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fort joli !! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
un bon froid sec et la promenade est vivifiante !! http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
c est tellement joli les premieres gelees http://lescock ersdemaryse.ce nterblog.net
Par lescockersdemaryse, le 25.11.2025
bonjour brigitte, je passe te faire un petit coucou avant que tu partes te faire opérer, je penserai bien à to
Par Harmony2011, le 25.11.2025
coucou bonne semaine et bon courage pour le 28
gros bisous a toutes les 2 http://lescock ersdemaryse.ce nte
Par lescockersdemaryse, le 24.11.2025
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Date de création : 13.06.2011
Dernière mise à jour :
26.11.2025
11954 articles
Devenir vieux
On s'accroche au passé
Comme un lierre à un mur
Et les miroirs gelés
Nous renvoient des blessures
Du temps passé trop vite
Qui rit de notre peau
On a le cœur qui s'effrite
Comme les pierres d'un château
On se tait de nos maux
Pour ne pas se souvenir
On pense à ce bateau
Qui nous fera partir
On oublie nos histoires
Pour ne pas en parler
Ça ennuie les enfants
Et ça nous fait pleurer
{Refrain:}
C'est comme une bougie
Qu'on oublierait d'éteindre
Qui brûlerait toute une vie
Pour que l'on puisse peindre
Sur les murs de nos yeux
Tout ce qu'on a appris
Le chagrin, la tendresse,
Les jours bleus, les jours gris,
C'est ça, devenir vieux aussi
On fume les heures qui restent
Dans un même fauteuil
Posé près d'une fenêtre
Ou dessous un tilleul
Et les heures goutte à goutte
Nous oublient peu à peu
Le nez dans notre soupe
Et les mots dans nos yeux
On est comme un vieux meuble
Qu'on cire de temps en temps
Une table ou un lit
Qu'on n'aime plus vraiment
Alors on s'habitue
À vivre doucement
À ne pas faire de bruit
À respirer seulement
{ Refrain}
C'est comme une bougie
Qu'on oublierait d'éteindre
Qui brûlerait toute une vie
Pour que l'on puisse peindre
Sur les murs de nos yeux
Tout ce qu'on a appris
Le chagrin, la tendresse,
Les jours bleus, les jours gris,
C'est ça, devenir vieux aussi
Et quand comme un oiseau
On sent l'heure du départ
Les ailes au ras du dos
On éteint son histoire
C'est pas que ça fait souffrir
Ça fait même pas pleurer
C'est pas dur de partir
Quand on ne veut plus rester
{ Refrain}
C'est comme une bougie
Qu'on oublierait d'éteindre
Qui brûlerait toute une vie
Pour que l'on puisse peindre
Sur les murs de nos yeux
Tout ce qu'on a appris
Le chagrin, la tendresse,
Les jours bleus, les jours gris,
C'est ça, devenir vieux aussi
C'est ça, devenir vieux aussi.
Denise Grey, née Édouardine Verthuy le 17 septembre 1896 à Châtillon, et morte le 13 janvier 1996 à Paris, est une comédienne et chanteuse française.
Jeanne Marie Laurentine Édouardine Verthuy naît à Châtillon, en Vallée d'Aoste, fille de Jacques-Laurent et de Madeleine Gard. Elle a deux sœurs : Marie-Rose (1888-1979) et Marie-Madeleine (1894-1894). Sa famille est originaire de Chambave et son nom de famille figure parmi les plus répandus de la commune.
“Dans la vieillesse de vos parents, souvenez-vous de votre enfance.”
Ravignan
Une très belle vidéo avec un texte bouleversant de vérités trouvé chez mon amie Chantou...
Merci ma Chantou pour ce moment d'émotion, que je ne peux que partager dans mes moments de vie.
Brigitisis
La vieillesse, vue par Philippe Noiret
"Il me semble qu’ils fabriquent des escaliers plus durs qu’autrefois. Les marches sont plus hautes, il y en a davantage. En tout cas, il est plus difficile de monter deux marches à la fois. Aujourd’hui, je ne peux en prendre qu’une seule.
À noter aussi les petits caractères d’imprimerie qu’ils utilisent maintenant. Les journaux s’éloignent de plus en plus de moi quand je les lis : je dois loucher pour y parvenir. L’autre jour, il m’a presque fallu sortir de la cabine téléphonique pour lire les chiffres inscrits sur les fentes à sous.
Il est ridicule de suggérer qu’une personne de mon âge ait besoin de lunettes, mais la seule autre façon pour moi de savoir les nouvelles est de me les faire lire à haute voix – ce qui ne me satisfait guère, car de nos jours les gens parlent si bas que je ne les entends pas très bien.
Tout est plus éloigné. La distance de ma maison à la gare a doublé, et ils ont ajouté une colline que je n’avais jamais remarquée avant.
En outre, les trains partent plus tôt. J’ai perdu l’habitude de courir pour les attraper, étant donné qu’ils démarrent un peu plus tôt quand j’arrive.
Ils ne prennent pas non plus la même étoffe pour les costumes. Tous mes costumes ont tendance à rétrécir, surtout à la taille. Leurs lacets de chaussures aussi sont plus difficiles à atteindre.
Le temps même change. Il fait froid l’hiver, les étés sont plus chauds. Je voyagerais, si cela n’était pas aussi loin. La neige est plus lourde quand j’essaie de la déblayer. Les courants d’air sont plus forts. Cela doit venir de la façon dont ils fabriquent les fenêtres aujourd’hui.
Les gens sont plus jeunes qu’ils n’étaient quand j’avais leur âge. Je suis allé récemment à une réunion d’anciens de mon université, et j’ai été choqué de voir quels bébés ils admettent comme étudiants. Il faut reconnaître qu’ils ont l’air plus poli que nous ne l’étions ; plusieurs d’entre eux m’ont appelé « monsieur » ; il y en a un qui s’est offert à m’aider pour traverser la rue.
