui-ci lui dit d'aller sur la colline surplombant le village.
Le jeune homme grimpa sur la colline, s'assit et se mit à prier. Le troisième jour, il eut une vision.
Les esprits le visitèrent, il vit le Pivert transformé en homme qui lui montra comment s'y prendre, comment casser la branche de l'arbre, faire les trous et tailler la "siotantka".
Le jeune homme sut donc enfin fabriquer la flûte.
En Sioux, "siotantka" signifie "le bois qui chante".
Légende Indienne
Une jolie légende pour expliquer un si bel instrument...Merveilleuse musique ...
Brigitisis
Image trouvée sur le net. Merci.
LA FILLE AU CHEVEUX D'OR OU LA LÉGENDE DE L’ÉTÉ INDIEN
Mudjekewis avait neuf frères et ensemble, ils vainquirent l'ours géant.
Aussi reçurent-ils en présent la ceinture sacrée qui contient de quoi vivre heureux sa vie durant.
Le mérite de cet exploit, chacun le savait, revenait à Mudjekewis, le plus jeune des 10 garçons, et ce fut à lui qu'échut le pouvoir de gouverner les vents d'Ouest.
On l'appela dès lors Kabeyun, père des airs, et il entreprit de distribuer une part de sa puissance à chacun de ses fils.
A Wabun, il donna l'Est; à Shawondasee, le Sud et à Kabiboonoka, le Nord.
Seul Manabozho n'eut rien de cet héritage car sa naissance avait été illégitime.
C'est pourquoi, plus tard, blessé par cette injustice, il partit en guerre contre son père jusqu'à ce que celui-ci, accédant sa requête, consente à lui céder une part de la souveraineté de Kabiboonoka, en lui abandonnant le privilège de régner sur les vents du Nord-Ouest.
Shawondasee, maître du Sud, révéla très jeune son indolence.
C'était, bien avant l'âge, un vieillard poussif peu enclin à voyager, les yeux mi-clos toujours fixés droit devant lui.
Souvent il soupirait lorsque venait l'automne, dispensant généreusement cet air doux qui gagne alors tout le Nord du pays.
Mais un jour, il aperçut au loin, courant gracieusement à travers les plaines du Nord, une jeune fille aux cheveux d'or.
Elle était très belle et il en tomba aussitôt amoureux.
Ses boucles surtout, blondes comme le blé mûr, avaient conquis son cœur.
Cependant sa paresse naturelle l'emporta sur sa passion et, à l'aube du matin,
il la surprit enveloppée d'une nuée blanche comme neige.
Il en conçut aussitôt une vive jalousie, persuadé que son frère Kabiboonoka s'était mis en tête de la lui ravir en lui offrant l'une de ses écharpes immaculées dont les vents du Nord ont coutume de se parer aux approches de l'hiver.
Pour briser le sortilège de son rival, Shawondasee, haletant, souffla comme il put et, le ciel fut envahi de fils d'argent.
Mais lorsque ceux-ci se dissipèrent, la belle avait disparu et, avec elle les mille graines finement ailées qui couronnent les fleurs du pissenlit de la prairie!
Il est un âge pour tout, dit le sage, et Shawondasee avait eu le tort de se croire assez jeune pour être aimé de la fille aux cheveux d'or.
En la poursuivant de ses soupirs alanguis, il n'avait fait que précipiter sa fuite.
Depuis, croyant chaque automne revoir l'objet de sa flamme courir dans les prés comme au premier jour, le vieillard continue de haleter doucement au souvenir d'un bonheur inaccessible, gratifiant les terres du Nord, à la veille de l'hiver, de cette saison à nulle part pareille et que les hommes blancs appellent l'été indien.
Légende Indienne
Ces légendes qui expliquent les beautés de la vie et de la nature, j'adore...
Brigitisis
L'AIGLE ET LA LINOTTE
Un jour, les oiseaux se réunirent afin de désigner celui d'entre eux qui volaient le plus haut.
Le concours commença.
Certains s'élevèrent très vite mais furent aussi vite épuisés par leur effort et dépassés par d'autres plus puissants qu'eux.
Puis vint l'aigle, et il les surpassa tous.