Phénomène parallèle : les gens de mon âge sont plus vieux que moi. Je me rends bien compte que ma génération approche de ce que l’on est convenu d’appeler un certain âge, mais est-ce une raison pour que mes camarades de classe avancent en trébuchant dans un état de sénilité avancée ? Au bar de l’université, ce soir-là, j’ai rencontré un camarade. Il avait tellement changé qu’il ne m'a pas reconnu."
Ah ! La vieillesse...
Sublime texte d'un Homme vrai...Un sacré clin d'oeil au temps qui passe.
Brigitisis

C'était le premier jour de la rentrée à l'université, et notre professeur s'était présenté en nous enjoignant de faire connaissance avec quelqu'un que nous ne connaissions pas encore.
En me levant pour regarder autour de moi, je sentis une main se poser doucement sur mon épaule. En me retournant, je vis une petite vieille toute fripée qui me regardait avec un sourire radieux irradiant de tout son être.
-"Bonjour, ma jolie", me dit-elle. "Je m'appelle Rose. J`ai quatre-vingt-sept ans. Me permets-tu de te donner l´accolade?" En riant, je lui répondis avec enthousiasme, -"Bien sûr que vous le pouvez!"
Et elle me gratifia alors d'une formidable étreinte. -"Pour quelle raison une personne si jeune et si candide comme vous est-elle à l'université? lui demandai-je.
Avec malice elle répondit,
-"Je suis là pour rencontrer un riche époux, me marier, faire deux enfants, et ensuite je profiterai de ma retraite pour voyager."
-"Non, sérieusement," lui demandai-je. J'étais curieuse de savoir ce qui avait pu la motiver à relever ce défi à son âge.
-"J'ai toujours rêvé d'avoir une formation universitaire, et aujourd'hui j'en reçois une !"; me dit-elle.
Le cours terminé, nous allâmes au foyer des étudiants siroter ensemble un milk-shake au chocolat.
Nous étions devenues amies tout de suite. Ces trois premiers mois, nous partions chaque jour après les cours dans d'interminables discussions!
J'étais inlassablement fascinée à l'écoute de cette "machine à remonter le temps" qui partageait avec moi sa sagesse et son expérience.
Après quelque temps, Rose était devenue la coqueluche du campus et elle n'avait aucun mal à se faire des amis partout où elle allait. Elle adorait se faire élégante et se réjouissait de l'attention que lui portaient les autres étudiants. Elle s'y prêtait de bonne grâce.
À la fin du second trimestre, nous avons invité Rose à prendre la parole au banquet de notre équipe de foot. Jamais je n'oublierai les mots qu'elle nous y a dit alors. Après avoir été présentée, elle est montée sur le podium. Alors qu'elle commençait le discours qu'elle avait préparé, elle a fait tomber par terre une partie de ses notes. Frustrée et légèrement embarrassée, elle s'est alors penché sur le micro en disant simplement; -"Excusez ma nervosité. Je ne bois plus de bière depuis le Carême, et ce whisky m'assomme ! Je ne vais jamais retrouver l'ordre de mes notes, alors permettez-moi juste de vous dire ce que je sais."
Tandis que tout le monde s'esclaffait, elle s'est éclairci la voix et a commencé :
-"Nous ne cessons pas de jouer parce que nous sommes vieux ; nous devenons vieux parce que nous cessons de jouer. Il n'y a que quatre secrets pour rester jeune, être heureux, et connaître le succès.
1 - Il vous faut rire et faire preuve d'humour chaque jour.
2 - Il vous faut avoir un rêve. Lorsque vous perdez vos rêves, vous mourez. Vous avez tant de gens autour de vous qui sont morts et qui ne le savent même pas !
3 - Il y a une énorme différence entre vieillir et grandir. Si à dix-neuf ans vous restez dans votre lit une année entière sans rien faire d'utile, vous atteindrez vos vingt ans. J'ai quatre-vingt-sept ans, et si je reste au lit toute une année sans faire quoi que ce soit, j'atteindrai mes quatre-vingt-huit ans.
Tout le monde sait vieillir. Cela ne nécessite ni compétence ni disposition particulières. L'idée est de grandir en trouvant toujours l'opportunité pour le changement.
4 - N'ayez aucun regret. Les personnes âgées n'ont habituellement pas de regrets pour ce qu'elles ont fait, mais bien plutôt pour ce qu'elles n'ont pas fait. Les seules à avoir peur de la mort sont celles qui ont des regrets."
Elle a terminé son discours en chantant bravement "La Rose".
A la fin de l'année, Rose a terminé la licence qu'elle avait entreprise durant toutes ces années. Une semaine après avoir obtenu son diplôme, Rose est morte paisiblement pendant son sommeil.
Plus de deux mille étudiants ont assisté à ses funérailles en hommage à la femme merveilleuse qui prêchait par l'exemple qu'il n'est jamais trop tard pour devenir tout ce qu'il vous est possible d'être.
Si vous lisez ceci, songez à envoyer ces sereines recommandations à vos amis et à votre famille, ils les aimeront sûrement!
Auteur Inconnu
Très belle histoire, une leçon de vie, d'espoir et de sagesse.
Une très belle photo illustrée aussi trouvée sur le net
Brigitisis
Émouvant, tendre, beau et si vrai...
Merci monsieur Oppezzi pour m'avoir fait connaître ce Magnifique texte..
Et je me pose la question : à partir de quel moment finalement devient-on vieux ?...Je crois que j'en ai pris déjà un peu le début du sentier...