Il allait fièrement proclamer partout sa victoire lorsque, quittant le dos du rapace, le minuscule oiseau qui si était jusque-là caché, une linotte grise, prit à son tour son essor, sans que nul n'ait deviné le subterfuge et parvint sans peine beaucoup plus haut !
Pour briser le sortilège de son rival, Shawondasee, haletant, souffla comme il put et, le ciel fut envahi de fils d'argent.
Mais lorsque ceux-ci se dissipèrent, la belle avait disparu et, avec elle les mille graines finement ailées qui couronnent les fleurs du pissenlit de la prairie.
Quand l'assemblée tint son conseil pour rendre sa sentence, elle s'accorda pour attribuer la victoire à l'aigle.
En effet, il était, d'entre tous, celui qui s'était le plus rapproché du soleil et le seul, de surcroît, à avoir réussi cet exploit en portant sur son dos la linotte.
Nul, à compter de ce jour, ne douta que l'aigle était à la fois le plus courageux et le plus fort des guerriers.
C'est pourquoi ses plumes sont le signe le plus respectable qu'un chef valeureux puisse s'enorgueillir de porter.
Légende indienne
Voir un aigle voler dans le ciel est un moment magique...rare aussi...
Brigitisis
LE FAUCON ET LA TORTUE
Un jour, le faucon défia la tortue à la course et la tortue répondit qu'elle n'accepterait qu'à condition que l'épreuve dure au moins quelques jours.
Après avoir réfléchi, l'oiseau se soumit à son exigence et ils prirent le départ, l'une trottinant, l'autre virevoltant à loisir, persuadé qu'il n'aurait aucune peine à arriver le premier.
Insensible au mépris qu'affichait la rapace, la tortue s'enterra lentement et, invisible à l’œil exercé de son concurrent, se fraya le chemin suivant une ligne droite en direction du but, sans jamais arrêter un seul instant.
Le faucon, sûr de lui et insouciant vola à sa guise, s'arrêtant ici et là, au gré de sa fantaisie, en visitant parents et amis qu'il savait établis dans les parages, faisant sa cour à quelque aimable oiselle rencontrée au hasard de ses haltes.
Il fit tant de détours et se reposa si souvent que, lorsqu'il parvint en vue du but, ce fut pour voir la tortue, sortant enfin de la galerie souterraine qu'elle avait inlassablement creusé, gagner la course qu'il avait cru remporter sans conteste.. et sans effort.
Nous avons "le lièvre et la tortue" et la légende indienne du faucon et de la tortue signifie les mêmes leçons de vie et de sagesse...
La morale : "Rien ne sert de courir ; il faut partir à point".
C'est d'ailleurs devenu chez nous une expression populaire.
Ces histoires veulent montrer que quel que soit ses moyens, la persévérance permet d'arriver à son but, et qu'au contraire des capacités exceptionnelles ne servent à rien si elles ne sont pas exploitées avec vigueur.
Légende indienne
Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,
Laissez-moi partir,
J’ai tellement de choses à faire et à voir
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié,
Vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m’avez apporté.
Je vous remercie de l’amour que chacun m’avez démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
Je ne suis pas loin, et la vie continue...
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai
là,
Et si vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement
La douceur de l’amour que j’apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
je ne suis pas là, je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement
des cristaux de neige,
Je suis la lumière que traverse
les champs de blé,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit,
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là,
Je ne suis pas mort.
(prière indienne)
Certains jours sont plus importants que d'autres...par les moments graves qu'ils offrent...
Je dédie plus que jamais cette prière à ma Maman que j'ai beaucoup appelé ces derniers mois...et qui a été là bien au-delà de toutes mes croyances, de toute ma raison...
et particulièrement près de moi cette après-midi...
Brigitisis

Les 4 principes de la spiritualité» d'Inde.
1er principe : « Quiconque vous rencontrez, est la bonne
personne. »
2ème principe : « Peu importe ce qui est arrivé, c'est la seule
chose qui pouvait arriver. »
3ème principe : « Chaque moment est le bon moment. »
4ème principe : « Ce qui est terminé, est terminé. »
Ou ne pas vivre de regrets, d'amertume...
Il faut aller de l'avant, positiver pour continuer, et toujours
garder l'espoir pour demain...
Brigitisis